200 clics >>> 1 arbre

La réponse est : 1 500 millions

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a récemment publié un rapport d’étude couvrant une période de vingt ans. Il s’en dégage quelques points positifs qui sont les suivants : les terres aujourd’hui cultivées le sont généralement de manière durable et elles tendent à s’améliorer en qualité et en productivité.

Accrochez-vous à cela, parce que les autres conclusions du rapport ne sont pas belles à voir. Ce qu’il faut retenir du rapport de la FAO, c’est avant tout que la dégradation des sols ne cesse d’empirer, et que près d’un quart de la planète, soit 1,5 milliards d’habitants, dépendent de ces terres pour leur survie.

Parmi les statistiques jetés tout azimut dans la fosse aux lions, on retiendra surtout que contrairement à ce que l’on pourrait croire, les terres touchées par cette dégradation sont à seulement 22% des terres arides, contre 78% pour des terres humides. Le problème majeur qui en est la cause est la mauvaise gestion des terres. Comparativement, les terres qui à l’époque étaient déjà fort mal en point ont pour la plupart cessé de se dégrader car elles ont été abandonnées ou ne servent plus qu’à une faible production.

Source/En savoir plus :

un compte-rendu du rapport publié sur notre-planète.info le 3 juillet 2008

via ce site, vous pouvez retomber sur la version anglaise, similaire, de LADA, qui a l’avantage de proposer une carte des terres les plus touchées

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La réponse est : 17′000 fois supérieur

Un écran LCD (liquid cristal display) c’est un écran plat fonctionnant aux cristaux liquides. De plus en plus de gens ont délaissés les écrans à tubes cathodiques pour s’offrir un écran plat, beaucoup plus confortable et moins nocif pour les yeux.

Seulement, si nos yeux sont avantagés par ce procédé, il n’en va pas de même pour l’environnement. Une étude publiée par la revue Geophysical Research Letters affirme que le trifluorure d’azote, élément indispensable à la fabrication de ce type d’écran, est 17′000 fois plus polluant que leCO2.

Voilà qui est inquiétant si l’on considère que les ventes d’écran LCD vont encore fortement progresser, étant donné que de plus en plus de foyers troquent leurs tubes cathodiques contre des cristaux liquides. De plus, l’utilisation de la technologie LCD tend à s’étendre à des secteurs de plus en plus variés.

L’industrie de l’électronique est une des plus polluante au monde et ne cesse de croître tant la demande est grande. La fabrication d’écrans LCD est vorace en énergie, de par la miniaturisation des composants et les traitements qu’ils nécessitent.

En gros, en électronique, plus on fabrique petit, plus cela consomme d’énergie et génère des déchets.

Mais encore, une fois fabriqué, c’est à la maison qu’il consomme. Bien entendu les vendeurs nous ventent les méritent en économie d’énergie d’un LCD par rapport à un plasma ou un tube cathodique, cependant, la folie des grandeurs veut que les écrans LCD soient de plus en plus grand, pour notre confort. Ceci annule finalement le gain d’énergie du LCD…

Source / En savoir plus :

Un article de Terra Economica sur le téléviseur à écran plat (03.07.2008)

“Les écrans ACL (ou LCD) pires que le charbon ? “ Sur le site Techno (04.07.2008)

200 clics >>> 1 arbre - Page 11 300px-Bombardier_CSeries-1

La réponse est : CSeries

Voilà un projet pour le moins mondial ! L’avionneur canadien Bombardier vient d’annoncer la création d’une ligne d’avions baptisée CSeries. Le projet, dont le financement de 500 millions de dollars est assuré par le gouvernement canadien, a ravie de nombreuses compagnies . Le projet relance définitivement la compagnie dans la cour des grands, en concurrence directe avec Airbus et Boeing, et certaines commandes sont déjà en route. Les “organes” de ces fameux appareils seront construits un peu partout dans le monde : les ailes en Irlande du Nord, le fuselage en Chine…

Au total, le lancement du CSeries permettra la création de 3500 emplois. Mais ce n’est pas tout. Bombardier se targue de proposer une gamme d’avions nettement moins polluants que les autres. On sait déjà par exemple que les vols d’un continent à un autre pourront se faire sans escale. Le biréacteur, qui contient entre 110 et 130 places, consomme également moins d’énergie. Pour ce qui est de la structure de l’appareil, elle est faite de matériaux permettant une économie de carburant de 20% par voyageur, et donc une diminution des émissions de gaz à effet de serre (GES) est attendue.

Source/En savoir plus :

le détail du projet en direct de radio-canada ; article du 14 juillet 2008

un second article du 13 juillet 2008 sur la rubrique news de yahoo

La réponse est : France et Finlande

Le réacteur européen à eau sous pression (EPR) est une nouvelle technologie pour réacteurs nucléaires.

Développé dans le cadre d’une collaboration franco-allemande par l’entreprise Framatome/Siemens, la technique reprend la construction classique d’un réacteur nucléaire à eau sous pression.

Cette troisième génération apporte quelques nouveautés. Ce type de réacteur se veut plus économique et surtout plus sûr que les précédants réacteurs à eau pressurisée. Les constructeurs ont pris en compte une éventuelle fusion du coeur du réacteur, ce qui, apparemment, ne se faisait pas auparavant. Des fondations spéciales en béton sont présentes pour éviter que le coeur fondu ne pénètre dans le sol. Des murs de béton plus épais ont pour but d’éviter que, lors d’un accident, la radioactivité ne pénètre hors du bâtiment où se trouve le réacteur. Il est également renforcé contre les agressions externes ou, par exemple, contre les chutes d’avion.

Selon l’entreprise l’AREVA, le groupe industriel français spécialiste de l’énergie, la notion de développement durable est prise en compte par ce nouveau système qui permet une économie d’uranium de 17 % par rapport aux anciens systèmes, réduit la production de déchets radioactfs à vie longue et produit au final 14% de plus d’électricité.

Les premiers EPR de cette génératin sont en cours de construction en France à Flamanville ainsi qu’en Finlande.

Source / En savoir plus :

Sur le site Power On, un article parle des nouvelle technologies pour réacteurs nucléaires

L’EPR en bref, sur le site d’AREVA, ainsi que diverses informations sur les réacteurs EPR

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La réponse est : 4,5 millions

Chaque année, ce sont jusqu’à 4,5 millions de kilomètres carrés de forêts qui sont réduits en cendre. Ces informations ont été révélées par la revue scientifique Geophysical Research Letters et font suite à une étude directement financée par l’Union Européenne. Il faut savoir que la superficie de forêt ravagée correspond à celle du continent européen.

Des capteurs ont pu mettre au point une sorte de carte indiquant quelles zones sont les plus touchées. L’Afrique est la région la plus sujette à ces catastrophes bien que la saison humide permette généralement à la végétation de se régénérer par la suite.

Si la plupart des incendies de forêt ont surtout lieu en été, n’oublions pas que quand c’est l’hiver dans l’émisphère nord, c’est déjà la saison sèche dans l’émisphère sud. Par ailleurs, il est possible que ces incendies trouvent à 95% leur source dans des activités humaines de déforestation, de combustion de chaume, voire d’incendies délibérément commis par des individus.

Tout le monde doit être sensibilisé sur ce genre de risque, et oublier certains réflexes tels que jeter des mégots dans les forêts ou par la fenêtre de la voiture quand la route est bordée d’arbres.

Source/En savoir plus :

article du 4 juillet 2008 sur le site notre-planete.info

le site officiel du Geophysical Research Letters

La réponse est : …les danseurs.

C’est le 10 juillet dernier que le Club4climate (comprendre à peu près “la boite de nuit pour le climat”) a accueilli ses premiers danseurs.

Selon son créateur le millionnaire Andrew Charambolous, la boîte de nuit la plus respectueuse de l’environnement a tout prévu pour sensibiliser la jeune génération à l’écologie : boissons servies dans des gobelets recyclables, toilettes peu gourmandes en eau (recyclée), entrée gratuite pour ceux qui se déplacent à pied ou en vélo…

Mais c’est sans conteste l’idée de convertir l’énergie des danseurs en électricité grâce à une piste de danse à la pointe de la technologie qui a fait le plus de bruit. En effet, grâce à des capteurs présents dans le sol, les secousses provoquées par les pieds des danseurs seront converties en énergie. Et cette électricité pourrait couvrir jusqu’à 60% des besoins du bâtiment !

Alors que les énergies sont de plus en plus coûteuses, les intérêts économiques et écologiques semblent converger. De quoi espérer que d’autres “clubs” s’inspireront de cet exemple.

Sources / En savoir plus :

Le site officiel de la boîte de nuit Club4climate (uniquement en anglais)

L’article paru sur le site du journal Le Matin (daté du 19.06.2008)

L’article paru sur le site belge 7s7 (daté du 08.07.2008)

La réponse est : Princess Elizabeth

C’est la Belgique qui se lance dans ce projet ambitieux. Une station polaire écologique : Princess Elizabeth, qui sera la première station dans le monde à fonctionner à l’aide des énergies renouvelables. Les stations polaires ont généralement pour but de faire des recherches sur les changements climatiques, sur la glaciologies ou d’autres sciences mais jusqu’à présent, elles n’étaient pas très écologiques.

Située dans un environnement extrême (températures pouvant atteindre moins 60 degrés Celius et vents allant jusqu’à 250 km/h), pour fonctionner, la station nécessite une source d’énergie fiable. Princess Elizabeth fonctionnera avec des modules solaires Kyocera et des turbines éoliennes.

Mais cela ne s’arrête pas là, puisque la station sera fabriquée avec des matériaux respectueux de l’environnement. Une gestion des déchets ainsi qu’une optimisation de la consommation d’énergie, un système d’épuration des eaux usées, tout ceci, dans le but de réduire un maximum l’empreinte écologique de la station et d’en faire une station “zéro émissions”.

Source / En savoir plus :

“La station vue à la loupe” sur le site Antarctic Station

L’article d’Actu environnement daté du 10.09.2007

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La réponse est : 2010

Il paraît que les Américains gaspillent chaque année environ 30 milliards de sacs plastique, dont beaucoup finissent non pas dans une poubelle mais dans la nature. La création de sacs plastiques nécessite l’utilisation des matières premières, dont du pétrole. En gros, 14 sacs plastiques correspondent en consommation d’énergie à plus ou moins 1,5 km de pétrole. A leur décharge, il faut préciser que prendre des décisions d’ampleur nationale (couvrant l’ensemble des 50 états) n’est pas tâche facile.

Chacun s’y met comme il peut, et depuis quelques années, c’est la Californie, championne de la pollution, qui prend le plus de mesures écologiques. Le conseil municipal de la ville s’est réuni le mardi 22 juillet et est parvenu à un accord : à partir de 2010, les commerces n’auront plus le droits de distribuer de sacs plastiques. Comme en France, les Californiens devront se munir de leur propre sac biodégradable, ou en acheter un sur place.

Une autre ville de Californie, San Fransisco, avait été la première à initier ce mouvement en 2007. D’ici quatre ans, c’est l’ensemble des Etats-Unis qui devrait l’imiter.

Source/En savoir plus :

un court article publié le mardi 22 juillet sur le site cyberpresse, ayant pour source l’AFP

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La réponse est: américaines.

Depuis 1981, sur une décision de George Bush père, il est interdit d’extraire du pétrole en mer au large des côtes américaines.

De plus, les nombreuses marées noires survenues au cours des années 80, notamment celle consécutive au naufrage de l’Exxon Valdez en 1989, ont durablement marqué les esprits, sans parler de la pollution toujours présente sur les côtes deux décennies plus tard.

Cependant, le prix du pétrole ne cesse de grimper. Les habitudes de vie des américains ainsi que leurs voitures souvent gourmandes en carburant font de la hausse de prix du carburant un problème préoccupant. C’est pourquoi l’actuel président des USA propose comme solution d’exploiter le pétrole américain.

Selon les prévisions, rien qu’en Alaska “une production équivalente à 20 ans d’importation de brut en provenance d’Arabie Saoudite serait tout à fait envisageable”.

Mais la situation n’est pas si simple. Les travaux de forage et d’exploitation peuvent s’avérer très coûteux, ils pourraient nuire à l’activité touristique des côtes, sans oublier que le risque de marée noire demeure. Ajoutons à cela que même si la proposition de George W. Bush était acceptée demain par le congrès composé majoritairement de membres du parti adverse, non seulement le prix du carburant ne chuterait pas immédiatement mais qu’en plus il faudrait des années avant que ses concitoyens puissent rouler avec du carburant “made in USA”.

Aujourd’hui, la question des ressources en pétrole et de leur prix est devenu un des enjeux de la campagne présidentielle. Alors que le camp démocrate propose des énergies alternatives, les républicains semblent privilégier l’exploitation de nouveaux gisements. La politique énergétique des États-Unis dépendra sans doute de son nouveau président.

Verdict en novembre 2008.

Sources / En savoir plus :

L’article du Figaro à propos du forage en mer au large des côtes américaines(daté du 18.06.2008)

L’article du Monde à propos de la levée symbolique du moratoire (daté du 18.06.2008)

L’article d’Univers Nature (daté du 15.07.2008)

La réponse est: Les métaux lourds

A l’époque, l’Arctique était un des lieux les plus purs et propres de la terre. Il reste d’ailleurs, comparativement au reste de l’écosystème terrestre, relativement propre. Mais de nos jours, cette région souffre de fortes pollutions de l’atmosphère et, depuis les années 50, une brume sèche apparaît chaque automne et chaque hiver. Certains chercheurs affirment même que la pollution de l’air en Arctique a augmenté de 75 % depuis 1956.

Cette brume sèche contient beaucoup d’éléments toxiques tels que des pesticides, des composants industriels et divers métaux lourds comme, entre autres, du plomb et du mercure.

Le projet High Arctic a été lancé dans le cadre du programme autrichien “Global Change” lui même lié au programme international de recherches sur la géosphère et la biosphère en cours depuis 1997. Le but est d’étudier la pollution aux métaux lourds dont est victime la faune aquatique d’Arctique.

Selon les responsables de ce programme, les poissons sont d’excellents indicateurs biologiques des changements climatiques. Les chercheurs tentent également de comprendre quelles sont les raisons de la forte présence de métaux lourds dans cette partie du globe et dans le corps des poissons.

Quelques constatations sont déjà présentées, par exemple, plus la chaîne alimentaire des poissons est longue, plus le taux de concentration en métaux lourds est grand. Les métaux lourds se stockent dans les graisses, ce qui inquiète les chercheurs car les populations d’Arctique se nourrissant exclusivement de poissons gras sont fortement exposés à ces métaux lourds.

Source / En savoir plus :

“Expédition dans l’Arctique sur les poissons au mercure” sur le site Cyberpresse daté du 17.07.2008

Sur l’encyclopédie canadienne, un dossier parlant de la brume sèche qui s’abat sur l’Arctique

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La réponse est : 20%

Chaque année, sur les milliers d’arbres abattus, beaucoup n’auraient pas du tomber.

En effet, ne serait-ce que d’un point de vue écologique, les forêts doivent être entretenues de façon à survivre à l’exploitation, et de façon à ce que la faune et la flore qui la peuplent ne disparaissent pas.

Or, selon la Responsable du Programme Forêts au WWF-France ces coupes “représentent [aussi] un problème d’un point de vue social et économique, privant de leurs moyens de subsistance les communautés locales qui dépendent de la forêt et accélérant la déforestation. En France, on estime à près de 40 % les bois tropicaux importés d’origine illégale”.

Malgré l’initiative européenne “Forest Law Enforcement Governance & Trade” (FLEGT) dont le règlement est paru au JO du 20.12.05, un cinquième du bois importé en Union Européenne en 2006 provenait de sources suspectes voire illégales.

Les pays européens doivent s’impliquer d’avantage dans la lutte contre l’exploitation illégale du bois. De plus, le texte du (FLEGT) aurait besoin d’être amélioré, afin d’empêcher l’importation de bois illégal par l’intermédiaire de pays tiers, ainsi que les produits dérivés comme la pâte à papier, le papier et le mobilier.

Enfin, si les consommateurs étaient davantage informés, ils pourraient par leurs choix d’achat encourager les entreprises qui utilisent du bois en provenance de forêt gérées de façon durables, au détriment des produits à base de bois illégal.

Sources / En savoir plus :

L‘article WWF à propos du bois illégal en Europe (daté du 07.05.2008)

Des détails supplémentaires sur les pays importateurs et exportateurs sur le site WWF (daé du 22.07.2008).

Sur le site actualité-news-environnement, un article à propos du rapport WWF (daté du 22.07.2008)

La réponse est : le Mississippi

Mercredi 23 juillet, un incident a eu lieu à l’embouchure du Mississippi, à proximité de la Nouvelle-Orléans. Le pétrolier ‘Tintimora” est entré en collision avec une barge de la compagnie American Commercial Lines, provoquant l’écoulement de 1 600 tonnes de fioul.

Si personne n’a été blessé, les eaux du fleuves, elles, ont été gravement polluées. Des mesures ont aussitôt été mises en place. La fermeture du port de la Nouvelle-Orléans, par exemple, a occasionné la perte quotidienne de 100 millions de dollars. Rappelons que la ville avait déjà été touchée il y a quelques années de cela par le cyclone Katrina.

Vendredi, le trafic fluvial a repris son cours petit à petit, et des barrages flottants ont été maintenus pour éviter que la nappe de fioul ne continue à se répandre. Pour autant, seuls 10 000 litres d’hydrocarbures avaient pu être récupérés en l’espace de deux jours.

Source/En savoir plus :

un article du 26 juillet sur lepost.fr

” Le Mississippi pollué par une marée noire”, vu par le 20minutes

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La réponse est : la Russie.

Lorsqu’on parle d’émissions de CO2, il s’agit souvent des émissions totales par pays.

On peut penser à la Chine, pays très peuplé en pleine industrialisation et qui pollue de plus en plus, ou à l’Indonésie qui relâche des masses importantes de CO2 séquestrées dans les arbres aujourd’hui abattus à tour de bras…

Mais il est moins souvent question du classement des pays en fonction des émissions de CO2 par habitant.

En effet, chinois et indiens ont beau être beaucoup plus nombreux que les japonais par exemple, ils polluent beaucoup moins.

Ainsi, le train de vie d’un japonais ou d’un allemand est à l’origine de cinq fois plus d’émissions de CO2 que celui d’un indien.

Parmi les habitants qui produisent le plus de gaz carbonique, on trouve dans l’ordre croissant : américains, canadiens, russes, japonais et allemands.

Que des pays industrialisés dits “riches” qui rechignent parfois à faire des efforts considérés comme économiquement contraingants pour réduire leur impact sur le réchauffement climatique.

Des pays qui pourtant auraient les moyens de communiquer pour encourager leur population à changer de comportement pour protéger l’environnement.

Sources / En savoir plus :

Sur le site du Monde, les diagrammes présentant les quantités de CO2 émis par pays d’une part et par habitant d’autre part (daté du 20.06.2008).

Sur le site de l’ADEME ‘Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), la répartition de la contribution des ménages français aux émission de CO2 (daté de 2002)

La réponse est : Oiseaux

Comme son nom l’indique, Birdlife international est une ONG qui s’occupe essentiellement d’oiseaux (bird = oiseau en anglais), mais également de la nature en général. Cette association d’envergure internationale permet de coordonner des décisions et lois nationales au niveau mondial. Elle lutte pour la sauvegarde des espèces et de leur habitat.

Avec des partenaires nationaux présents dans plus de cent pays, Birdlife international fait office de modèle en matière d’ornithologie. L’ONG a en effet été fondée en 1922 par un ornithologue américain, et son actuelle présidente est la princesse japonaise Takamado, preuve s’il en est de l’importance mondiale que revêt l’association.

Petite anecdote : c’est Birdlife international qui s’est battue pour reconnaître que ce n’était pas les oiseaux migrateurs qui étaient la première source de transmission de la grippe aviaire, mais bien l’industrie avicole. La FAO l’a d’ailleurs officiellement reconnu.

En ce moment, les priorités de l’association sont d’éviter que de nouvelles espèces d’oiseaux disparaissent, ainsi que de conseiller et assister les pays dans l’accomplissement de leurs devoirs, dans le cadre des conventions et traités sur la protection environnementale.

Source/En savoir plus :

le site officiel de Birdlife international, en anglais !

un article sur le site de la lpo

l’association présentée par Wikipedia

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llustration montrant la zone touchée par le séisme près de Los Angeles,

La réponse est: Los Angeles

Mardi 29 juillet 2008, un tremblement de terre a secoué Los Angeles pendant une vingtaine de secondes.

Heureusement, il y a eu plus de peur que de mal : il s’agissait en effet d’un séisme peu puissant (5,4 sur l’échelle de Richter) et il n’a pas fait de dégât majeur, ni de victime.

Quelques heures plus tard, les habitants étaient retournés à leurs occupations, et les voitures circulaient à nouveau normalement.

La région de Los Angeles subit régulièrement des secousses sismiques, et les américains gardent bien présent à l’esprit qu’un jour prochain, un tremblement de terre très violent les attend.

Sources / En savoir plus :

L’article de 20 Minutes à propos du tremblement de terre (daté du 30.07.2008)

L’article de Libération relantant les témoignages de ceux qui ont vécu le tremblement de terre (daté du 29.07.2008)

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La réponse est : Petrobras

Au Brésil, l’or noir devient vert avec le biodiesel. Alors que les voitures “cannes à sucre” font beaucoup parler d’elle, une nouvelle polémique fait son apparition autour du biodiésel, cette alternative au pétrole brut.

Mardi 29 juillet, la compagnie Petrobras a inauguré sa première usine du type, implantée dans le nord du pays. Dans les années à venir, deux autres devraient lui faire suite. L’entreprise, qui excelle dans le pétrole, va désormais y ajouter des produits naturel, comme de la graisse animale ou des huiles de friture usagées. Petrobras a déjà fait l’acquisition de 6 000 tonnes d’huile végétale : ricin, tournesol, soja, coton et encore bien d’autres.

D’ici peu, toutes ces matières premières seront commandées aux agriculteurs brésiliens, les aidant ainsi à vivre de leur travail. Petrobras compte par ailleurs leur acheter leurs produits plus chers qu’ils ne valent.

Source/En savoir plus :

une dépêche AFP du 29 juillet traitée sur romandie news

caradisiac revisite Petrobras en 2006

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Le siège new-yorkais de l'ONU

La réponse est: 2 800 tonnes.

L’ONU a décidé de montrer l’exemple en appliquant une mesure simple.

En effet, l’arrêt de la climatisation les week-end du mois d’août permettra de réduire les émissions de CO2 de 2800 tonnes, soit une économie de 100 000 dollars sur la facture.

La différence de température sera largement supportable puisque qu’elle passera de 22 à 25°C.

L’étape suivante consistera à lever le pied sur le chauffage : une différence de 3°C là aussi.

En tout, ces changements de comportements pourraient faire économiser 1 million de dollars sur l’année.

L’ONU a aussi prévu d’autres mesures pour que son siège New Yorkais devienne “un modèle d’éco-efficience d’ici à 2013″, par exemple en supprimant les parkings et en construisant des douches pour ceux qui voudront se rafraichir après avoir fait le trajet en vélo.

Un exemple encourageant et facile à suivre.

Sources / En savoir plus :

L’article du Temps (daté du 02.08.2008)

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la réponse est : forestier

Le PEFC est un label forestier. 190 millions d’hectares, soit près de 6% des forêts exploitées du monde sont certifiées PEFC.

Ce label n’est pas seulement reservé aux forêts. Il permet aussi d’identifier la provenance du bois qui a servi à la fabrication de meubles, parquets, menuiseries, papier, crayons, cartons ou jeux.

Selon l’article du site Ecosapiens, “Le PEFC est né 1999 du dialogue entre des associations environnementales et professionnelles du monde forestier […] dans un contexte européen marqué par le morcellement de la propriété forestière et une régulation des usages de la forêt.

Concrètement, le PEFC reconnait -ou ne reconnait pas- les certifications locales.

Ainsi, un bois allemand et un bois français ne seront peut-être pas produits de la même façon, puisque les certifications ne sont pas les mêmes dans les deux pays, mais ils obtiendront tous les deux le label PEFC si leur production est reconnue par le Conseil du PEFC. Le label PEFC présente l’avantage d’être identifié plus facilement par le consommateur.

Cependant, le label PEFC ne fait pas l’unanimité. En effet, certains le considèrent trop “complaisant”.

Ses détracteurs dénoncent la reconnaissance du label brésilien CERFLOR, ainsi que la possibilité pour du bois brésilien de porter le label PEFC, pourtant sensé être réservé au bois européen.

Le label FSC, lui semble être plus exigeant et plus reconnu.

Sources / En savoir plus :

Le site officiel PEFC

L’article du site Ecosapiens a propos des certifications forestière PEFC (non daté).

Un article des Amis de la Terre (Landes) où sont décrits les reproches fait au PEFC (non daté).

Plus de détails sur le label FSC sur le site de Greenpeace.

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Reconstitution de l'éruption du Vésuve sur Pompei

La réponse est: Pompéi

On a rarement entendu parlé du port d’Herculanum, autrefois enfoui sous 16 mètres de boue suite à l’éruption du Vésuve. Mais le 24 août 79, c’est aussi Pompéi qui fut radicalement détruite par le volcan.

A cette époque, la dernière éruption du Vésuve remontait à 3500, ce qui explique que les Romains n’étaient pas même au courant qu’ils vivaient à proximité d’un volcan. Le jour fatidique, quelques témoins ont remarqué qu’un nuage “inhabituel” s’élevait au-dessus d’eux, mais tous n’eurent pas le temps de fuir. Sur la dizaine de milliers d’habitants, on estime le nombre de morts retrouvés sur les lieux à deux mille. La conservation de leur corps montre qu’ils ont en fait été instantanément tués par une vague de chaleur et de poussière.

Aujourd’hui, le site de Pompéi est ouvert à la visite. Tout ce qui a pu y être sauvé y est conservé : objets, habitations, et corps.

Source/En savoir plus :

toutes sortes de sources sont disponibles, dont une page personnelle créée par un ferru d’histoire antique, et qui propose notamment le témoignage de Pline l’Ancien

d’autres informations sur hérodote, qui replacent assez bien la tragédie dans le contexte historique de l’époque

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La réponse est : …N’est pas pasteurisé.

Le fromage au lait cru est, comme son nom l’indique, fait à base de… lait cru.

Ce lait n’est pas porté à Utra Haute Température, pasteurisé, stérilisé, ni même légèrement chauffé.

Cette matière première utilisée, entre autre, dans la confection des fameux camemberts AOC fait aujourd’hui l’objet d’un débat.

En effet, on stérilise le lait pour en éliminer les bactéries et les germes. On pourrait donc craindre que le lait cru et les fromages fabriqués à partir de lait cru soient un terrain propice au développement de certains microbes.

Il semblerait que ce ne soit pas le cas quand les règles d’hygiène sont respectées (contrôles vétérinaires des animaux, eau de qualité, utilisation du lait dans les 24h qui suivent la traite…).

Selon de récentes études, la consommation de fromage au lait cru permettrait à ceux qui ont pris des antibiotiques de recouvrer rapidement leur flore intestinale, et favoriserait même la resistance à certaines allergies.

Ces produits ont donc beau ne pas être aseptisés, ils ne sont pas pour autant synonymes de saletés ou de maladies.

Sources / En savoir plus :

L’article de cyberpresse à propos de la loi qui autorise les canadiens à produire du fromage au lait cru (daté du 31.07.2008).

L’article de Canalacadémie

La réponse est : Manchot de Magellan

La semaine dernière, un courant d’eau chaude dont la température était inhabituellement supérieure d’un degré a été à la source d’un vrai désastre. Les manchots de Magellan, qui se reproduisent dans le sud de l’Argentine et au Chili et qui migrent normalement vers le nord, soit le sud-ouest du Brésil, ont été semble-t-il désorientés et ont continué leur voyage. Ne trouvant plus de nourriture, ils sont presque tous morts, échoués sur les côtes brésiliennes. Il y en avait plus de mille dans ce cas.

L’IFAW (le Fonds international pour la protection des animaux) est donc intervenu pour aider les centres animaliers locaux à prendre soin des quelques survivants. Une centaine de manchot est donc quotidiennement suivie et sera plus tard relâchée dans l’océan.

Un tel évènement s’était déjà produit deux ou trois fois au cours des vingt dernières années. La présence de l’IFAW était indispensable car leur expérience mondiale des animaux avait auparavant permis de sauver la vie de dizaine de milliers de manchots et de pingouins.

Source/En savoir plus :

“Echouage mystérieux de 1000 manchots au Brésil “, un article du 7 août 2008 signé par l’IFAW

le site officiel de l’IFAW

un article de Wikipedia sur le manchot de Magellan

La réponse est : 6 000 individus

Menacés d’extinction puis protégés, les mustangs ont été qualifiés en 1971 de “symboles vivants de l’esprit d’aventure historique de l’Ouest” par le Congrès des Etats-Unis.

Aujourd’hui, ce sont environ 33 000 de ces chevaux qui vivent en liberté sur les terres américaines, sans oublier les 33 000 autres qui vivent dans des centres fermés gérés par l’Etat.

Plusieurs de ces centres d’accueil où les chevaux peuvent vivre et être soignés affichent déjà complets, et malheureusement, le nombre de chevaux vivant en liberté est devenu trop important. En effet, leur surpopulation peut nuire à l’équilibre écologique de leur environnement.

Une situation que les défenseurs des animaux ont voulu anticiper en demandant la stérilisation des chevaux. Les stérilisations effectuées tardivement ainsi que le recul du nombre d’adoption de mustang ont conduit à la surpopulation actuelle.

Pour solutionner le problème, l’administration gérant les terrains publics fédéraux, le “Bureau of land management” (BLM) n’envisage rien de moins que l’abattage des animaux afin d’en réduire le nombre à environ 6000.

Une décision contre laquelle les défenseurs des animaux s’insurgent avant qu’il ne soit trop tard :

la décision définitive sera prise à la fin de l’année 2008

Sources / En savoir plus :

L’article de Romandie (daté du 31.07.2008)

L’article de France 3 (daté du 31.07.2008)

La réponse est : 74%

Fin 2007, le monde comptait 3.25 milliards d’abonnés à la téléphonie mobile. Et le chiffre ne cesse de grandir.

Pourtant, les mentalités doivent encore évoluer en ce qui concerne le recyclage de ces petits appareils. Avec les offres des compagnies de téléphone, il devient bon marché et courant de changer régulièrement de téléphone pour un modèle plus moderne. Selon un sondage réalisé par la compagnie Nokia, 3 usagers sur 4 laissent s’accumuler leurs portables inusités dans des tiroirs. La plupart des utilisateurs ne savent même pas que les compagnies de téléphones ont un programme de recyclage.

L’étude démontre également que si, parmis les 3 milliards d’utilisateurs, chacun prenait la peine de déposer un seul de ses appareils, c’est 240′000 tonnes de matières premières qui seraient économisées soit une diminution d’émissions de gaz à effet de serre équivalente au retrait de 4 millions de voitures de la circulation !

Il suffit de ramener son ancien téléphone dans un point de vente Nokia, ou de tout autre vendeur de portable pour que celui-ci soit recyclé. Les appareils Nokia, par exemple, sont recyclables de 65 à 80 %. Les matériaux recyclés servent à fabriquer d’autres produits, par exemple, des bancs publiques, de matériaux de constructions de routes ou de puces électroniques.

Suite à cette étude, Nokia a décidé de lancer une campagne de sensibilisation, ainsi que l’ajout de bacs de récupérations dans divers magasins.

Maintenant, vous savez quoi faire avec vos anciens téléphones portables !

Source / En savoir plus :

Un article sur le site Génération nouvelles technologies (08.07.2008)

Un article sur le site Ushuaïa (non daté)

La réponse est : De sables bitumineux.

“Le défi du 21è siècle était de satisfaire le besoin croissant d’énergie de façon non seulement rentable mais aussi durable”.

Ce n’est pas faux, même si c’est Shell qui le dit dans une de ses publicités où est notamment présentée son exploitation des sables bitumineux.

Et pourtant, c’est l’utilisation de cette affirmation qui a valu à Shell sa condamnation pour publicité mensongère. En effet, d’après l’autorité britannique de régulation de la publicité (ASA), “la publicité de Shell utilise le terme «ambigu» de développement durable sans donner d’éléments qui montrent comment Shell maîtrise concrètement ses émissions de CO2″.

C’est l’ONG WWF qui a montré du doigt cette publicité : l’exploitation des sables bitumineux est considéré par les écologistes comme étant “une source d’énergie incroyablement destructrice”, tant par la quantité de gaz à effet de serre qu’elle génère, que par l’impact qu’elle a sur les milieu naturels.

Pour David Norman, responsable de la branche britannique du WWF, cette décision de l’ASA envoie un signal fort aux entreprises et à l’industrie. Le consommateur qui souhaite faire les choix les plus écologiques possibles ne sera pas induit en erreur par des publicités peu claires.

Sources / En savoir plus :

L’article de cyberpress (daté du 15.08.2008)et l’article de Libération (daté du 13.08.2008) sur la condamnation de Shell.

L’article de Libération qui décrit l’exploitation des sables bitumineux au Canada (daté du 29.06.2007)

La réponse est : un bombardement

Depuis début août, des affrontements ont lieux entre la Géorgie et la Russie. Au centre du conflit, l’Ossétie du Sud, petite république séparatiste qui n’est pas reconnue par l’ONU. Attachée au territoire géorgien, ce pays non reconnu souhaite s’en séparer.

En ce moment, la Russie et la Géorgie sont en conflit au sujet de ce territoire. Et les bombardements de ces derniers jours ont été très violent, tuant plus de 14′000 personnes.

Samedi dernier, l’aviation russe a bombardé le parc naturel de Borjomi-Kharagauli, créant un incendie de grande ampleur.

Pour contrer ce désastre, la Géorgie a fait appel à l’aide de la Tuquie, mais la Russie, en patrouille aérienne, n’est pas prête à laisser passer l’aide Turque à travers les frontières.

Ce parc, nommé Borjomi-Kharagauli car il s’étend de la ville de Borjomi à la ville de Kharagauli, est l’un des plus grands parc naturel d’Europe, dans la chaîne du Petit Caucase. Ce parc a une superficie de 5′300 km2, soit 7,6 % de la superficie totale de la Gérogie.

Le parc est couvert de plus de 76′000 hectares de forêt native et sub-alpine. Cet écosystème est l’habitat d’une faune et d’une flore rare. Ce parc fut fondé en 1995 dans le but de préserver la nature de cette région.

A ce jour, un accord de paix a été signé entre la Géorgie et la Russie, cependant les troupes russes sont maintenues en territoire géorgien.

Pour l’instant, aucune information ne circule concernant l’état du parc de Borjomi, ni aucune informations concernant l’ampleur des dégats.

Source / En savoir plus :

La dépèche du 16.08.2008 sur le Monde.fr

Le site officiel du parc naturel de Borjomi-kharaguali (en anglais)

Les dernières nouvelles du conflit entre la Russie et la Géorgie sur le site de la RSR (Radio Suisse Romande) en date du 17.08.2008