D'aprés ce que j'ai lu sur le sujet, je suis proche de la solution adoptée par Babeth.
Il est recommandé de beaucoup lire et révision du programme 15 jours avant la reprise de l'école.
Bien sur les périodes de colonies sont des moments de liberté totale ou les enfants n'ont pas le temps de lire, à peine celui de nous écrire ! il faut donc trouver le bon compromis... c'est pas simple quand on est simple parent.
Les instit ne sont pas toujours les meilleurs conseilleurs, ils s'en remettent à notre "feeling" (j'ai essayé de leur poser la question du rythme des devoirs de vacances, sans aucune réponse vraiment tranchée) ...
En sachant le rythme infernal de l'année scolaire, je pense que les enfants ont droit à une bonne part de vacances durant ces 2 mois, ils le méritent bien, entre lecture, dictées, rappel des règles de grammaire, tables de multiplication, un peu de géographie (repérer sur la carte les endroits ou il vont en vacances) et des calculs (multiplicatio, divisions selon le niveau) je pense que la rentrée devrait se faire sans accros ... et puis en primaire ils révisent les notions essentielles en début d'année (normalement qui sont acquises !!).
Mon sentiment est qu'il faut suivre les enfants tout au long de l'année, car quand on se documente sur le classement des résultats des écoles en Europe, et si on compare les résultats depuis 30 ans dans notre pays, y'a vraiment de quoi avoir peur.
L éducation nationale n'est plus à la hauteur ... il y a selon les départements, les écoles, les profs différents niveaux enseignés et ça se n'est pas normal, c'est catastrophique pour nos enfants.
Un exemple proche de moi :
Mon neveu qui a l'âge de ma fille ainée est en privé à Paris ... la composition de ses cahiers ne ressemblent en rien à ceux de ma fille. Son quotidien à l'école non plus, dictées, calcul mental, leçons d'histoire, de géographie à connaitre, les interrogations sont presque hebdomadaires et notées sur 20. Il y a un classement chaque fin de trimestre pour situer l'élève par rapport à sa classe et lui attribuer une moyenne, ce qui est plutôt gratifiant et encourage l'enfant, et surtout, surtout, aucun élève ne conteste l'autorité de l'instituteur.... qui reste maître dans sa classe. Sans être une école "huppée" qui reste trés trés chère, je pense qu'on a maintenu dans ce genre d'école la vraie valeur du travail bien fait, les valeurs qui élève les enfants pour en faire des adultes responsables, capables de réfléchir par eux mêmes et de comprendre la société, indispensable pour vivre bien dans son corps et dans sa tête.
Voilà nous ne sommes pas à Paris, nos enfants sont en public, ils doivent donc se contenter d'une école "moyenne" ou les dictées et le calcul mental n'ont plus la côte, ou on ne classe pas les enfants (pour ne pas traumatiser les plus faibles ??? au non de l'égalité des chances ????), ou les enfants débordent plus ou moins sur leurs droits, et ou l'instit. prêche ce que nos "très réussis" IUFM leur enseignent...
On ne décerne plus des méthodes de travail, indispensables pour toutes refléxions, mais on laisse l'enfant libre de "CONSTRUIRE SON PROPRE SAVOIR" (pour en faire des moutons facile à manipuler à l'âge adulte, ce seront alors de bons électeurs).
Si le sujet vous intéresse et pour essayer de comprendre cette descente aux enfers franco-française de l'éducation nationale (voir le lien) : mais il y a pleins d'autres articles trés intéressants, ça fait peur mais ça vaut la peine d'être bien renseigné.
http://ecolesdifferentes.free.fr/FIGAROPEDAGO.htm