Martin Hirsch

Haut commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté

Petite biographie :

Il est né le 6 décembre 1963 à Suresnes (Hauts-de-Seine).

Pas de fonctions électives ni ministérielles, mais une belle carrière durant laquelle il a fréquenté les ministères :

Conseiller d’Etat, depuis 2006
- Directeur général de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA), de 1999 à 2005
- Président d’Emmaüs France, depuis 2002
- Directeur de la pharmacie centrale des hôpitaux à l’Assistance publique - hôpitaux de Paris (APHP), de 1995 à 1997
- Secrétaire général adjoint du Conseil d’Etat, de 1993 à 1995
- Maître des requêtes au Conseil d’Etat, en 1993
- Conseiller juridique au ministère de la Santé, de 1992 à 1993
- Conseiller juridique à la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS), de 1990 à 1992
- Auditeur au Conseil d’Etat, 1990
- Enseignant à l’Institut d’études politiques de Paris, de 1990 et 1997, et à l’Ena en 1994

Sa nomination a vraiment été une surprise puisqu'il a assez souvent pris position contre les mauvais coups que le gouvernement précédent réservait aux plus défavorisés. Mais bon, peut-être s'est-il dit qu'il pouvait plus facilement agir de l'intérieur ou peut-être a-t'il été convaincu par des volte-faces de Nicolas Sarkozy que le public ne connaîtrait pas.

Toujours est-il qu'il s'est rendu compte un peu tard que Sarkozy persistait à installer ses franchises en matière de santé. Les franchises sont très supportables par nous, même si c'est un mauvais coup porté au système de la sécurité sociale, mais sera dur à absorber par les plus pauvres. Déjà certains ne se font plus soigner les dents ou ne fréquentent pas les ophtalmos à cause de revenus trop faibles ou précaires et d'absence de mutuelle. Le système de soins à deux vitesses existe déjà, les franchises ne vont pas l'arranger.

Personnellement je compte sur Martin Hirsch pour contrer les mauvaises manières de ce gouvernement (s'il a l'intention d'en avoir, rien ne dit que les saloperies figurant dans le programme du candidat seront mises en oeuvre).


Je rappelle que, directement ou indirectement, nous élisons le personnel politique, qu'il est à notre service ainsi qu'au service du Pays; cela nous donne le droit de le juger.