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La réponse est : 2 600 millions

En 2002 déjà, l’eau était au cœur des préoccupations mondiales, et les chefs d’état se réunissaient au sommet de Johannesburg pour en discuter. Six ans après, on peut difficilement dire que la situation se soit améliorée : 2,6 milliards d’habitants n’ont pas accès à des sanitaires de base.

Les continents les plus touchés par ce manque sont l’Asie et l’Afrique. Au total, l’OMS et l’Unicef, qui ont mené leur enquête, estiment que 1,2 milliards de personnes ne disposent pas d’accès aux toilettes, et que 884 millions n’ont qu’un accès très limité à des sources d’eau potable. Le problème est d’autant plus grave qu’il est à la source de maladies telles que le choléra, et que 5000 enfants meurent chaque jour dans le monde de diarrhées.

Les objectifs fixés pour le millénaire sont loin d’être atteints, et d’ici à 2015, 700 millions de personnes seraient toujours sans accès à des sanitaires. Un chiffre bien optimiste au vu des progrès trop lents en la matière. Quoi qu’il en soit, nous disposons aujourd’hui de tous les moyens nécessaires pour procéder à l’installation de systèmes d’assainissement des eaux presque partout.

A noter que depuis juin et pendant trois mois, Saragosse (Espagne) célèbre la fête de l’eau. Un événement agrémenté de son lot d’animations, et tout le monde, bien entendu, y est convié.

Source/En savoir plus :

un article du 18 juillet sur vivapresse

un rapport à propos du sommet de Johannesburg en 2002

La réponse est : 21 000 personnes

L’Association médicale canadienne (AMC) est une fédération volontaire regroupant de nombreux médecins et associations médicales. L’organisme est d’ailleurs le porte-parole de la majorité des médecins au Canada.

Selon un rapport de l’AMC, la pollution atmosphérique est très meurtrière. Ce rapport annonce des chiffres effrayants : cette année, au Canada, le nombre de décès imputés à la pollution de l’air s’élèverait à 21′000.

La majeure partie de ces décès serait le résultat d’une exposition chronique s’échelonnant sur plusieurs années. Mais pas seulement puisque 3000 décès surviendront à la suite d’une exposition grave à court terme.

Les personnes les plus touchées restent les personnes âgées de plus de 65 ans. Il semblerait que 80 % des 21′000 décès annoncés feraient partie de cette tranche d’âge. Il est aussi mentionné dans ce rapport que 25 Canadiens de moins de 19 ans décéderont cette année, à la suite d’une exposition à court terme.

La pollution atmosphérique est particulièrement due aux gaz rejetés par les véhicules. Une réglementation stricte sur la performance des moteurs et la composition des carburants a permis, au Canada, une certaine diminution de l’émission de pollution par les véhicules. Pourtant, cette source de pollution reste très préoccupante, compte tenue du nombre de véhicules toujours croissant qui circulent, mais aussi, car de plus en plus de gens conduisent des véhicules utilitaires sports, autrement dit des 4 x 4, qui consomment plus qu’un véhicule “normal” et par conséquent, polluent plus.

Source / En savoir plus :

“L’air qui tue”, sur le site de Radio-Canada (13.08.2008)

L’association médicale canadienne sur l’encyclopédie canadienne en ligne

Sur le site Médiaterre, on trouve des données en chiffres sur le rapport de l’AMC “l’air que l’on respire : Coût national des maladies attribuables à la pollution atmosphérique” (14.08.2008)

La réponse est : 400

400 zones côtières, représentant quelque 245.000 km2 dans le monde, sont asphyxiées par la pollution. Ce phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur. Des chercheurs affirment d’ailleurs que les étendues littorales touchées ont doublées tous les dix ans, depuis les années 60.

Il semble que les écosystèmes aquatiques des zones touchées soient étouffés par le manque d’oxygène dans l’eau. Ce phénomène est dû à des rejets divers dans des zones littorales peuplées, tels que des substances nutritives ou des déversements de phosphate et nitrate issus des engrais.

Cette accumulation de matière organique provoque d’abord une prolifération d’algues qui ensuite se décomposent en microbes et consument l’oxygène présent dans l’eau, privant ainsi les poissons, les crustacés et l’ensemble des organismes végétaux et animaux qui vivent dans les fonds marins, d’une quantité suffisante d’oxygène nécessaire à leur survie. Ces zones deviennent ainsi des zones mortes.

Ce phénomène se produit généralement dans des eaux peu remuées, des mers intérieures, des estuaires, des fjords, etc.

La moitié des zones touchées connaissent ce phénomène une fois par année, lorsqu’en été les eaux sont plus chaudes. D’autres zones sont touchées de manière épisodique, mais dans 8% des zones ce phénomène persiste de façon permanente.

Maintenant, les chercheurs appellent à une gestion appropriée des rejets car, autant les rejets de nitrate que les changements climatiques risquent d’affecter encore plus ces zones mortes. Les changements de circulation des eaux accompagnant les changement climatiques risquent d’augmenter la température des eaux, déclenchant un déclin d’oxygène ainsi que la perte de l’écosystème marin.

Source / En savoir plus :

Sur le site d’actualité international France 24, un article traitant du sujet (15.08.2008) ainsi qu’un autre article sur Radio France Internationale (18.08.2008)

La réponse est : Accra

Les accords de Kyoto prennent fin en 2012 et les négocations pendant la conférence de Bali n’ont concrètement mené nulle part. C’est donc dans un état d’urgence que s’ouvre la troisième conférence, tenue à Accra et à laquelle 160 pays doivent participer.

Le président ghanais a ouvert cette conférence en signalant que l’Afrique serait un des continents les plus touchés par le réchauffement climatique. C’est donc avec une certaine pression que les pays sont censés arrivés à un accord qui sera baptisé “accord de Copenhague”, puisque c’est là qu’ils seront conclus. Dans la mesure où il faut deux ans pour procéder à la ratification complète d’un tel accord, l’échéance pour mettre le traité au point est fixée à décembre 2009. L’objectif principal sera de diminuer de moitié les émissions de CO2 émises dans l’atmosphère d’ici à 2050.



Source/En savoir plus :

un article du 22 août signé par la presse canadienne

yahoo actu reprend un article du 22 août émis par Reuters

La réponse est : les gratte-ciel et ponts

Un appel a été lancé par Michael Bloomberg, le maire de New York, afin que des entreprises du pays fassent des propositions pour concrétiser un ambitieux projet : L’installation d’éoliennes sur les gratte-ciel, les ponts, mais aussi, l’utilisation du fort potentiel des vents de l’océan atlantique face à la ville.

Le maire évoque en particulier le “black-out” de 2003, lorsque le Nord-Est des Etats-Unis ainis qu’une partie du Canada avaient été privé d’éléctricité pendant 24 heures. Afin d’éviter un incident similaire, le maire propose plusieurs programmes très positifs pour l’environnement, afin de diversifier les ressources d’énergies, tel qu’un projet d’installation de panneaux solaires sur toutes les administration, les bâtiments scolaires et les hôpitaux, ou encore l’installation de centrales géothermiques sur les rives de l’Hudson et de l’East River.

Pour l’instant rien n’est encore concrétisé, mais les entreprises ont jusqu’au 19 septembre de cette année pour soumettre leurs propositions.

La ville de New York veut devenir “la première ville durable” du 21ème siècle et prévoit d’atteindre une réduction de 30% des émissions de CO2 d’ici 2030 à l’aide de son plan “pour un New York plus vert et plus grand“. Une grande campagne de publicité donnant des conseils aux habitants afin qu’ils adoptent un geste et une consommation plus responsable a été lancée en 2007.

Source / En savoir plus :

“Des éoliennes sur les gratte-ciel new-yorkais”, article daté du 21.08.2008 sur le site Enviro2b

Un article sur le site Actu-environnement concernant le projet de diminution de gaz à effet de serre, daté du 25.04.2007

La réponse est : 30%

Aux Etats-Unis, faire le lien entre risques sanitaires et proximité des autoroutes pour les établissements scolaires est une première. En effet, l’Université de Cincinnati a récemment montré qu’une école américaine sur trois, soit 30% était installée dans une zone de forte pollution, et notamment à moins de 400m d’un axe de transport majeur.

Ce qui veut dire que 8 800 écoles et six millions d’élèves sont concernés par le problème. Aujourd’hui, certains regrettent que seuls les logements privés aient bénéficiés d’une prise en compte de la qualité de l’air. Pour y remédier,auteurs de l’étude ont d’ores et déjà appelés à élaborer une nouvelle stratégie en ce qui concerne la rénovation des bâtiments scolaires. D’autres états, comme la Californie, interdisent la construction de nouvelles écoles à moins de 168m d’une voie de circulation, ce qui reste tout de même peu.

Source/En savoir plus :

un flash du 18 août par le Figaro ayant pour source l’AFP

un article plus complet du moniteur, publié le 18 août

La réponse est: son empreinte carbone

Le gouvernement japonais souhaite responsabiliser les industriels, commerçants et consommateurs. C’est dans cette idée qu’il invite les fabricants à indiquer sur les emballages, la quantité de CO2 émise jusqu’à ce qu’il atterrisse dans le panier des consommateurs.

Le gouvernement espère ainsi déclencher une prise de conscience, autant chez les producteurs que chez les consommateurs , et que l’un cherchera à diminuer ses émissions alors que l’autre achètera plus écologiquement, privilégiant des produits à faible émissions de CO2.

Mais ceci n’est pas une nouveauté puisque cela a déjà été instauré en France et en Angleterre. Certains super-marchés français fournissent le bilan carbone sur les produits ainsi que le bilan total des achats sur le ticket de caisse. Cependant, cela ne peut donner qu’une idée, car tout les produits ne comportent pas (encore) cette mention.

Pour l’instant, la valeur mentionnée prend en compte l’impact de la fabrication, de l’emballage, la manipulation et le stockage au magasin. A terme, cette mention devrait inclure le bilan du cycle de vie du produit, en partant de l’extraction de la matière première à sa transformation.

Il semblerait qu’actuellement, chaque Français émet en moyenne 3000 kilos équivalent CO2 chaque année, uniquement pour son alimentation.

Si industriels et consommateurs s’entraident dans cette voie, le rôle de l’alimentation dans le réchauffement climatique pourrait être diminué.

Sources / En savoir plus :

Un article sur le site du NouvelObs traitant du sujet (19.08.2008)

Un article sur le site Emballage digest, traitant du sujet, en France (25.06.2008)

Sur le site J’économise ma planète, une explication du cycle de vie d’un produit alimentaire ainsi que des informations sur le réchauffement climatique

La réponse est : Deux bouches

La première image qui vient à l’esprit des cinéphiles, c’est Alien. Sauf que là, on est pas dans un film, mais ça fait très peur quand même. La semaine dernière, deux enfants qui pêchaient ont fait une prise surprenante dans le laf Athabasca (Canada) : une laquaiche aux yeux d’or de 2,5 kg… et avec deux bouches.

Le “poisson mutant” a ensuite été remis à la communauté crie du coin pour le montrer lors d’une conférence donnée par Keepers of the Water (les Gardiens de l’eau). Les Cris sont en effet très inquiets de l’impact de l’exploitation du pétrole sur leur qualité de vie. Ils redoutent que les animaux ne contractent des maladies et que l’eau soit contaminée. Preuve s’il en faut, la petite bébête à deux bouches, qui soit est un cas exceptionnel dû à une malformation génétique “sans cause”, soit a muté à cause de produits toxiques déversés dans le lac.

Les témoins qui ont été interrogés à ce propos affirme qu’il s’agit là de “jamais vu”. Mais qui risquerait bien de se revoir de plus en plus dans les années à venir.

Source/En savoir plus :

un article du 19 août sur radio-canada

une interview du 19 août sur canoe

La réponse est : Avoir d’enfants

“Puissions-nous vivre longtemps et disparaître”, tel est le solgan du Voluntary Human Extinction MovemenT (VHEMT), un mouvement qui croit fermement que la solution aux problèmes actuels réside dans la disparition de l’espèce humaine. Les adhérants ont donc décidé de ne plus faire d’enfants afin que la population mondiale diminue et disparaisse pour que la biosphère puisse se refaire une santé.

Ils se considèrent comme humanistes, soucieux du bien être de la vie sur terre et constate que l’être humain s’est révelé être un parasite avide et amorale bien souvent guidé par l’ignorance. Ils gardent en tête que le moyen d’éviter l’extinction de millions voire de milliards d’espèces de plantes et d’animaux réside dans l’extinction d’une seule autre, l’humain.

Leur but n’est pas directement l’extinction de l’espèce humaine, dans le sens où l’abandon volontaire de la reproduction est leur seul moyen d’y parvenir, ils n’encouragent aucunement au meurtre ou au suicide, mais les partisans de ce mouvement s’accordent à dire qu’ils ne devraient pas faire d’enfants. Ils ne se réjouissent pas des victimes de meutre ou des guerres, mais simplement pensent qu’il est plus juste de ne plus procréer. Ils insistent également sur le fait qu’il ne s’agit pas d’un groupe misanthrope et que le choix de ne pas avoir d’enfants reste personnel.

Aujourd’hui, la population mondiale s’élève à plus de 6,7 milliards et en additionnant les naissances et les morts journalières, on conclut que la population augmente chaque jour d’environ 200′000 personnes. En 1950, la population mondiale s’élevait à plus de 2.5 milliards. La population, en 50 ans a plus que doublée et selon les estimations, nous devrions atteindre les 9 milliards en 2050.

Dans le fond, même si cela peut parraître étrange à certains, la solution de l’abandon volontaire de la reproduction permettrait peut-être de résoudre, ou au moins de ne pas aggraver divers problèmes actuels tels que le manque d’espace vital, la pauvreté ou les pénuries en ressources naturelles.

Cependant, d’autres sites internet mettent en garde contre ce mouvement qui est parfois jugé sectaire.

Sources / En savoir plus :

Le site officiel du VHEMT d’ou la majorité des informations sont tirées, puis le passage réservé à l’écologie

Sur le site Prevensecte, une description du VHEMT

Le site Population mondiale donnant diverses informations chiffrées sur les habitants du monde.

La réponse est :du bauxite

Anil Argawal, le principal gérant de la compagnie minière Vedanta, doit être ravi. La Cour suprême indienne a décidé de lui accorder le droit d’implanter une mine sur la montagne sacrée des Dongria Kondh.

Sterlite, une filiale de Vedanta, y exploitera le bauxite, une matière première dont est issu l’aluminium. Cette histoire ne fait cependant pas l’affaire de tout le monde, et surtout pas de la tribu des Dongria Kondh. Outrés par cette décision, ils ont déjà bloqué une route en construction et ne comptent pas en rester là. A terme, c’est leur mode de vie qui ne sera plus “seulement” menacé mais détruit. Mais là où les intérêts passent…

Source/En savoir plus :

un article du 11 août 2008 sur actulaité-news

La réponse est : Senseurs à ultrasons

Brasov, ville roumaine de 350.000 habitants connaît un problème sérieux avec ses “ours éboueurs” qui ont pris l’habitude de fouiller les poubelles, à la recherche de nourriture.

Cette quête de nourriture a tourné au drame quant un jeune homme a été tué le 1er août dernier par une ourse de 120 kilos accompagnée de ses deux oursons qui déambulait non loin du centre de Brasov.

Face à ces sorties de plus en plus fréquentes, les autorités ont opté pour la mise en place d’un réseau expérimental de senseurs à ultrasons installé au centre historique de la ville. Ce système a en effet pour but de déranger les ours sans les blesser afin de leur faire rebrousser chemin lorsque qu’ils s’aventurent trop près des habitations.

La Roumanie compte entre 6.000 et 6.200 ours bruns, dont 800 dans le seul département de Brasov.

La réponse est : L’Institut des radioéléments

C’est le 25 août 2008 qu’un incident nucléaire a eu lieu à l’institut de radioéléments de Fleurus en Belgique, à environ 40 kilomètres de la frontière française. Ce jour là, de l’iode 131 a été rejeté par la cheminée du bâtiment, se déversant dans la nature.

L’iode 131 est un isotope radiotoxicologique important du fait de sa grande mobilité dans l’environnement et de sa bonne assimilation dans l’organisme. Il se fixe dans le corps principalement sur la glande thyroïde, augmentant les risques de cancers thyroïdiens.

Selon l’institut de radioprotection et de sécurité nucléaire (IRSN), ces rejets ont eu lieu lors d’un transfert de liquide entre cuves. Ce rejet serait de l’ordre de 45 gigabecquerel , quantité “significative” selon l’autorité de sûreté nucléaire (ASN) et l’évenement est classé niveau 3 sur l’échelle internationale des événement nucléaires (INES), ce qui représente tout de même un incident grave.

Les autorités belges ont conseillé aux populations des environs de ne pas consommer de fruits ou légumes de leurs jardins, d’eau de pluie, ou même de lait provenant des fermes alentours.

Des analyses sont effectuées pour constater les dégâts. Actuellement, des échantillons d’herbe pris sur l’environnement directe de l’institut démontrent un taux de contamination anormalement élevé. Cependant, l’institut assure que les employés n’auront pas de conséquences néfastes sur leur santé et que le taux d’iode radioactif dans l’air est très bas.

Mais le parti écologique s’insurge. Selon eux, les mesures prises jeudi 28 août sont trop tardives. De plus, à ce jour, la cause de l’incident et surtout les conséquences ne sont pas encore connues.

Source / En savoir plus :

L’article du 30.08.2008 sur le site de Libération

Un article sur le site Le Vif, au sujet des rejets anormaux d’iode radioactif (29.08.2008)

Sur le site Actualités news environnement, un article traitant du même sujet (30.08.2008)

Des informations plus détaillées sur l’iode 131, sur le dictionnaire de l’environnement.

La réponse est : Une nappe de pétrole

Plus de 2000 manchots de Magellan ont été retrouvés morts et couverts de pétrole dans le sud du Brésil. Ce triste spéctacle a eu lieu sur les quarante plages de Florianopolis, depuis dimanche dernier.

Ce n’est apparemment pas un phénomène rare puisque le centre de tri des animaux sauvages (Cetas) reçoit régulièrement des manchots couverts de pétrole. Ils prennent soin d’eux et lorsqu’ils sont propre et en bonne santé, ils les remettent à la mer, dans un courant qui les ramène d’où ils viennent, en Patagonie. Habituellement, le centre du responsable explique qu’en cette période de l’année ils en accueillent deux à trois par jour, mais ce chiffre, en ce moment est passé à entre 20 et 30. Actuellement, il y a 170 manchots en train de se faire soigner.

La nappe provient certainement d’un navire qui se trouvait en pleine mer, cependant, la nappe n’a malheureusement pas encore pu être localisée. De même qu’aucun navire ne signale une fuite.

Ce phénomène est le deuxième plus grand échouage de manchots connu. Le premier, touchant plus de 1000 manchots a eu lieu début août 2008.

En examinant les lieux de découvertues des manchots, les responsables du centre Cetas ont remarqué que les manchots se sont également échoués sur des plages au nord du Brésil, à 2000 kilomètres de leur trajectoire de migration, emportés par un courant marin plus agité et plus chaud que d’habitude.

Selon une biologiste de l’institut des mamifères aquatiques de Salvador, ce phénomène est lié à la Niña qui est une anomalie thermique des eaux équatoriales de surface. Toujours selon la biologiste Sheila Serra, il s’agirait d’un phénomène naturel et non provoqué par l’homme.

Ceci explique la cause de leur déviation, mais aucune autre information concernant cette nappe de pétrole n’est actuellement disponible.

Source / En savoir plus :

Un article sur le site Cyberpresse, traitant du sujet (28.08.2008)

Un article sur le site Romandie, traitant du même sujet (28.08.2008)

Un article sur le site de TF1 parlant de ce phénomène (13.08.2008)

La réponse est : Des chutes de pression

Les chauves-souris entrent très rarement en collision avec des structures fabriquées par l’homme, puisqu’elles détectent les obstacles grâce à l’écholocation. Cependant, une surmortalité de ces mammifères a été recemment constaté à Alberta au Canada.

Suite à la découverte de nombreux cadavres aux pieds des éoliennes, étude a été lancée et publiée dans la revue Current Biology, des éléments d’explications sont apportés : Il semblerait que 90 % des chauves-souris retrouvées soient mortes à la suite d’hémorragies internes causées par une soudaine chute de pression à proximité des pales des éoliennes. Les chauves-souris retrouvées mortes présentent également de graves lésions de leur système respiratoire, appelé barotraumatisme.

Un barotraumatisme survient lorsqu’il y a une difficulté d’adaptation entre la pression d’air à l’intérieur d’une cavité du corps et la pression externe.

Malheureusement, ce phénomène de chute de pression qui se produit aux alentours des éoliennes est indétectables par les chauves-souris.

Erin Baerwald, chercheur à l’université de Calgary à Alberta, au Canada indique qu’il n’y a pas de moyen de réduire la chute de pression des éoliennes sans en diminuer fortement leur usage. Cependant, les chauves-souris étant plus actives lorsque le vent est faible, une stratégie pourrait consister, lors de la période de migration des chauves-souris, à augmenter la vitesse minimal du vent qui enclenche les turbines et fait fonctionner les éoliennes.

Les chauves-souris qui migrent sont les principales victimes. Leur perte pourrait avoir un impact important sur l’écosystème. En effet, ces chiroptères se nourrissent principalement d’insectes dont certains sont nuisible à l’agriculture.

Source / En savoir plus :

Sur le site du Journal de l’environnement, un article traitant de ce sujet (27.08.2008)

“Les chauves-souris subissent la pression des éoliennes”, sur le site Enerzine (27.08.2008)

La réponse est: Peau d'ours brun

L'association PETA (People for Ethical Treatment of Animals) a pour objectif de protéger les droits de tout les animaux. Leur combat actuel concerne les célèbres bonnets des gardiens de Buckingham palace, à Londres.

Ce couvre chef très apprécié des touriste est fabriqué avec des poils d'ours bruns. C'est une tradition vieille de plus de 200 ans. Chaque année, la garde royale nécessite 50 à 100 bonnets supplémentaires.

L'association PETA avait déjà, par le passé, proposé de remplacer les poils d'ours par des poils de synthèse, mais à l'époque, le ministère avait déclaré que cela ne pourrait pas convenir, car le poil synthétique est moins résistant que le poil d'ours. Il semblerait aussi que cette tradition est conservée en partie pour les touristes qui sont nombreux à se déplacer chaque jour pour admirer la relève de la garde.

Cependant, nombreux sont horrifiés que l'Angleterre, pays qui a interdit l'élevage destiné à la production de fourrure, cautionne le massacres des ours au Canada et importent les fourrures pour en faire des bonnets.

Le ministère de la défense à assuré que la secrétaire d'état rencontrerait l'association PETA cette semaine pour trouver un accord qui, nous l'espérons, sera en faveur des ours bruns.

http://www.petafrance.com/feat-canada_bears.asp
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/08/31
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/08/31/01011-20080831FILWWW00115-gb-le-bonnet-a-poil-d-ours-menace.php

C'est une tradition vieille de 200 ans dont peu d'entre nous se doutent : les fameux bonnets portés par les gardes du palais de Buckingham à Londres, et très appréciés des touristes, sont faits en poil d'ours bruns du Canada !

Ce bonnet avait été adopté en 1815 par l'armée britannique après la bataille de Waterloo, pour marquer la défaite des gardes impériaux français, qui portaient un bonnet équivalent. Selon le quotidien The Independent, il faut chaque année, entre 50 et 100 nouveaux bonnets à poil pour les cinq régiments d'infanterie des gardes de la reine. Soit entre 50 et 100 ours tués chaque année à des fins esthétiques et traditionnelles.

La réponse est: Roumanie

C’est ce mois-ci que débute la construction de la plus grande ferme éolienne terrestre d’Europe, en Roumanie.

C’est pourtant une compagnie d’électricité tchèque, CEZ, qui est à l’origine de ce projet. Il semblerait que l’entreprise a du mal à implanter l’énergie éolienne dans son pays d’origine, où des installations pilotes de première génération n’ont pas données satisfaction, jugées trop bruyantes par les riverains et les élus locaux, qui s’alarment également de la dégradation du paysage.

Les Roumains n’ont pas été aussi réticents que les Tchèques, accueillant à bras ouverts ce projet d’ampleur. La ferme devrait couvrir plusieurs centaines d’hectares dans cette région peu peuplée, mais elle représentera des bénéfices importants aux populations locales, par le loyer qu’elles toucheront pour la location de leurs terres.

Le site présente des conditions idéales pour la construction de cette ferme. Sa capacité devrait monter à 600 megawatts grâce à l’installation de 240 éoliennes de plus de 100 mètres de haut et devrait, en 2010, fournir plus d’un tiers de l’énergie que nécessite la Roumanie.

Mais l’ambition de la plus grande compagnie d’éléctricité d’Europe centrale ne s’arrête pas là puisque CEZ prévoit de produire 1000 MW d’énergie éolienne d’ici à 2020, avec environ 80 projets en cours.

Source / En savoir plus :

Un article sur le site du Monde traitant du sujet (02.09.2008)

Un article sur le site Actu-environnement traitant du même sujet (28.08.2008)

La réponse est : Gustav

Lundi matin, les pluies torrientielles et des vents violents se heurtaient à la Nouvelle-Orléans et à la Louisianne, deux états qui furent particulièrement touchés, il y a trois ans, par le dévastateur ouragan Katrina. Cette fois-ci, l’ouragan s’appelle Gustav et il est attentivement surveillé afin d’éviter le drame de 2005.

Les météorologues annonçait un ouragan de type 3, sur une échelle de 5, indiquant un ouragan intense, mais par la suite, l’ouragan s’est annoncé moins intense que prévu et a donc été rétrogradé au type 2, ouragan de type moyen.

Pourtant, lorsqu’il a été repéré, il avait tout pour devenir le plus gros ouragans du siècle. Né vers Saint-Domingue, il a traversé le Golf du Mexique et continue sa trajectoire

Cependant, d’importantes mesures de précautions ont étés prises. Là-bas, tout le monde se souvient bien du passage de Katrina et beacuoup de gens sont encore traumatisés par son passage, en 2005. De plus à cette époque, la réaction du gouvernement avait été très lente et largement condamnée.

Dans le soucis d’éviter un maximum de morts, près de deux millions de personnes ont été évacuées avant l’arrivée de Gustav. Selon les médias américains, il s’agit de la plus grande évacuation de l’histoire des Etats-Unis.

Cependant, si Gustav n’est pas une immense catastrophe aux Etats-Unis, il l’est bel et bien dans les Caraïbes où, par exemple à Cuba, avec ses vents à 350 kms/h, il a ravagé des milliers de logements et bâtiments ainsi que des plantations et des récoltes.

Source / En savoir plus :

Un article sur le NouvelObs parlant de Gustav (26.08.2008)

Un article sur Science actualités (01.09.2008)

Un article sur le site Romandie traitant du même sujet (03.09.2008)

L’article sur le site du Grand Soir sur le passage de Gustav à Cuba (04.09.2008)

Les échelles d’intensité cycloniques

La réponse est : 2050

Les 21 glaciers encore existant dans les Pyrénées auront tous disparu avant 2050 en raison du réchauffement climatique, anticipe une étude de chercheurs universitaires espagnols.

“La montée progressive de la température –un total de 0,9 degré celsius de 1890 jusqu’à maintenant– confirme que les glaciers pyrénéens disparaîtront avant 2050, selon les experts”, explique vendredi un site officiel d’informations scientifiques espagnols, SINC.

Cette disparition est la conséquence du “réchauffement climatique que nous sommes en train de vivre” a commenté le professeur de l’Université de Cantabrie, Juan José Gonzalez Trueba qui a dirigé l’étude.

“Les hautes montagnes sont des espaces particulièrement sensibles aux changements climatiques et environnementaux et dans cet espace, l’évolution des glaciers (…) est un des indicateurs les plus efficaces pour mettre en évidence le réchauffement global que nous vivons actuellement” a rajouté le scientifique.

Le recul des glaciers pyrénéens n’est cependant pas un phénomène nouveau, puisque un premier processus de dégel pour les petits glaciers sur ce massif a pu être détecté entre 1750 et le début du 19e siècle.

La réponse est : 15 000

Le secteur de l’agriculture est le principal consommateur d’eau douce, cet or bleu qui, si la gestion n’est pas rapidement amélioré, risque rapidement de nous faire défaut.

Plus de 70 % de tout les prélèvements d’eau douces dans les lacs, nappes phréatiques et fleuves du monde sont destinés à l’agriculture.

Utiliser l’eau de manière rationnelle est un enjeu de taille car eau veux dire nourriture. Et la population mondiale augmentant constamment, les besoins en nourriture et en eau sont de plus en plus importants.

Et la viande utilise une quantité incroyable d’eau qui pourrait servir à produire plus de nourriture, en l’utilisant non plus pour l’élevage mais pour la production de céréales ou de légumes.

Suite à une étude ordonnée par la FAO (Food and Agriculture Organization of the United Nations) la production d’un kilo de viande de bœuf nécessite entre 13′000 et 15′000 litres d’eau, alors que pour la même quantité de blé, 1000 à 2000 litres d’eau sont nécessaires.

Un bon steak de bœuf fait certainement plaisir à de nombreuses personnes, mais la viande apporte de nombreux problèmes. La surconsommation présente des risques liés à la santé, mais de plus, la production de produits animaliers est très polluante. L’élevage seul représente 18 % des émissions mondiales de CO2, ce qui veux dire une contribution au réchauffement global plus forte que celle des transports.

Mais encore, 40 % de la production mondiale de céréales sert à nourrir le bétail. Les zones d’élevages étant insuffisante, des forêts sont parfois défrichées pour répondre à la demande.

La meilleure solution constituerait en une répartition plus équilibrée de la consommation. Une diminution de la ration carnée dans les pays riches, où il y a excès, et augmentation dans les pays pauvres, où il y a carence et où le manque de protéine animale qui n’est pas compensé fait que les gens sont en malnutrition.

Source / En savoir plus :

“La pénurie d’eau croissante nécessite un sursaut” sur le site officiel de la FAO (22.03.2007) ainsi que l’article “Utiliser l’eau de manière rationnelle” (avril 2000)

“Le vrai-faux déclin de la viande” sur le site du Monde (22.09.2007 - mis à jour le 07.09.2008)

La réponse est: 20 %

Au cours de ces derniers mois, le pape Benoît XVI s’est, à plusieurs reprises, déclaré en faveur de la protection l’environnement. Et il semblerait que l’état dont lequel il est souverain, le Vatican, va passer des paroles aux actes.

En 2007, les 27 états membres de l’Union Européenne se sont engagés à ce que les énergies renouvelables, qui actuellement constituent 7% de la consommation énergétique globale, passe à 20 % d’ici 2020. Une part minimale de 10 % de biocarburants doit être appliquée.

Et c’est là que le Vatican intervient, désireux d’être le premier états européen à appliquer cet engagement. Le premier chantier consistera en l’installation de 2′400 panneaux solaires sur le toit d’un bâtiment. Des écrans réfléchissants seront installés pour en augmenter la puissance. L’énergie ainsi captée pourrait atteindre 300 MWh par an. L’état étudie également la possibilité d’introduire d’autres sources d’énergies renouvelables telles que des éoliennes.

Belle initiative de la part du Vatican, cependant, cet état a encore de nombreux progrès à faire pour protéger l’environnement. Par exemple, les infrastructures de tri sélectifs ne sont pas répandues partout. Le pape a même reçu plusieurs automobiles électriques, mais elles ne circulent pas étant donné qu’il n’y a pas de prises électriques adaptées à la recharge de ces véhicules.

Enfin, le Vatican reste un micro-état dont la capacité de mise en place d’énergies alternatives reste limitée.

Source / En savoir plus :

Sur le site Enviro2b, un article parlant de l’engagement des 27 états européens à passer à 20% d’énergies renouvelables (24.01.2008)

“Le Vatican veux capter l’énergie qui vient d’en haut” sur le site la Chaîne verte (03.09.2008)

“Le Vatican veut être numéro 1 en Europe pour les énergies renouvelables” sur le site Ecolopop (29.08.2008)

La réponse est : Construction de digues

En février dernier, nous avions publié un article parlant de la mer d ‘Aral, qui après avoir connue une baisse de plus de 70 % de son niveau, voit désormais sa superficie augmenter. Cette catastrophe est le désastre orchestré par l’homme le plus grave du 20ème siècle.

Grâce à une digue construite par la Banque mondiale, sur plus de 13 kilomètres de long, la partie nord de la mer d’Aral revient à la vie. L’eau et les poissons reviennent dans cette partie qui était “morte” depuis environ 30 ans.

Au début des années 60, les autorités soviétiques avaient condamnés la mer d’Aral en détournant les eaux de l’Amou-Daria en Ouzbékistan et du Syr-Daria au Kazakhstan qui l’alimentaient, ceci pour irriguer les cultures de coton. S’en est suivi une diminution fulgurante du niveau de la mer, ainsi qu’une salinisation en constante augmentation.

Mais depuis la construction de la digue Kokaral, la petite mer, partie nord de la mer d’Aral, a vu sa superficie doubler et l’écosystème reprend doucement ses forces. Avec la montée du niveau de la mer, la salinité diminue et permet ainsi aux poissons, qui avaient tous disparus, de reprendre leur territoire.

La ville d’Aralsk qui, il y a à peine trois ans, se trouvaient à 100 kms de la mer entrevoit désormais la mer à l’horizon. Cependant, il faudra attendre la construction d’une deuxième digue, dont la construction devrait débuter en 2009, pour que la ville puisse à nouveau entendre le bruit des vagues.

Cependant, la grande mer, au sud semble condamnée et devrait à terme se séparer en plusieurs petits lacs salés et sans vie.

Source / En savoir plus :

“La mer d’Aral revit ! “ sur le site Asie-centrale. (27.06.2008)

Un article sur le site Russomania qui parle de la construction de la digue qui doit sauver la mer d’Aral (août 2005)

L’article Greenquizz du 07.02.2008 traitant de la mer d’Aral

La réponse est : Ike

C’est malheureusement la saison des ouragans, qui semblent tous plus violents les uns que les autres.

Seulement une semaine après le passage de Gustav, l’ouragan qui avait dévasté l’ouest de l’île de Cuba, c’est maintenant Ike, qui dévaste le centre et l’est de l’île.

Dans la nuit de dimanche à lundi, Ike a frappé le nord-est de Cuba. Il s’est ensuite déplacé d’est en ouest, frappant la presque totalité de l’île. C’est à nouveau le même tableau d’arbres arrachés, de bâtiments détruits, de rivières en crues et de rues inondées.

Ike est la 4ème dépression majeure à toucher l’île en trois semaines et il semblerait qu’il suive plus ou moins la même trajectoire que Gustav qui, après être passé par les Caraïbes, se dirige vers le Mexique et le sud des Etats-Unis.

A l’origine, un ouragan se forme quand plusieurs conditions sont réunies : une eau tiède d’une température supérieure ou égale à 26,6 degrés sur une cinquantaine de mètres d’épaisseur, une quantité suffisante d’humidité dans l’atmosphère, et une perturbation tropicale produisant des vents tourbillonnants.

Certains ouragans sont capable de libérer une force aussi puissante que 10 fois la bombe d’Hiroshima

Cela reste un phénomène naturel, mais on peut se demander si le réchauffement climatique ne contribue pas à l’augmentation de la force et de la quantité d’ouragans qu’il y a chaque année.

Source / En savoir plus :

“Cuba en alerte maximale face à la tempête tueuse” sur le site de TF1 (08.09.2008)

“L’ouragan Ike frappe l’ouest de Cuba” sur le site du NouvelObs (09.09.2008)

“Ouragans, typhons, cyclones : jusqu’à dix fois la puissance d’Hiroshima” sur le site de l’Internaute (01.09.2008)

La réponse est : Enfouies

Le géant suédois de l’énergie, Vattenfall, a inauguré mardi la première centrale à charbon dont les émissions de dioxyde de carbone seront enfouies dans le sol. C’est la première centrale à fonctionner de cette manière, mais l’idée n’est pas nouvelle.

Selon Vattenfall, cette centrale fonctionne à l’aide d’un procédé de combustion innovateur nommé “oxyfuel”. Seul du CO2 est dégagé. Il est capté, liquéfié et envoyé dans des caves à gaz naturel, à de très grandes profondeurs.

Pour Tuomo Hatakka, patron de Vattenfall pour l’Europe centrale, cette centrale qu’il estime propre, ouvre un nouveau chapitre de l’histoire industrielle. De plus, il affirme que le CO2 est enfoui pour toujours et qu’il n y a pas de risque de réchauffement du sous-sol.

Mais est-ce vraiment une bonne idée ? Certains défenseurs de l’environnement restent quelque peu perplexes. Le gaz une fois enfoui, des fuites peuvent survenir à tout moment à cause d’une pression trop forte. Ces fuites peuvent avoir un impact dangereux si elles se produisent dans des régions peuplées.

Il semblerait que l’entreprise Vattenfall parle énormément de centrales propres, mais n’hésite pourtant pas à continuer l’implantation de centrales conventionnelles, donc polluantes.

De plus, Greenpeace Allemagne déclare que la technique “oxyfuel” dite innovente demande la combustion de plus de charbon pour la même quantité d’électricité produite ce qui représente une augmentation des coûts et donc un sérieux obstacle à la viabilité des centrales.

D’autres associations déclarent que cette technique peut servir de transition en attendant de meilleures solutions pour un avenir durable.

Cependant, les experts de l’ONU recommandèrent tout de même l’enfouissement du CO2 dans les sols pour s’en débarrasser, lors de la conférence de l’ONU sur les changements climatiques qui a eu lieu à Montréal en 2007.

Source / En savoir plus :

Sur le site Planète danger, un article sur l’enfouissement du CO2 à très grande profondeur (13.11.2007)

Un article de l’Express traitant de la nouvelle centrale Vattenfall (09.09.2008)

La réponse est : Politique environnementale

Le fonds souverain norvégien a annoncé, mardi 9 septembre, son retrait du groupe minier anglo-australien Rio Tinto, en raison des risques que fait peser l’entreprise sur l’environnement. Le gouvernement norvégien accuse en effet Rio Tinto d’être impliqué dans l’exploitation de la mine Grasberg en Indonésie, qui rejette des produits toxiques dans la rivière voisine selon plusieurs ONG. “Il n’y a aucun signe que les pratiques de l’entreprise changeront”, a déclaré le ministère des finances.

Le fonds de pension public norvégien, créé pour préparer l’après-pétrole, est un des plus importants au monde. Fin juin, il capitalisait 251,8 milliards d’euros. Sa participation dans Rio Tinto s’élevait à 650 millions d’euros fin 2007. En revanche, Oslo a décidé de conserver sa participation dans Monsanto, estimant que sa présence dans le groupe semencier lui avait permis d’influencer positivement les pratiques du groupe. Une trentaine d’entreprises dont Boeing ou Wal-Mart figurent sur la “liste noire” du fonds norvégien dont l’originalité et d’évaluer l’éthique des entreprises où il investit.

Source / En savoir plus :

Site officiel de la Norvège

La tribune

La réponse est : La France

Les pesticides sont des produits chimiques utilisés pour lutter contre les organismes nuisibles à l’agriculture. Ce n’est pas quelque chose qui est apparu avec l’ère industrielle mais qui est connu depuis l’Antiquité.

L’usage des pesticides, il ne faut pas l’oublier, a permis une maîtrise de la production alimentaire. Mais pas seulement puisqu’ils furent utilisés dans la lutte contre les insectes vecteurs de maladies et ils ont réussit leurs missions, permettant de limiter la propagation, voire d’éradiquer de nombreuses maladies parasitaires.

Cependant, depuis 50 ans que les pesticides sont utilisés en masse et leur composition étant toujours plus nocive, ils se dispersent dans l’environnement et contaminent les sols, les eaux, l’atmosphère ainsi que les aliments, représentant donc des risques pour la nature et pour la santé. Et à ce jeu, la France est le numéro un de l’Europe.

Le 1er septembre, une nouvelle règlementation est entrée en vigueur afin d’harmoniser les limites appliquées aux résidus présents dans l’alimentation. Le gouvernement français a d’ailleurs déclaré vouloir réduire de 50 % l’utilisation de pesticides sur son territoire d’ici 2018.

Le gouvernement souhaite non seulement réduire les quantités utlisées mais désire également faire baisser l’intensité des produits qui avait tendance à devenir de plus en plus forts, ces dernières années.

Source / En savoir plus :

Le site de l’Obervatoire des résidus de pesticides en France

Un article sur le site Notre Planète parlant de la nouvelle règlementation (04.09.2008)

Un article sur le site de la Tribune, parlant des intentions du gouvernement français (non daté)