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 Le muguet et ... l'écologie

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Claudius
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Claudius


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MessageSujet: Le muguet et ... l'écologie   Le muguet et ... l'écologie Icon_minitimeVen 27 Avr 2007 - 13:05

Le muguet et ... l'écologie Muguet_carre


Le muguet du 1er mai impose un travail de titan. Obtenir la précieuse clochette dans les temps exige un savoir faire de longue haleine et une grosse dépense énergétique.

Région nantaise, avril 2007. 7 000 saisonniers s’activent dans les planches de muguet. Leur mission, s’ils l’acceptent, dure 10 jours. Durant cette période, ils doivent abattre un travail colossal, de la cueillette à la mise en bouquet manuelle des 50 millions de brins nantais, soit 85 % de la production nationale. 10 jours, un total d’un million d’heures de travail, soit 70 % des coûts de production. Même si le jeu en vaut la chandelle - 12 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2006 pour les seules entreprises de la Loire-Atlantique - la pression est très forte sur les producteurs (130 dans ce département phare). Ces derniers partagent les 24 heures de leurs journées entre les champs, le conditionnement et le calibrage.

Une seule erreur, une mauvaise interprétation de la météo scrutée sans relâche et voici trois années de dur labeur ruinées ! Trois années ? Eh oui, gourmand en main-d’œuvre, le muguet, l’est aussi en soins en amont et en ressources énergétiques.

Plantés sous forme de « griffes », les petits brins ne fleurissent qu’après deux ans de culture sans récolte. Pendant cette période, il est désherbé, arrosé fréquemment et entretenu à la main, de mars à octobre. Cette année, la période, très sèche jusqu’en juillet 2006, a réclamé un arrosage hebdomadaire. Le reste de l’année a été beaucoup plus pluvieux, donc moins gourmand en arrosage ( 2/3 par mois) : un temps idéal pour une belle clochette qui apprécie l’ombre et la fraîcheur d’un sol humide.

En octobre, la plante entre en « dormance », c’est à dire qu’elle hiverne, enfouie sous le sable de la Loire. A son réveil, la fleur réclame une fraicheur savamment dosée jusqu’au moment de son éclosion. Elle est donc placée en serre froide artificielle ( 0 °) pour permettre l’enracinement. Ce maintien au frais représente une dépense énergétique considérable.

Mais pour respecter le calendrier à la lettre, il convient de jongler avec la météo. Les premières pousses éclosent entre le 10 et le 15 mars. La plante est alors mise sous châssis, à l’ombre, pour optimiser la croissance des brins et la blancheur des clochettes. Mi-avril, la cueillette, la mise en bouquet et le conditionnement commencent. Le muguet prend ensuite la direction du "frigo" pour optimiser la fraîcheur de la plante qui ne vit qu’entre 4 et 5 jours. Où il attendra de quitter le bassin nantais en camions réfrigérés (4 à 5°), le 28 avril. Un voyage pas vraiment écologique mais, à ce jour, la seule solution pour que la clochette n’arrive pas fânée sur les étals.

Si les fleurs commencent à éclore au bout de la troisième année, c’est à partir de la quatrième que la culture devient rentable. A la sixième année, les griffes sont arrachées et régénérées, en décembre, avant d’être replantées fin mars et de recommencer un cycle. S’il existe une seule variété de muguet, chaque producteur a sa propre griffe qui est transmise de père en fils : le secret de la clochette, qui fête cette année ses 100 ans à Saint-Sébastien-sur-Loire (44), se garde précieusement.


Source : terra economica
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Luciole
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MessageSujet: Re: Le muguet et ... l'écologie   Le muguet et ... l'écologie Icon_minitimeVen 27 Avr 2007 - 19:39

Le muguet trouve ses bras à l'arraché

Le muguet et ... l'écologie Article_20070420-NAN-MUGUET


Sur le fil du rasoir. Alors que la cueillette du muguet a débuté hier pour la plupart des producteurs, la main-d'oeuvre était au rendez-vous. Un petit exploit, car cette année les vacances des étudiants nantais ne correspondaient pas à la période de la cueillette. « On a quand même bien galéré : il manquait encore 350 personnes la semaine dernière, et une bonne centaine mardi », confie Jocelyne Gouy, pilote de l'« opération muguet » pour le point-relais de l'ANPE à Machecoul, où ont été recrutées 2 000 personnes depuis février. Après deux campagnes successives d'affichage, notamment dans les académies en vacances (Poitiers, Orléans-Tours et Limoges), l'ANPE a donc fait du « phoning » auprès des demandeurs d'emploi disponibles. Des producteurs ont dû avoir recours aux agences d'intérim.Au final, la météo a fait le reste. Un temps sec et ensoleillé qui aura même une incidence sur la qualité des bouquets. « Les brins sont solides et la floraison s'est bien passée », confirme Jean-Claude Le Lan, de la Fédération des maraîchers nantais.

Une «bonne longueur» et «une bonne fermeté»


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Pas d’inquiétude sur le muguet: le cru 2007 aura «une bonne longueur, une bonne tenue et une bonne fermeté» grâce au beau temps des dernières semaines.

«La récolte se passe plutôt pas mal cette année, on va surtout avoir du brin d'une bonne longueur, ce qui faisait défaut les dernières années», explique à l’AFP Patrick Verron, conseiller en culture maraîchère, le «Monsieur muguet» de la région nantaise

Un brin porte-bonheur

La récolte a commencé dimanche. En quatre à cinq jours, les maraîchers nantais auront récolté plus de 45 millions de brins, représentant 85% de la production nationale, le reste est produit dans le bordelais.

En 2006, le muguet a représenté dans la région nantaise un chiffre d'affaires de 12 millions d'euros, selon la Chambre d'agriculture de Loire-Atlantique.

C’est le roi Charles IX qui a lancé la mode de cette plante d’origine japonaise le 1er mai 1561. Après avoir reçu un brin en guise de porte-bonheur, il prit la coutume d'en offrir chaque année.

Tombé ensuite dans l'oubli, ce mariage du muguet avec le 1er mai renaît à la faveur de la fête du travail, créée en 1890 en France. Les manifestants prennent d'abord comme symbole un triangle rouge, puis la fleur d'églantine, avant que n'apparaisse, à partir du 1er mai 1907, le brin de muguet.


André Dunand AFP
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