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L’Arctique est la région qui entoure le pôle Nord, à l’intérieur et aux abords du cercle polaire Nord. Le cercle polaire Arctique marque habituellement la limite de cette région et s’arrête en principe là où le soleil ne se couche pas en été. Une autre démarcation se base sur d’autres données : la courbe isotherme des 10°C en juillet, qui marque la limite au-delà de laquelle les arbres ne poussent plus.

L’Arctique est constituée principalement d’un océan gelé (la banquise) bordé de toundra. Le climat peut être très différent d’un endroit à l’autre mais reste dans l’ensemble très froid. Les hommes et les animaux ont su s’adapter à ces conditions extrêmes où la végétation est très rare voire inexistante et où l’hiver dure environ 9 mois, avec pour certaines régions 6 mois sans soleil.

L’environnement de l’Arctique souffre d’un réchauffement atmosphérique plus rapide que le reste de la planète principalement à cause de gaz à effet de serre et autres polluants atmosphérique à longue durée de vie. Plus qu’au reste de la terre, une diminution des émissions bénéficierait directement aux pôles, qui ont un rôle clé dans l’équilibre physique, chimique et biologique de la planète.

Le réchauffement climatique dans cette région pourrait libérer l’océan de la glace pendant l’été. L’accès à de grandes réserves de pétrole et de gaz encore inexploitées pourrait être facilité selon les scientifique. Les pétroliers ont entendu cette nouvelle qui leur permettrait de forer afin de puiser ces ressources.

Voilà un danger supplémentaire pour l’Arctique. Une exploitation abusive pourrait causer beaucoup de tort à cette région déjà très touchée par le réchauffement climatique. Une marée noire est difficilement contrôlable dans une région pareille. Une contamination des sols et des eaux à long terme pourrait s’ensuivre.

Sans compter que si de nouvelles réserves de pétrole sont exploitées, de l’essence sera sur le marché et les gaz à effet de serre continuent d’être libérés dans l’atmosphère et contribueront au réchauffement climatique et à la fonte des glaces. Un vrai cercle vicieux.

Sources / En savoir plus :
Informations générales sur l’Arctique sur le site l’Institut polaire
“Pollution atmosphérique en Arctique : origines et conséquences” sur le site du CNRS, la brève du 16.03.07
“L’écosystème de l’Arctique menacé” sur le site de Ushuaïa

C’est sur les îles qui ont inspiré à Darwin sa théorie de l’évolution qu’a été récemment découverte une nouvelle espèce d’iguane.

Jusqu’à présent considéré comme une curiosité de la nature, l’iguane rose a maintenant le statut d’espèce à part entière, et très rare de surcroît.

Mais “l’iguane rosada” qu’on ne trouve qu’aux Galápagos n’est pas seulement une espèce de plus.

En effet, il existe aux Galápagos deux grandes catégories d’iguanes : les terrestres et les marins. Leurs lignées se seraient séparées il y a plus de 10 millions d’années, bien avant que l’archipel ait sa forme actuelle.

Et l’iguane rose a beau être un iguane terrestre, ses gènes et ses caractères apparents le distinguent des autres iguanes, expliquent les chercheurs.

D’après les estimations scientifiques, “la lignée du rosada a divergé il y a très longtemps, à une époque où certaines îles n’étaient pas encore formées. Ce qui est très surprenant, c’est que l’iguane rose ne vive actuellement sur un seul volcan qui n’est pas le plus vieux de l’île Isabela. C’est une énigme, reconnaissent Gentile et ses collègues dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (édition anticipée en ligne)”.

Un mystère qui fait de l’iguane rose la plus ancienne preuve de divergence entre espèces aux Galápagos.

Autant de raisons de le protéger et de l’étudier.

Sources / En savoir plus :
La news de Yahoo (datée du 06.01.2009).
L’article du Nouvel Obs (daté du 06.01.2009).
L‘article de l’édition suisse de 20 minutes (daté du 06.01.2008).

La présidence des Etats-Unis d’Amérique par George W. Bush n’a pas été marquée par des actions environnementales fortes.

Toutefois, à l’approche de la fin de sa présidence, la Maison Blanche a annoncé il y a quelques jours que M.Bush a créé une zone océanique protégée. Il s’agit de la surface marine protégée la plus vaste au monde : elle représente environ 505 000 kilomètres carrés situés dans l’océan Pacifique.

La création de cette zone aura pour conséquence le classement de trois sites en “monuments marins” qui seront protégés totalement afin de préserver leurs ressources naturelles exceptionnelles. Le premier site est la Fosse des Mariannes, la fosse océanique la plus profonde connue qui abrite le seul cratère de soufre en ébullition sur Terre, et des massifs coralliens des îles Mariannes. Le deuxième et le troisième site sont respectivement l’Atoll rose situé à l’extrémité est des Samoa américaines, et un archipel isolé du Pacifique, tous deux étant des sites importants très riches en faune.

Si cette action environnementale prise par George w. Bush est surprenante car elle arrive au terme d’un mandat qui n’était pas tourné vers la protection de l’environnement, de nombreuses organisations de protection de l’environnement ont néanmoins salué ce classement car il permettra une protection effective de cette zone marine du Pacifique.

Sources/En savoir plus :
Article sur le site de L’express
Article sur le site du Figaro

BisonVert.net est un site français permettant de trouver un conducteur ou des passagers en vue de co-voiturage. Le site est simple d’utilisation. Il suffit de mentionner la date du déplacement souhaité, si vous recherchez des passagers ou un conducteurs et le lieu de départ et de destination.

Le co-voiturage c’est lorsque l’on partage une même voiture entre plusieurs personnes effectuant les mêmes trajets. Les frais liés au transport sont partagés entre tous ceux qui sont dans la voiture. Le co-voiturage est souvent pratiqué entre collègues, pour se rendre sur le lieu de travail.

Même si on peut penser que le co-voiturage enlève une certaine liberté, il y a beaucoup d’avantage à le pratiquer. Cela permet de réduire les frais de déplacement (essence, usure du véhicule), cela permet parfois de faire de nouvelles rencontres et de passer un moment agréable en compagnie des autres co-voiturés, pouvoir partager le volant si quelqu’un est fatigué,mais surtout de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et réduire les embouteillages et toutes les nuisances automobiles comme le bruit ou les accidents. Car cinq personnes dans une voiture au lieu de cinq personnes dans cinq voitures, l’avantage est vite calculé : quatre voitures en moins sur la route.

Cette démarche va dans le sens de l’engagement qu’a pris la France de maintenir d’ici à 2012 ses émissions à leur niveau de 1990. La France est responsable de 2% des émissions mondiales avec, chaque année, plus de 550 millions de tonnes de gaz à effet de serre émis. Si aucun effort n’est fourni, il est prévu que les émissions grimpent de 10% en raison notamment de l’augmentation des transports routiers et des consommations de chauffage et de climatisation.

Dans des cas comme le transports routier, l’état ne peux qu’imposer des limites, c’est à nous, consommateurs, de changer notre comportement et d’aider l’état à atteindre les objectifs fixés pour le bien de notre environnement et de notre avenir.

Sources / En savoir plus :
Le site officiel de BisonVert
Le co-voiturage sur le site Eco-malin
“La réduction nécessaire des gaz à effet de serre en France” le constat du WWF

Le 5 juin 2007, une patrouille aérienne a constaté que le cargo Vytautas trainait dans son sillage une nappe d’hydrocarbures de 37 km de long à proximité de la Bretagne.

L’armateur et le capitaine du navire Vytautas, ont été condamnés deux fois suite à cette pollution.

La première fois, c’est un tribunal lituanien qui les a condamné à payer 22 634 € pour “imprudence”.

Mais le procureur du tribunal de Brest (qui n’avait en outre pas reçu toutes les pièces de ce premier jugement comme l’exige la réglementation internationale) a jugé la peine “insuffisamment dissuasive”.

Le 6 janvier 2009, l’armateur et le capitaine du cargo ont été reconnus coupables de pollution volontaire par hydrocarbures.

A ce titre, ils devront payer 700 000 € d’amende.

En tout, l’armateur et le capitaine devront débourser 1 000 000 €, car aux 700 000 € d’amende viennent s’ajouter 30.000 € à verser aux associations d’environnement.

Sources / En savoir plus :
L‘article du journal Libération daté du (07.01.2009)
L‘article du blog Brest ouvert (daté du 08.01.2009)

Johan Kergoat et Rémi Plouhinec sont deux jeunes bretons qui ont installé la seule ferme d’élevage de coraux existant en France. Cette ferme se situe à Camaret dans le Finistère dans les anciens ateliers de la marée.

A partir du corail-mère, des boutures sont réalisées puis au bout de 6 mois, elles sont commercialisables. Durant cette période, les boutures de corail sont placées en bassins d’eau de mer chauffés par des lampes et dans lesquels le biotope est reproduit au plus proche.

Les jeunes fermiers y élèvent 80 espèces de coraux différentes, parmi lesquelles des espèces très rares, pour les commercialiser ensuite aux animaleries et aux particuliers ayant des aquariums d’eau de mer.

L’élevage de corail permet de protéger l’environnement en préservant du pillage la barrière naturelle de corail. En effet, les récifs de corail sont menacés par des méthodes de pêche destructives mais également par la pollution et le réchauffement climatique. Or, les coraux sont l’habitat de nombreuses espèces marines dont l’avenir est directement lié à celui des récifs de corail.

Sources/En savoir plus :
Reportage vidéo “Une ferme d’élevage de coraux” sur le site Maxisciences
Site Internet de la ferme de corail

Une jeune étudiante anglaise de 21 ans, Emily Cummins, a inventé un réfrigérateur portable fonctionnant à l’énergie solaire et conçu à partir de matériaux de récupération. Cet objet a été fabriqué dans l’abri de jardin de son grand-père et dans le cadre de ses activités scolaires.

Ce réfrigérateur, qui maintient les aliments à une température d’environ 6°C, fonctionne pendant plusieurs jours en utilisant l’évaporation. Il est composé de deux cylindres coulissant l’un dans l’autre. Le cylindre intérieur est en métal tandis que celui de l’extérieur, qui est percé d’ouvertures, peut-être fabriqué en n’importe quel matériau. L’espace entre les deux cylindre doit être rempli de sable, de laine ou de terre, un matériau qui peut être imbibé d’eau.

Lorsqu’il fait beau, le soleil chauffe cet espace et fait s’évaporer l’eau qui entraîne avec elle une partie de la chaleur, permettant de maintenir l’espace du cylindre intérieur à une température d’environ 6°C.

A ce jour, il est utilisé en Namibie où il améliore la vie de milliers de gens en maintenant lait et viande au frais. Elle souhaite maintenant obtenir un brevet et développer un modèle de réfrigérateur portable plus sophistiqué, utilisable lors de campagnes médicales dans les pays chauds.

Emily Cummins, d’ailleurs surnommée “Fridge Lady” en Namibie, a déjà été récompensée dans le passé pour une autre invention : un presse tube de dentifrice destiné aux personnes souffrant d’arthrite.

Sources / En savoir plus :
L’article de Maxisciences (08.01.2009)
Le site officiel de Emily Cummins (en anglais)

On entend beaucoup parler des agrocarburants, et de plus en plus de véhicules sont équipés de moteurs qui peuvent fonctionner avec ces carburants à base de différentes plantes.

Cependant, c’est une belle performance technique qui a eu lieu le 7 janvier dernier. En effet, c’est la première fois qu’un Boeing 737 a pu voler grâce à un mélange de carburant traditionnel et de carburant à base de plantes (algues et jatropha).

Il faut savoir que les avions sont plus exigeants que les voitures, notamment parce que les températures sont très basses en altitude et que les agrocarburants peuvent geler.

Au delà de ces caractéristiques, le kérosène à base d’algues et de jatropha intéresse sans doute aussi l’aviation parce qu’on ne lui adresse pas (pour l’instant du moins) les mêmes reproches qu’aux agrocarburants plus “classiques” (culture qui concurrence l’agriculture alimentaire notamment).

Les performances du “kérosène vert” ont l’air prometteuses, mais c’est aussi la façon de le produire à grande échelle qui fera du carburant à base d’algues un concurrent vraiment écologique au pétrole… ou pas.

Sources / En savoir plus :
L’article du blog les énergies de la mer (daté du 12.01.2008)
L’article du site Tour Magazine (daté du 09.01.2008)
L’article du Monde (daté du 02.01.2008)

En décembre dernier, le Conseil et le Parlement européens étaient parvenus à un accord pour interdire l’utilisation d’une vingtaine de substances dangereuses.

C’est pour avaliser ce compromis que le Parlement européen a décidé hier de bannir 22 substances dangereuses entrant dans la composition des herbicides, fongicides et insecticides. En effet, il a voté une législation durcissant la règlementation sur l’utilisation des pesticides qui sont considérés comme dangereux pour la santé humaine et animale mais aussi pour l’environnement.

Les députés européens ont adopté deux lois qui mettront en place des restrictions pour l’utilisation des pesticides dans les 27 pays membres de l’Union européenne. Plus précisément, la première loi encadrera la production et la commercialisation des pesticides, alors que la deuxième loi limitera leur usage abusif, notamment dans l’agriculture.

L’objectif principal de cette nouvelle règlementation est de garantir un niveau élevé de protection à l’égard des consommateurs. C’est pourquoi la mise sur le marché et l’utilisation des substances cancérigènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction sera strictement interdite.

Ce système durcissant les conditions d’utilisation des pesticides entrera en vigueur dès 2009 et permettra ainsi de protéger l’environnement et la santé humaine.

Sources/En savoir plus :
Article du Monde (daté du 13.01.09)
Article d’Actu-Environnement (daté du 13.01.09)

Située au sud-ouest de l’océan Pacifique, l’île australienne de Macquarie fait 34 km de long sur 5 km de large. La conservation géologique de ce site est d’une importance majeure. Il s’agit du seul endroit sur terre où les roches provenant du manteau terrestre (la couche située entre le noyau planétaire et la croûte terrestre) s’élèvent au-dessus du niveau de la mer. On y trouve de remarquables roches.

Les chats ont été introduits sur l’île au 19ème siècle par des marins. Ils vivaient aux dépens des lapins également importés sur l’île. Mais, dans les années 70 une maladie a anéanti la population de lapins. C’est ainsi que les chats ont commencé à s’attaquer aux oiseaux locaux. Finalement, dans les années 80, des défenseurs de l’environnement ont pris la décision d’exterminer les chats afin de sauver les oiseaux.

Malheureusement, à cette époque, personne n’avait pris la peine de considérer l’effet induit par la disparition d’une espèce sur les autres. La disparition des chats a amené l’explosion de la population de lapins, actuellement responsable d’importants dégâts sur la flore locale.

Un rapport publié dans le journal britannique Ecological Society’s appelle le monde entier à retenir ce qui est arrivé sur l’île de Macquarie afin de ne pas refaire les mêmes erreurs. Un auteur du rapport, le Dr Dana Bergstrom explique que l’étude montre qu’entre 2000 et 2007, la dévastation d’écosystèmes s’est répandue et plusieurs décennies d’efforts de conservation ont été compromis. Elle rappelle que les interventions des agences de conservation devraient être complètes, incluant des évaluations des risques pour considérer et planifier les effets indirects.

Sources / En savoir plus :
L’article sur le site information de Yahoo (13.01.2009)
La description de l’île de Macquarie sur le site de l’UNESCO

On désigne par “grippe aviaire” une maladie de l’homme provoquée par un virus grippal d’origine aviaire.

C’est généralement à la suite de contacts répétés avec un animal infecté que l’homme peut attraper la maladie.

C’est pourquoi dans le commerce de la volaille, le diagnostique du virus à l’origine de la grippe aviaire donne souvent lieu à l’abattage de tous les animaux qui risquent d’avoir été infectés.

Cependant, les animaux touchés ne sont pas toujours faciles à identifier. En effet, certains oiseaux sauvages, notamment les canards, peuvent être porteurs du virus et le répandre alors qu’ils ne présentent aucun symptôme.

Le cas le plus récent remonte au 15 janvier 2009 : il s’agit d’un bébé égyptien qui porte à 52 le nombre de cas avérés de grippe aviaire contractée par des humains.

Sources / En savoir plus :
Sur le site Grippeaviaire.gouv.fr, la définition de la grippe aviaire (à ne pas confondre avec l’influenza aviaire)
L’article de Romandie news à propos du bébé égyptien (avec AFP, daté du 15.01.2009)

L’Union européenne a pris la décision de supprimer progressivement les ampoules à incandescence. Cette mesure découle de la révision récente de la directive européenne “Eco-conception” de 2005 qui fixe un cadre pour les exigences applicables aux produits consommateurs d’énergie.

Les ampoules à incandescence ont le défaut d’être de grosses consommatrices d’énergie, en effet la suppression des 3,5 milliards de lampes à incandescence installées en Europe permettrait à terme de réduire de 30% l’énergie consommée par l’éclairage en Europe. La directive établit un calendrier de retrait progressif qui s’échelonne du 1er septembre 2009 au 1er septembre 2016. Le futur appartiendra aux ampoules fluo-compactes, halogènes à basse consommation et aux LED.

Le Maire de Saint-Avertin (Indre-et-Loire) a souhaité anticiper cette règlementation en offrant une lampe basse consommation aux foyers de la commune. Au total, ce sont 6300 lampes qui seront distribuées afin de sensibiliser les habitants aux économies d’énergies.

Sources/En savoir plus :
Article de Libération sur l’initiative de la Commune de Saint-Avertin
Article de Romandie sur la suppression des ampoules à inandescence

Nathalie Kosciusko-Morizet, une des plus jeune femme présente au gouvernement français, avait été nommée secrétaire d’état chargée de l’écologie, en juin 2007. Elle avait beaucoup fait parler d’elle lors du Grenelle de l’environnement, la même année. Elle représentait un peu l’icône verte du premier gouvernement Sarkozy.

Mais, suite à un léger remaniement ministériel, Elle a été promue en tant que secrétaire d’état à la prospective et à l’économie numérique, quittant ainsi le ministère de l’écologie. Un ou une remplaçante devrait rapidement succéder, mais le départ de Madame Kosciusko-Morizet est regretté par les écologiste.

Elle fut très présente en 2007, lors du Grenelle de l’environnement. Elle a également fait beaucoup parler d’elle lorsqu’elle a défendu, contre une majorité d’opposants, un amendement visant à protéger les zones de production de qualité sans OGM.

Pour Yannick Jadot, ex-directeur des campagnes de Greenpeace, c’est une perte pour l’écologie car Nathalie Kosciusko-Morizet était quelqu’un de convaincu. Surtout que actuellement, plus personne ne s’occupe de l’écologie alors que très prochainement, la loi Grenelle II devrait être étudiée afin de mettre en place les décisions du Grenelle I.

Mais pour le réseau “Sortir du nucléaire”, le départ et le non-remplacement de Madame Kosciusko-Morizet est satisfaisant. Selon eux, depuis quelques années, il faut être pronucléaire pour devenir ministre de l’écologie en France. Ils considèrent que mieux vaut que le poste reste vacant plutôt qu’il soit occupé par un ou une pronucléaire.

Son arrivée au ministère du développement de l’économie numérique représente une bonne nouvelle pour le secteur. En effet, le gouvernement réfléchit à la mise en place d’une politique “Green IT” (ou informatique écologique) afin de mettre les entreprises au vert. Elle pourra donc continuer à s’investir pour l’environnement.

Sources / En savoir plus :
L’article de Greenquizz sur Nathalie Kosciusko Morizet (03.01.2009)
“L’Ecologie se cherche un nouveau secrétaire d’état” sur le site d’Europe 1 (16.01.2009)
Le site d’information Green IT - Le monde informatique

On commence à entendre parler des procédés de production d’huile de palme utilisés par les grands producteurs d’Asie du Sud Est, et notamment de la dramatique déforestation pratiquée pour agrandir les surfaces cultivables que l’on rend plus productives à grands renforts de produits chimiques.

Ce que l’on sait moins, c’est que la production d’huile de palme engendre aussi des déchets : les tourteaux. Le tourteau est la matière fibreuse et très difficile à recycler qui reste du fruit une fois qu’il a été pressé pour obtenir le si précieux liquide.

Les chercheurs de l’IRD ont peut-être trouvé une solution à ce problème de résidus : le “black soldier”.

En effet, pendant leur croissance, les larves de cet insecte se délectent des tourteaux. Mais ce n’est pas tout ! Pour faire face au risque d’une explosion de la population de black soldier trop bien nourris, les scientifiques ont suggéré d’utiliser les larves comme nourriture pour les élevages de poissons.

Dernier bonus de l’opération, les déjections des larves consituent un excellent engrais, naturel et efficace.

Une technique de recyclage très intéressante. L’avenir nous dira si elle tient toutes ses promesses.
Sources / en savoir plus :
L’article d’Europe 1 (daté du 15.01.2009)
L’article d’Actu-environnement (daté du 12.01.2009)

AMAP signifie Associations pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne, elles relient directement les agriculteurs et les consommateurs locaux. L’objectif est de constituer une solide économie locale dépourvue d’intermédiaires tout en privilégiant le lien social entre les individus.

Le fonctionnement est simple, toute personne, quels que soient ses revenus ou sa situation, peut s’inscrire sur la liste d’une AMAP afin de recevoir un panier. C’est un contrat solidaire entre agriculteurs et consommateurs, basé sur un engagement financier des consommateurs en l’échange duquel ils recevront un panier.

Un panier coûte en moyenne 10 euros, il est distribué chaque semaine aux membres de l’AMAP. Il est constitué pour subvenir aux besoins d’une famille de 4 personnes en fruits, oeufs, produits laitiers et parfois viande et fleurs. Son contenu varie selon les saisons car il s’agit de produits frais et de saison, le plus souvent issus de l’agriculture biologique.

Un tel système permet de valoriser directement le travail du producteur mais il y a aussi d’autres avantages : les gaspillages sont évités, les emballages sont supprimés, la diversité des productions est favorisée.

Sources/En savoir plus :
Article des Amis de la Terre sur le fonctionnement des AMAP
Lien pour trouver une AMAP près de chez vous

Amérique du Nord - Une phéromone sexuelle synthétique pourrait être utilisée pour débarrasser les Grands Lacs nord-américains de la lamproie marine (Petromyzon marinus), une espèce nuisible introduite accidentellement dans ce milieu dans les années 1800.

Les scientifiques utilisent une version synthétique de la phéromone sexuelle produite par les lamproies marines mâles pour piéger les femelles prêtes à se reproduire lorsqu'elles remontent le courant.

Introduite accidentellement dans les Grands Lacs au XIXe siècle, la lamproie marine a depuis lors causé de graves dégâts à la faune locale.

Cette expérimentation serait la première utilisant des phéromones dans le but de contrôler une espèce animale nuisible beaucoup plus complexe qu'un insecte.

A la tête de l'équipe de recherches, Weiming Li de la Michigan State University, dont les résultats ont été rapportés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, explique : "Il y a eu de vastes campagnes de recherches menées autour des phéromones chez les animaux et l'Homme. Mais la plupart des scientifiques pensent que plus les animaux se complexifient, plus leur comportement dépend de phénomènes complexes, ne pouvant être contrôlés par une simple phéromone."

L'équipe du Pr. Li libère la phéromone de synthèse depuis un piège placé dans le courant : quand elles la sentent, les lamproies femelles remontent le courant pour en trouver la source et se retrouvent piégées.

Sources/En savoir plus :
Maxisciences et Maxisciences
Yahoo actualités

Suite au départ de Nathalie Kosciusko-Morizet, le poste de secrétaire d’Etat à l’écologie est resté vacant quelques jours.

Pourtant, entre les “lois Grenelle” et les rendez-vous internationaux, 2009 s’annonce riche en événements liés à l’environnement.

Heureusement, une nouvelle secrétaire d’Etat à l’écologie a été nommée aujourd’hui même. Il s’agit de Chantal Jouanno.

Les “milieux environnementaux” (comme le WWF ou la fédération France Nature Environnement) semblent voir cette nomination d’un bon oeil.

Ancienne conseillère “environnement et développement durable” de Nicolas Sarkozy pendant la campagne en 2007 et durant les premiers mois de son mandat, présidente de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) depuis début 2008, la nouvelle secrétaire d’Etat à l’écologie est perçue comme quelqu’un de compétent.

Autre point positif, Chantal Jouanno se montre motivée malgré l’ampleur de la tâche qui l’attend : “J’ai été 12 fois championne de France de karaté, ça m’a montré qu’il n’y a pas de défi insurmontable”, a-t-elle déclaré.
Sources / En savoir plus :
La news Yahoo (datée du 21.01.2009)
L’article de Romandie (avec AFP, daté du 21.01.2009)

La création lundi de l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) constitue "un grand pas" pour le secteur qui présente "des énormes potentiels" pour la protection de l'environnement et l'économie, a affirmé mercredi le ministre allemand de l'Environnement.

"Les énergies renouvelables ne présentent pas seulement d'énormes potentiels pour la lutte contre le réchauffement climatique et un approvisionnement énergétique sûr" mais aussi "de grandes opportunités économiques, ce qu'ont reconnu beaucoup d'Etats", a déclaré le ministre social-démocrate Sigmar Gabriel.

"Le potentiel du soleil, de l'eau, du vent et de la bioénergie est si grand que l'on peut approvisionner en énergie plus de 9 milliards de personnes sur la Terre", le nombre prévu d'habitants d'ici à 50 ans, a-t-il ajouté, déplorant que "les énergies renouvelables reçoivent encore trop peu de soutien politique et financier",

Plus de 100 délégations vont participer lundi à Bonn à la conférence de création de l'Irena, la première organisation internationale consacrée aux énergies renouvelables, a indiqué M. Gabriel au cours d'une conférence de presse à Berlin.

A l'initiative de l'Allemagne, de l'Espagne et du Danemark, cette agence a pour mission de conseiller et de soutenir les pays industrialisés et en développement pour qu'ils augmentent la part des énergies renouvelables dans leur production d'énergie.

A peu près la moitié des pays participants vont signer les statuts de fondation de cette instance dotée d'un budget de 25 millions de dollars. Les Etats-Unis, le Japon et la Chine seront représentés lundi, mais signeront le texte ultérieurement, selon M. Gabriel.

En juin 2009, les Etats membres de l'Irena décideront de l'endroit où l'agence aura son siège. L'Allemagne plaide en faveur de Bonn.

L'Union Européenne a pour objectif d'inclure 20% d'énergies renouvelables dans la consommation énergétique d'ici à 2020.

En Allemagne, 15% de la consommation d'électricité provient des énergies renouvelables et le gouvernement veut au moins doubler cette part d'ici à 2020.

Quelque 250.000 emplois ont déjà été créés dans le domaine des énergies renouvelables en Allemagne dont l'objectif est de doubler ce chiffre d'ici à 2020, selon M. Gabriel.
Sources / En savoir plus :
Le site Tsr.CH
Le site batiactu.com

Le Portugal a inauguré mercredi sa première usine de recyclage de bouchons en liège à Santa Maria da Feira, au nord du pays. Ses recettes permettront notamment de préserver des espèces d'arbres menacées.

Cette unité "constitue l'un des meilleurs exemples d'association entre l'environnement et l'économie", a déclaré Humberto Rosa, secrétaire d'Etat à l'Environnement présent lors de l'inauguration de cette unité.

Cette usine du groupe Corticeira Amorim, leader mondial de la fabrication de bouchons de liège, va transformer les bouchons en liège usagés en matériaux isolants, utilisés par exemple dans l'aéronautique.

Les recettes provenant de cette activité permettront de financer les actions de l'association de défense de l'environnement Quercus, en faveur de la préservation des espèces rares de la forêt portugaise.

Avec 737.000 hectares plantés de chênes-liège qui représentent 32,5% de la surface mondiale, le Portugal est le n°1 mondial du liège, tant au niveau de la production que de la transformation.

Sources / En savoir plus :
le site de Obs.com

Le satellite d’observation des gaz à effet de serre (Gosat), mis en orbite le 23 janvier par une fusée japonaise, et baptisé Ibuki (”souffle” en japonais), mesurera les émissions de CO2 et de méthane, responsables de 80% de l’effet de serre, par observation de l’intensité lumineuse des infrarouges : 56.000 points du globe seront suivis tous les 3 jours.

Ce satellite est le fruit des efforts de l’Agence spatiale japonaise (JAXA), de l’Institut pour l’environnement (NIES) et du Ministère de l’Environnement.

ll précède deux autres satellites japonais d’études de l’environnement et de l’eau.

Il permettra de mesurer les gaz absorbées par les forêts et les océans.

Selon l’Organisation météorologique mondiale, hormis 283 sites dans le monde, de vastes zones, les océans, l’Afrique, le Proche Orient ou encore l’Amérique du Sud, restent peu ou pas contrôlées.

Les données collectées par Ibuki permettront aussi d’uniformiser les mesures d’émissions et de mesurer l’efficacité des décisions prises.

Sources / En savoir plus :
Green univers
Sciences2
Le monde

Place à la mobilisation. Quelque 10.000 personnes luttaient hier pour dégager les routes à la tronçonneuse, rétablir le courant, le trafic ferroviaire ou bâcher les bâtiments après les dégâts provoqués par la tempête d'une violence exceptionnelle qui a frappé samedi le sud-ouest de la France et l'Espagne, faisant 19 morts, dont 8 dans l'Hexagone. « Klaus », que Météo France a qualifié d'aussi intense et même plus violent que la tempête de décembre 1999, a paralysé samedi les trafics routiers, ferroviaires et aéroportuaires et plongé dans le noir 1,7 million de foyers, principalement en Aquitaine, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.

En déplacement hier en Gironde, le président de la République a estimé que grâce aux leçons de 1999, il y avait eu « beaucoup plus de réactivité, moins de victimes, plus d'efficacité » et a annoncé que l'armée de terre allait être mobilisée. « La priorité aujourd'hui est de rétablir l'électricité le plus vite possible. En 1999, il avait fallu trois semaines, là, nous espérons que dans une petite semaine, tout le monde sera raccordé », a ajouté Nicolas Sarkozy. Car les coupures d'électricité ont été à l'origine d'une cascade d'incidents. Selon ERDF, filiale d'EDF qui assure la distribution jusque chez les particuliers, près de 800.000 foyers étaient toujours privés d'électricité hier soir dans quatre régions du Sud, dont 487.000 en Aquitaine. Du côté du réseau haute tension, sur lequel se branchent les industriels et les distributeurs d'électricité, RTE a pour sa part annoncé hier que le réseau de transport d'électricité dans le sud de la France endommagé par la tempête, avec, entre autres, la coupure d'une ligne de 400.000 volts, sera totalement réalimenté « au plus tard dans cinq jours », alors que 25 postes haute tension restaient hier soir hors tension, contre 60 au plus fort de la tempête. Le black-out général a été évité grâce à un approvisionnement partiel en provenance de l'Espagne. Des renforts sont venus hier d'Allemagne, d'Angleterre et du Portugal pour appuyer les agents d'ERDF.

Si le trafic ferroviaire reprenait hier très progressivement, il restait très perturbé en Aquitaine, sauf pour la ligne Bordeaux-Paris. En visite dans les Landes, le président de la SNCF, Guillaume Pépy, a parlé « d'images de guerre » pour évoquer les destructions sur les lignes ferroviaires et a estimé qu'il faudrait plusieurs jours pour rétablir la situation sur les trajets Bordeaux-Hendaye et Bordeaux-Toulouse, avec « de très gros dégâts sur 1.500 kilomètres de voies ».

France Télécom a fait état de « dégâts considérables », avec 350.000 clients sans téléphone au pic de la crise et 300.000 hier soir. Pour le réseau mobile, 25 % des antennes relais étaient hors service hier soir.

S'il est encore trop tôt pour évaluer les conséquences économiques de cette tempête hors normes, Klaus a eu des effets dramatiques pour les forêts, en particulier le massif des Landes. « Il semble qu'on ait plus de 60 % de dégâts dans les Landes, a indiqué Eric Dumontet, secrétaire général adjoint du Syndicat des sylviculteurs du Sud-Ouest, évoquant une « catastrophe » pour une filière déjà en crise et qui se remettait tout juste de la tempête de 1999. Le ministre de l'Agriculture, Michel Barnier, va proposer la mise en oeuvre d'un « plan global » en faveur des forêts « permettant d'assurer la récupération des bois abattus, le stockage et la valorisation de ces bois (et) d'organiser la reconstitution du patrimoine forestier », a annoncé hier soir le ministère. Dans la matinée, le ministre de l'Agriculture avait déclaré que le fonds de solidarité européen créé en 2002 pour les catastrophes naturelles, qui mobilise 1 milliard d'euros, « va servir » dans le cas de la tempête de samedi. Nicolas Sarkozy a précisé que le ministère de l'Intérieur allait mobiliser le fonds de solidarité des communes victimes de catastrophe naturelle, doté de 19 millions d'euros, « pour faire face aux travaux d'urgence ». La majorité des écoles en Aquitaine est fermée aujourd'hui.

Sources / En savoir plus :
Les échos.fr

Un rapport du système de santé publique britannique, qui doit être publié mardi, recommande de réduire la consommation de viande en servant des repas exclusivement végétariens un jour par semaine. Ce nouveau régime devrait s’appliquer aux repas servis dans les hôpitaux de Grande-Bretagne afin de préserver la santé des patients mais aussi celle de la planète.

En effet, le rapport révèle que la consommation de viande et de produits laitiers a un impact écologique. Les viandes consommées en Grande-Bretagne sont la plupart du temps importées, leur transport émet beaucoup de gaz à effet de serre ainsi que l’élevage. Il est donc préférable de la remplacer, une ou plusieurs fois par semaine, par des légumes produits localement. De plus, selon un rapport de l’ONU de 2006, la production de viande empiète sur les cultures car un tiers des terres arables est nécessaire aux cultures fourragères destinées aux animaux d’élevage.

Si ce rapport a pour vocation d’imposer ce type de régime alimentaire aux hôpitaux britanniques, chacun peut également s’en inspirer pour réduire son empreinte écologique !

Sources / En savoir plus :
Article du Nouvel Observateur sur le rapport du Service de Santé britannique
Article de Géo Environnement “Carton jaune pour la viande rouge”

Récemment, et pour la première fois, des pièces automobiles fabriquées à partir de biopolymères ont été utilisées dans l’industrie automobile. Les chercheurs de l’université de Baylor, au Texas, ont peut être montré à l’industrie automobile comment utiliser les déchets d’une source afin de rouler encore plus vert !

Plus exactement, Les chercheurs de Baylor, au Texas, ont produit des pièces automobiles avec la paroi extérieure de la noix de coco ! Cette grosse noix cultivée en quantité pour son lait qui est récupéré avant la maturation de la noix. Pour avoir de la pulpe, il faut attendre la maturation mais dans les deux cas, l’enveloppe extérieure ne constitue rien d’autre qu’un déchet. De plus, l’entassement de déchets de ce type représente même un danger car, gorgé d’eau et couplé à la chaleur, il représente un nid à moustiques porteurs de maladies.

Mais cela tombe bien parce que cette enveloppe est constituée d’une fibre, appelée péricarpe qui entre dans la catégorie des biopolymères, c’est à dire qu’elle est utilisable pour fabriquer des matériaux. Et encore mieux, il semblerait que ce composant soit largement adéquat, même plus que les composants polyesters et synthétiques utilisés habituellement dans l’habillage de portes de voiture ou des tableaux de bord. Ce matériau serait plus résistant, souple et brûlerait moins facilement. Cependant, il dégage de la fumée toxique en cas de combustion, ce qui empêche pour l’instant son homologation en vue d’une utilisation commerciale.

Mais il faut aussi préciser que, pour l’instant, la fibre de coco est associée à du polypropylène, un plastique qui entrait déjà dans la composition des mêmes pièces de voitures auparavant. Cette technique permettrait tout de même de diminuer largement la quantité de plastique utilisée normalement.

Pouvoir utiliser cette source serait vraiment utile. Cependant, même si cette technique pourrait rendre plus vertes nos voitures, le transport reste la principale cause de pollution de l’air.

Sources / En savoir plus :
“De la noix de coco dans nos voitures” un article sur le site Futur immédiat (07.01.2009)
L’article sur le site de Yahoo actualités
Une explication détaillée des bioplastiques et biocomposites sur le site canadien Biofondations

Le Biotechnology and Biological Sciences Research Council (BBRSC), centre de recherches scientifiques britannique, a annoncé il y a quelques jours qu’il comptait investir dans la recherche et le développement de biocarburants de nouvelle génération.

Un biocarburant est produit à partir de matériaux organiques renouvelables et non-fossiles. Les biocarburants commercialisés aujourd’hui sont fabriqués la plupart du temps à partir d’huiles végétales (colza, tournesol..), d’alcool (bio-éthanol) ou encore à partir de la canne à sucre. Toutefois, ces biocarburants dits de première génération sont fortement critiqués du fait qu’ils entrent en compétition avec les cultures alimentaires.

C’est pourquoi le BBRSC a décidé de s’intéresser à une nouvelle génération de biocarburants élaborés à partir de déchets ou de cultures plantées autour des champs traditionnels. Pour cela, les chercheurs souhaitent utiliser des micro crustacés du genre Limnoria car leur estomac a la propriété de fabriquer des enzymes décomposant le bois. Ainsi, des biocarburants pourraient être produits à partir de matières et de sous-produits d’origine végétale.

D’autres recherches étudient la fabrication de biocarburants par exemple à partir de micro-algues ou encore à partir d’un procédé de transformation de l’amidon. Tous ces biocarburants de deuxième génération permettront de réduire les émissions de gaz à effet de serre tout en préservant les terres cultivables.

Sources/En savoir plus :
Article de Maxisciences “Des crustacés à l’origine d’une nouvelle génération de biocarburants”
Article du site Verdura sur les biocarburants de deuxième génération

Hier, le ministère du développement durable a annoncé dans un communiqué que les émissions de gaz à effet de serre ont diminué de 2% en 2007 par rapport à 2006. Déjà en 2006, elles avaient diminué de 2,2 % ce qui est un excellent résultat aux yeux du ministère.

Dans le même communiqué, il est indiqué que la France est un des rares pays industrialisé dont les émissions se situent déjà en-dessous des engagement pris dans le cadre du protocole de Kyoto pour la période 2008-2012, ce qui est très encourageant pour la suite.

C’est plutôt encourageant pour la suite.

Le même jour, le forum économique de Davos a publié un rapport annonçant qu’il faudrait que 515 milliards de dollars soit investis chaque année dans le développement des énergies propres, et ceci jusqu’à 2030. Sans quoi, les experts craignent que le niveau de CO2 ne devienne dangereusement élevé voire intenable.

La température de la planète pourrait augmenter de 2 degrés ce qui pourrait avoir des conséquences désastreuses.

Il est maintenant nécessaire de modifier les modes de consommation en énergie des infrastructures mondiales. L’énergie éolienne, le solaire photovoltaïque par exemple deviennent des alliées importantes dans cette guerre au surplus de CO2. Nous pouvons imaginer que dans un futur pas trop lointain, d’importants investissements permettront de développer ces énergies afin de lutter contre les changements climatiques.

Ce même rapport relève que ces investissements pourrait générer un retour économique stimulant en ces temps de crise.

Sources / En savoir plus :
“Baisse de 2% des émissions de CO2″ sur le site du Figaro (29.01.2009)
La dépêche AFP (29.01.2009)

“200 mesures pour limiter les émissions de CO2″ sur le site de GEO (28.01.2009)