Le courrier des lecteurs

Je suis abonné à des revues et il m'arrive de prendre des hebdomadaires à la bibliothèque et souvent, dans ce type de journaux, une des rubriques les plus intéressante est le courrier des lecteurs. Suivant le support, c'est tendre, ironique, parfois naïf, parfois plein de bon sens.

Sur ce fil, je me propose de vous relever celles que j'ai préféré.

Vous pouvez évidemment en faire autant.

Dans le Télérama de la semaine prochaine, trois perles qui font sourire, bien sûr, mais qui font également réfléchir :

Avant, l'hiver empêchait nos voitures de démarrer. Aujourd'hui, l'hiver ne démarre plus, à cause de nos voitures.
Ca jette un froid !
Yves Dauteuille, Alex

Ouf ! Je suis soulagé de savoir que filmer une scène de violence (avec son portable) relève du délit. En taule, alors, les journalistes de France 2 filmant un participant du Paris-Dakar plongeant son embrayage dégueulasse dans un point d'eau servant, hors évènement sportif sponsorisé, à apaiser la soif des nomades et de leurs animaux.
Pierre Armengaud, par courriel

Le paradoxe de Sarkozy pour l'investiture, c'est de faire une campagne à l'américaine pour aboutir à un score à la soviétique*.
D. Lassus, Strasbourg


* un score à la soviétique est un score ridiculement élevé pour un vote démocratique, par exemple au-delà de 90 %. C'est appelé ainsi parce qu'à l'époque de l'Union Soviétique, les dictateurs qui prenaient le pouvoir se faisaient élire (en éliminant leurs opposants ou en truquant les élections) avec des sores de 95 à 100 %. Nicolas Sarkozy, lors de son investiture comme candidat de l'UMP a recueilli 98,5 %; il faut dire qu'il était le seul candidat et qu'un bon tiers des militants n'a pas voté

Il n'aime pas les motards, il aime bien sa voiture et il a un chien, ça lui a donné une occase pour envoyer un mail à l'hebdo :

"Je souhaite lever une équivoque : lorsque, à l'arrivée d'un motard, j'écarte prudemment mon véhicule, ce n'est pas pour faciliter une infraction au code de la route, mais pour épargner mon rétro droit. Il est donc inutile de me remercier d'un geste qui me rappelle qu'en rentrant il va falloir penser à sortir le chien."


M. Dujardin, par courriel