Histoire d'en causer

La société de consommation est aveugle, il n’y a pas de croissance et de développement économique infinis possibles sur une planète dont les ressources sont limitées. Nous extrayons aujourd’hui deux fois trop de ressources fossiles, et nous émettons dans l’atmosphère plus de deux fois plus de gaz carbonique que la planète ne peut en absorber.

La biodiversité s’effondre. C’est aujourd’hui que l’extraction du pétrole entre en déclin. La société de consommation engendre un pillage et l’injustice : 20 % de la population de la planète, les pays riches, consomment plus de 80 % des ressources planétaires.

Notre niveau de consommation a un coût : l’esclavage économique de populations entières. La société de consommation est mortifère, elle réduit l’humain à n’être qu’un agent économique : producteur-consommateur. Elle nie nos dimensions politique, culturelle, philosophique, poétique ou spirituelle qui sont l’essence même de notre humanité.

Nous devons nous libérer de cet obscurantisme qui consiste à croire en la toute-puissance de la technoscience et à nous défausser sur elle de nos reponsabilités. La science repose sur le doute et non sur la foi. L’espoir est de réanimer notre conscience et de traduire nos idées au quotidien dans nos actions. Renouons avec notre capacité d’autolimitation, individuellement, avec la simplicité volontaire, et collectivement, grâce à la décroissance.

Dès aujourd’hui, faisons un geste symbolique : pour une journée, ce samedi 25 novembre… cessons d’acheter. Annoncez-le autour de vous. Dites-le à vos amis. Impliquez votre famille. Simplifiez votre vie. Copiez l’affiche de la Journée sans achat. Placardez-la à votre travail, chez vos voisins, partout autour de vous. Fêtons la Journée sans achat.

Petit débat.

Nous sommes assez peu concerné nous à notre petit niveau (et avec les moyens dont nous disposons) par la surconsommation. Quoique, lorsque vous verrez le tas de paquets au pied du sapin, essayer tout de même de réfléchir au problème de l'achat compulsif (automatique, sans réflexion), ou de l'achat provoqué par la publicité (sans que nous en soyons automatiquement conscient) ou de l'achat d'un "surplus" (quelque chose dont nous n'avons pas besoin) et vous verrez que finalement, nous avons aussi notre part dans le "gaspillage" général.

Il ne s'agit pas ici de culpabiliser, mais de réfléchir simplement à notre méthode de consommation. Nous avons tous un revenu limité dont nous nous servons pour acheter le nécessaire bien sûr, mais aussi le superflu, ce qui est également normal; il faut que l'argent bouge et que nous puissions nous offrir de petits plaisirs; c'est pour cela que nous travaillons.

Une remarque en passant, le nécessaire de l'un n'est pas automatiquement le nécessaire de l'autre. Je prends un exemple, pour moi, la connection à internet entre dans le nécessaire alors qu'une voiture, par exemple, lorsque je serai à la retraite fera partie du superflu.

Toute la difficulté réside dans le choix du superflu. Et même peut-être, la rélexion peut mener à se demander si ce que nous achetons dans le superflu ne nous entraîne pas à nous priver de quelque chose qui serait nécessaire.

Cette journée sans achat est faite pour ce type de prise de conscience ... pour ceux qui veulent se prendre la tête, évidemment.

D'ailleurs, d'une manière générale, que pensez-vous de l'utilité de telles journées :
la journée sans achat
la journée de la femme
la journée de l'entreprise
la journée du voisinage
la journée des anciens combattants
etc.

Une journée sans achats c'est ok pour moi! C'est facile à faire pour des familles comme "nous"!!!!

par contre les journées de la femme, des anciens combattants c'est ....... en fin de compte je n'ai pas trop d'opinion la dessus. Juste que la société ne sait plus quoi inventer!!!

Une journée sans achat c'est ok pour moi un samedi en plus il y a trop de monde .
Mais j'en connais qui ne pourront passer outre car voyez-vous ce jour là, il le passe à Paris.
Donc ils vont au moins acheter leur billet de train .

Luciole a écrit:

Une journée sans achat c'est ok pour moi un samedi en plus il y a trop de monde .
Mais j'en connais qui ne pourront passer outre car voyez-vous ce jour là, ils le passent à Paris.
Donc ils vont au moins acheter leur billet de train .

C'est vrai, encore heureusement qu'on a pris les entrées du musée avant.

Mais rien ne nous empêche d'acheter les billets de train la veille.

Cette journée sans achat est surtout symbolique, on peut faire ses achats la veille ou le surlendemain (le lendemain étant un dimanche).