Ton médecin est aussi fautif dans ce cas. Il peut dire, lui, ce qui est remboursé ou non.
De toute manière, c'est vrai qu'on s'achemine vers une santé à deux vitesses.
D'abord déjà parce que toi, contrairement à d'autres, tu ne peux pas t'offrir une cure annuelle de remise en forme en thalassothérapie .
Ensuite, on va finir par faire l'impasse sur certains médicaments parce qu'ils ne seront pas remboursés.
Le gouvernement essaie de réduire le déficit de la sécurité sociale en déremboursant certains médicaments qu'il considère "de confort". C'est une mauvaise solution, même si nous sommes le pays qui consommons le plus de médicaments.
Mieux vaudrait agir auprès des médecins pour qu'ils prescrivent moins et plus "intelligent". Il faudrait agir également auprès des grands laboratoires pharmaceutiques, ces industriels du médicament qui fixent eux-même les prix qui sont entérinés par le gouvernement. Les laboratoires font un lobbying effrénés au niveau de l'Etat, des députés, et même vers les médecins à qui ils offrent des séjours de "séminaires" aux Seychelles par exemple. Ils se paient même des pubs à la radio pour essayer de nous convaincre qu'un médicament est cher parce qu'il faut financer la recherche. C'est en partie vrai, mais la recherche est-elle lancée là où il le faut ?
Pourquoi les maladies "orphelines" (qui frappent peu de gens mais sont très graves) ne bénéficient que rarement de la recherche, qu'on préfère orienter les chercheurs sur des tranquillisants? Parce que d'un côté la clientèle est très réduite alors que de l'autre ... nous sommes le pays qui consomme le plus de tranquillisants !
Les grands laboratoires veulent nous faire croire qu'ils sont à notre service alors qu'ils se comportent parfois comme des voyous en empêchant des pays pauvres, qui ne peuvent pas se payer des médicaments toujours plus chers, de fabriquer des médicaments génériques (mêmes molécules, même efficacité, mais dont le brevet arrive à échéance) à des prix plus acceptables.
voir cet articleAlors oui, Babeth, y en a marre !