Nicolas et son quinquennat

16 Mai 2007

J'ai pris plaisir à regarder l'investiture de notre nouveau Président de la République.

1 - Départ de Chirac :
J'ai trouvé trop chaleureuse sa "dernière" poignée de main à Jacques Chirac avant que celui-ci ne quitte DEFINITIVEMENT (ouf, enfin) l'Elysée.
Malgré toutes les années qu'ils ont passé côte-à-côte dans la bonne ou la mauvaise humeur, bien que leurs racines politiques soient ancrées dans le même camp, je pense que Nicolas n'aurait pas dû applaudir Chirac (à sa place je ne l'aurait pas fait). Ce n'est pas de bon gout à mon avis et pas dans le protocole alors pourquoi ?

2- Investiture :
J'ai apprécié son discours après avoir été "investi" et recu le titre de grand maître de l'ordre (Le grand collier composé de 16 anneaux en or massif est remis au Président par le grand chancelier, le jour de son investiture).
Je cite : Au total, Nicolas Sarkozy a cité douze "exigences": "rassembler les Français", "respecter la parole donnée", "tenir les engagements", "exigence morale", "réhabiliter les valeurs du travail, de l'effort, du mérite, du respect", "exigence de tolérance et d'ouverture", "exigence de changement", "exigence de sécurité et de protection", "exigence d'ordre et d'autorité", "exigence de résultat", "exigence de justice", "exigence de rompre avec les comportements du passé".

Cela n'est qu'un discours, mais plutôt que d'être dépitée, je choisie de retenir ces paroles et de vérifier mois après mois les pas qui auront été fait et les progrès qui en découleront. Reste l'épreuve des législatives à franchir. Il sera toujours temps de tirer un bilan au moment venu, mais laissons à Nicolas le temps de prendre le pouvoir et de le consommer. J'entends déjà les critiques du PS, elles n'ont à mes yeux aujourd'hui aucun sens, quand on perd pour la 3ème fois les élections, on attends de voir avant de critiquer ....

3. Hommage :
Puis Nicolas à rendu hommage à la Résistance à la cascade du Bois de Boulogne, où furent fusillés le 16 août 1944 une trentaine de jeunes gens, âgés pour la plupart de 18 à 32 ans. Là aussi son discourt m'a plu, de l'émotion et la fierté d'être Française, voilà ce que j'ai ressentis, le discourt de Max Gallo qui a précédé celui de Sarkozy était tout autant porteur d'espoir et d'émotion.



La seconde étape, sera celle des législatives, alors les choses sérieuses pourront vraiment commencer en espérant aucune mauvaise surprise aprés ces nouvelles élections, on à déjà donné côté alternance.
A SUIVRE donc .......

Le parti socialiste est en effet assez pitoyable en ce moment.

Et Nicolas Sarkozy est un excellent politique. En laissant entendre et en prenant une personnalité de gauche dans son gouvernement, il montre au moins au début, un esprit d'ouverture et casse encore un peu plus (s'il en était besoin) l'ambiance au Parti Socialiste.
C'est un habile politique, il faut dire que cela fait 30 ans qu'il exerce ce métier, ce serait malheureux avec tout ce temps passé dans les coulisses et dans des postes importants qu'il n'en ait pas retenu les ficelles.

Je pense que les législatives seront très bonnes pour lui.

Mais avoir tous les pouvoirs, comme il les aura, et d'ailleurs comme il les a eu pendant 5 ans, ça ne suffit pas, encore faut-il savoir s'en servir.


On guettera effectivement ses actions, bonnes ou mauvaises.

Moi je suis contente : Gérard a fait le boulot de Nicolas , il a passé le Karcher sur la terrasse !

Oui Eden, j'espère que Nicolas va faire le "ménage", car moi aussi je souhaiterai pouvoir partir en croisière à l'aube de ma retraite .... mais je n'arrive pas à l'imaginer encore, retraite c'est quoi ça ?

1. Abaisser le nombre de fonctionnaires, qui représente 27% de la population active, le double par rapport aux pays modernes, en 20 ans accroissement de cette population de 24%, tous les états ont fait le contraire, 6,5 millions de salariés payés par l'argent public...."une ruineuse exception française".

2. Régression de la dette, "fille naturelle du système"

3. Réforme de l'éducation Nationale, dont les violences sont entretenues par le sentiment d'impunité, des profs tout frais sortis des université sont envoyés malgré eux dans les collèges les plus durs, ordre de "seniorité" qui régente le mammouth, si dans le privé nous mettions les jeunes aux postes les plus stratégiques, on entendrait les syndicats hurlés, dans l'éducation cela n'a pas l'air de les gêner !!

4. Réforme de la politique d'immigration, dont les finances ne permettent plus toutes les aides offertes depuis 30 ans, il faut maitriser les entrées illégales sur le territoire.

5. Réforme des retraites, mises à niveau sur ce plan de tous les salariés, âge du départ à la retraite égal pour tous, EDF, SNCF, fonction publique.

6. Baisse des charges patronales, des impôts pour relancer l'économie, condition absolument nécessaire pour remettre notre pays à flots.....

7.8.9............

........et peut-être que nous pourrons parler retraite, et peut-être que nous pourrons couler des jours heureux après avoir élever nos enfants, participer à la croissance de notre pays.

Alors oui, Eden, comme tu le dis, il s'agit bien de "karcheriser" et il est temps que quelqu'un s'y mette enfin, pour nous, pour nos ENFANTS.

Le connaissant un peu, je pense que Gérard (le mari d'Eden) va se contenter de karcheriser sa terrasse

Bon, pour le reste,

- abaisser le nombre des fonctionnaires, pourquoi pas; mais où ?
On ne peut pas diminuer le nombre de policiers puisque pour résorber l'insécurité qui règne dans certains coins de banlieues, il faudrait rétablir l'ilôtage supprimé par Nicolas Sarkozy lorsqu'il était ministre de l'Intérieur.
On peut difficilement diminuer l'effectif de l'Education Nationale puisque des classes de 35 élèves ne sont pas sources de facilitation d'éducation.
On ne peut pas diminuer l'effectif de la Justice, les procés traînant en longueur, voire tombés dans l'oubli sont justement une conséquence du sous-effectif.
On ne peut pas diminuer le personnel soignant, les hôpitaux criant déjà misère pour effectuer correctement leurs missions.
Il y a certainement des gisements, mais quel ministre, quel département, quelle région, quelle commune acceptera de se départir d'une partie de ses effectifs ?
On peut toujours réduire les effectifs ... chez les autres.

- régression de la dette, oui, bien que ce ne soit pas un problème prioritaire et que ce sera difficile si il y a réduction d'impôts; il va falloir choisir.

- réforme de l'Education Nationale, entièrement d'accord, mais ça ne passera certainement pas par une baisse d'effectif, plutôt par un redéploiement et une meilleure gestion, une meilleure organisation, une meilleure formation et, effectivement, comme tu le soulignes, une meilleure étude de cas quant à l'affectation des professeurs maîtres plus expérimentés; seulement pour ça, il faut plus d'argent parce que ça passe par une revalorisation des salaires des enseignants qui travaillent dans des conditions plus difficiles que d'autres, donc dépenses supplémentaires.

- réforme de la politique d'immigration; tu sais ce que j'en pense , mais là, malheureusement, je crains que cela se gâte pour ceux qui n'auront pas de papiers; Nicolas Sarkozy a piqué près d'un million de voix au FN en faisant des promesses, il va falloir les tenir. On pourra donc renvoyer des familles entières dans des pays en guerre ou dans des contrées où règne la famine; c'est le progrès. Bon, nous en s'en fout on habite dans un pays sympa, on ne va tout de même pas se cailler le lait pour les autres ... chacun ses problèmes.

- réforme des retraites, mise à niveau de tous les régimes; entièrement d'accord, que tout le monde s'aligne sur le mieux-disant. Personnellement, ça fait 40 ans que je bosse (et que je cotise), je pense être mûr pour un temps de loisirs sans limite. Si par contre, on veut pousser les travailleurs jusqu'à 65 ans, ça sera dur de supprimer des postes dans la fonction publique; par contre on fera des économies parce que la durée de vie est inversement proportionnelle à la durée du travail.

- baisse des charges patronales, c'est ce qu'on fait depuis des décennies sans qu'il y ait de résultat (l'impôt sur les bénéfice par exemple a baissé de 10 % en 20 ans), et celui qui voudrait faire la liste des exonérations de tout genre aurait un sacré boulot; ce qui est vrai, par contre, c'est que les déductions ne bénéficient peut-être pas à ceux qui en ont réellement besoin (les PME par exemple. Il faut aussi savoir que les entreprises, au moins une partie d'entre elles, ont beaucoup de retard en matière de paiement des charges sociales qu'elles doivent, c'est d'ailleurs ce qui explique en partie le fameux trou de la sécurité sociale.

GRENELLE DE L'ENVIRONNEMENT

De Hulot à Sarko ...

-"C'est plus qu'un lancement d'idée, c'est même assorti d'une réforme profonde de la fiscalité comme je le souhaitais - sans d'ailleurs penser qu'on en arriverait là -, d'un transfert de la fiscalité du travail sur la fiscalité éconologique", a-t-il dit.

Pour Nicolas Hulot, le "Grenelle de l'environnement", inédit en France, a permis de faire "un saut qualitatif". "On a fait en quelques mois ce que l'on n'a pas fait en une dizaine d'années, il y a une vraie rupture", s'est-il réjoui. "Il y un changement de cap qui est induit et de nouvelles logiques vont se mettre en branle, ça c'est évident".....

si c'est lui qui le dit !!