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Nicolas Sarkozy a annoncé le 29 janvier sa décision de construire une deuxième centrale nucléaire équipée du réacteur de troisième génération EPR. Le premier réacteur de troisième génération se trouve à Flamanville. L’Elysée a annoncé que la ville choisie pour implanter le prochain EPR, réacteur pressurisé européen, est Penly située dans le département de Seine-Maritime.

Le projet sera confié à EDF, et GDF Suez, qui sera minoritaire dans ce projet, devrait se voir confier la construction d’un troisième EPR.

Cette décision a été saluée par les élus locaux du fait des emplois générés par le chantier et par le fonctionnement du réacteur. Cependant, c’est une décision brûlante qui n’a pas reçu le même accueil du côté des écologistes.

En effet, les associations de protection de l’environnement (notamment le Réseau “Sortir du nucléaire”), dénoncent ce projet qui va à l’encontre des objectifs du Grenelle de l’environnement et ceux de l’engagement européen de la France à parvenir à 20% d’énergies renouvelables d’ici 2020.

De plus, les écologistes déplorent l’absence de concertation pour cette décision alors qu’il s’agit d’une dépense importante et d’une prise de position engageant la politique énergétique de la France.

Sources/En savoir plus :
Article du Nouvel Observateur “La construction d’un deuxième réacteur nucléaire EPR fait polémique”
Article du site Romandie

Samedi 31 janvier 2009, les rues de Mortain, un village du sud de la Manche, ont vu défiler environ 3000 personnes. Ces manifestants se sont réunis pour protester contre le projet de ligne à très haute tension (THT) Cotentin-Maine lié à l’EPR en construction dans le nord du département.

Les opposants à la future ligne très haute tension se sont mobilisés pour que le principe de précaution soit appliqué afin que cette ligne de 400 000 volts ne soit pas construite.

Les effets néfastes pour la santé des lignes THT sont pointés du doigt, notamment à cause des champs magnétiques qu’elles émettent. Les experts rappellent fréquemment que ces dangers sont mal identifiés,toutefois une récente étude pilotée par le CRIIREM (Centre de recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques) démontre que vivre à moins de 300 mètres d’une THT nuit à la santé.

De plus, la construction de lignes THT a un impact important sur l’environnement, en effet elles nuisent au paysage et ont des conséquences sur l’avifaune.
Sources/En savoir plus :
Sur l’étude menée par les universitaires du CRIIREM - article du site Le point
Sur la manifestation du 31 janvier - article du site Ouest France

Dans le pays le plus peuplé du monde, un enfant malformé naît toutes les 30 secondes. Au total, c’est 1,1 million de bébés chaque année, soit environ 7 % des naissances en Chine. En d’autres termes, c’est près une famille chinoise sur dix qui est touchée. C’est ce qu’à indiqué dimanche le Daily China.

Selon la vice-ministre en charge de la Commission du planning familial, le nombre de bébés naissant avec des anomalies augmente constamment, que ce soit dans les zones urbaines ou rurales.

Les statistiques montrent que 30 à 40 % de ces bébés meurent peu après la naissance. Environ 40 % souffrent de malformations à vie et seulement 20 à 30 % de ces enfants pourraient être guéris ou traités.

Le journal indique que la province du Shanxi (au nord) enregistre le taux le plus élevé de malformation à la naissance. Cette région est très active dans l’extraction de charbon et la principale source d’émissions toxiques sont les usines chimiques. Il semble donc que cette pollution environnementale, spécialement dans les huit grandes zones charbonnières soit la cause de ce problème.

Pourtant, des chiffres plus détaillés ne sont toujours pas disponibles. Il est donc impossible de connaître exactement la cause de ces malformations, l’évolution et ses liens avec la pollution. De plus, le mois dernier, un autre journal, le Ta Kung Pao faisait état d’une diminution de malformations à la naissance, estimée alors à entre 4 et 6 %.

Selon Hu Yali, professeur dans un hôpital travaillant en collaboration avec l’Université de Nankin (à l’est) qui est cité dans le Ta Kung Pao, les facteurs expliquant les malformations sont très complexes. Seul 10% de ces bébés malformés le sont à cause de la pollution, 25 à 30 % le sont à cause de facteurs génétiques et le reste est un mélange des deux.

La pression économique est très lourde pour les familles devant élever des enfants malformés. A la longue, ce problème aura un impact sur le développement économique et la qualité de vie en Chine.


Sources / En savoir plus :
L’article sur le site Actu24 (01.02.2009)
L’article sur le site Chine Information

Selon une étude publiée le 2 février 2009, les capacités en énergie éolienne ont augmenté de 28,8% dans le monde, notamment grâce à une forte progression des Etats-Unis qui ont dérobé la place de premier producteur mondial à l’Allemagne. Malgré cette place américaine en haut du podium, l’Europe fait figure de bonne élève car elle compte à elle seule pour plus de la moitié des capacités mondiales de production d’énergie éolienne.

Cette étude réalisée par le Conseil mondial de l’Energie éolienne (Global Wind Energy Council GWEC) montre également que les plus fortes progressions ont été observées en Chine et aux Etats-Unis.

Les chiffres publiés par le GWEC sont encourageants car ils démontrent que la puissance éolienne mondiale a dépassé les 120 gigawatts en 2008 ce qui permettra d’économiser 158 millions de tonnes de CO2 par an d’ici à 2020 selon le secrétaire du Conseil, Steve Sawyer.

Cette étude fait ainsi la preuve du succès de l’énergie éolienne et de l’engouement grandissant pour l’installation de parcs éoliens.

Sources/En savoir plus :
Article du site Ecolopop “Eolien, les capacités mondiales en hausse de 28,8% en 2008″

On le sait depuis un moment, “en France, on n’a pas de pétrole mais on a des idées !”

Plus précisemment, 99% du pétrole utilisé en France est importé.

Il est à la fois une matière première (pour fabriquer des matières plastiques notamment) et une source d’énergie très utilisée.

En effet, le pétrole et ses produits dérivés représentent encore 48 % de l’énergie finale employée en France.

Vient ensuite l’énergie utilisée sous forme d’électricité (22%), de gaz (20%), d’énergies renouvelables et de déchets (type bois, à hauteur de 6%) et enfin sous forme de charbon et de coke (4%).

Le fait qu’une grande partie du pétrole soit importée est sans doute l’une des raisons qui ont poussé la France à exploiter d’autres sources d’énergie, mais il y a encore beaucoup de progrès à faire avant que le pays puisse se passer d’or noir.
Sources / En savoir plus :
L’article de Siel à propos du pétrole en France

Le Parlement turc a approuvé le 5 février dernier, par 243 voix contre 3, l’adhésion du pays au Protocole de Kyoto. La Turquie s’était engagée en juin 2008 à ratifier le protocole mais elle avait refusé de le faire jusqu’à cette date estimant qu’elle devait donner la priorité à son développement industriel au détriment de préoccupations environnementales.

Grâce à cette récente ratification, la Turquie s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, en effet le protocole de Kyoto est un instrument visant à lutter contre les changements climatiques. Il a été adopté par les premiers pays signataires en 1997. Il engage aujourd’hui 37 pays développés à réduire d’ici 2012 leurs émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement de la planète, en moyenne de 5% par rapport à leurs niveaux de 1990.

Le bilan du protocole de Kyoto est mitigé, cela vient notamment du fait qu’une des principales puissances industrielles productrices de gaz à effet de serre, les Etats-Unis, refuse la ratification du traité. George W. Bush s’est toujours opposé à cette ratification, mais Barack Obama se démarque de son prédécesseur en matière d’environnement ce qui donne l’espoir d’une ratification du protocole par les Etats-Unis… En tous cas, le nouveau président s’est engagé à préparer l’après Kyoto en 2012 et des négociations sont en cours.

Sources/En savoir plus :
Article d’Actu-environnement sur la ratification du Protocole par la Turquie
Article détaillé de Futura Sciences sur le fonctionnement du Protocole de Kyoto

En Norvège, la ville d’Oslo testera en septembre prochain des bus fonctionnant à l’aide de biométhane fabriqué à partir…

La réponse était : …d ‘eaux usées

Oslo veut devenir l’une des capitales les plus durables et respectueuses de l’environnement au monde.

Pour ce faire, les Norvégiens envisagent de faire rouler leurs bus au biométhane, un carburant dérivé des eaux usées.

Le biométhane est créé lors de l’épuration des eaux usées ; il sera collecté par les stations d’épuration dès septembre 2010.

La ville compte sur l’utilisation du biométhane pour faire d’une pierre deux coups : réduire les frais de carburant tout en réduisant la quantité de carbone rejetée dans l’atmosphère aussi bien par les stations d’épuration que par les bus.

Mieux encore : “les défenseurs du biométhane affirment que son utilisation permettra d’améliorer la qualité de l’air mais peut-être également de transformer certaines communautés rurales en producteurs et fournisseurs de carburant durable”.

Dans un premier temps, l’expérience sera réalisée avec 80 bus.
Si les résultats sont satisfaisants, les 400 bus de la ville passeront au biométhane.

Sources/ En savoir plus :
La news yahoo (datée du 06.02.2009)
L’article de Gizmodo (daté du 06.02.2009)

Un produit bio est élaboré à partir de matières premières issues au moins à 97 % de l’agriculture biologique. C’est à dire que le produit répond à des critères précis de respect de l’environnement. Ces produits sont identifiés par le logo “AB”.

L’Agence BIO est un groupement d’intérêt public en charge du développement et de la promotion de l’agriculture biologique.Elle a récemment publié les résultats de son enquête qui confirme que les Français ont de plus en plus tendance à consommer des produits bio.

En 2008, 44 % des Français ont consommé au minimum un produit bio au moins une fois par mois. Cela correspond à une augmentation de 2 % par rapport à l’année précédente. De plus, de nombreux Français ont déclaré vouloir maintenir leur consommation, voire même l’augmenter cette année.

Pour la majorité de la population (90%) ces produits sont plus naturels car cultivés sans produits chimiques et ils contribuent à préserver l’environnement.

Malgré un contexte économique plutôt difficile à cause de la crise, les acheteurs et consommateurs de produits bio ont la ferme intention de continuer sur cette voie et souhaitent même augmenter leurs achats bio.

En France, les principes de l’agriculture biologique sont bien intégrés. Par exemple, 87 % de la population se déclarent savoir que la France interdit l’utilisation des OGM ou encore qu’elle a des exigences pour le bien-être animal.

Mais encore, les consommateurs privilégient de plus en plus les produits de saison et la production locale, deux démarches qui favorisent une agriculture respectueuse de l’environnement.

Les produits bio les plus consommés sont les fruits et légumes, devant les produits laitiers, les produits d’épicerie, la viande et le pain. Le produit bio qui a séduit le plus de nouveaux consommateurs en 2008 est le vin. En un an, 29 % de nouveaux clients l’ont essayé.

Le label AB est le plus connu (85%) pour identifier les produits bio dans les magasins.

Quand les Français font leurs courses, ils sont de plus en plus nombreux à comparer les prix entre bio et non bio. Près de quatre Français sur dix trouvent normal de payer le bio plus cher par rapport au non bio.

Face à la demande croissante des consommateurs, et dans le cadre du Grenelle de l’environnement, le gouvernement s’est engagé à tripler la surface des terres bio en France d’ici à 2012.Il vise également à une introduction progressive de produits bio dans la restauration administrative.

Une large majorité de la population estime que l’agriculture biologique doit être développée.

Sources / En savoir plus :
Le site officiel de l’Agence Bio et le baromètre de consommation 2008
L’article sur le site Corse Matin (07.02.2009)

Sanyo, entreprise japonaise d’électronique commercialise depuis plusieurs années un vélo à assistance électrique, un vélo hybride doté d’un moteur électrique et d’une batterie. Les ventes ne cessent de progresser et les japonais sont nombreux à utiliser ce moyen de locomotion.

Bientôt, les utilisateurs de vélos à assistance électrique de la ville de Tokushima auront la possibilité de recharger gratuitement la batterie de leur fidèle destrier dans des parcs de stationnement spécialement pourvus de panneaux solaires. De plus, les systèmes photovoltaïques seront assortis d’accumulateurs qui emmagasineront l’énergie afin que le dispositif soit aussi disponible de nuit ou les jours de pluie.

Les cyclistes de Tokushima pourront ainsi utiliser leur vélo hybride d’une manière 100% propre grâce à ces parcs de stationnement.

Sources/En savoir plus
Article sur le site des Echos
Article sur le site Le point
Article sur le site Le monde

La société royale pour la protection des oiseaux (Royal Society for the Protection of Birds - RSPB) est la plus grande organisation pour la protection des animaux en Europe. Elle fut fondée en 1889 en Angleterre pour lutter contre l’utilisation de plumes dans l’habillement comme substitut à la fourrure et depuis, elle se bat pour la protection des oiseaux et de la faune sauvage afin de construire un meilleur monde pour nous tous.

Récemment, elle a informé du danger que représente les nichoirs de couleurs vives. Car aujourd’hui, les jardineries vendent des nichoirs aux formes originales et aux couleurs parfois vives, qui représentent plus un objet de décoration qu’un réel abris pour les oiseaux.

Une boîte colorée attire les prédateurs. Un toît en métal ne convient pas non plus car si le nichoir se trouve au soleil, il atteindra des températures très élevées qui tueraient les oisillons. La céramique non plus ne convient pas car elle n’apporte aucune isolation thermique.

L’idéal, et ce que l’association conseille, reste le nichoir simple, en bois, qui protège les oiseaux et les gardent au chaud. Ils doivent être robustes, résistants à l’eau et bien isolés car ces nichoirs peuvent parfois accueillir de vulnérables petits oisillons.

L’association rappelle que l’apparence de la boîte devrait être la dernière préoccupation des acheteurs.

Sources / En savoir plus :
L’article sur le site Maxiscience (11.02.2009)
Le site officiel de la RSPB (en anglais)

Le maïs génétiquement modifié mon810 commercialisé par Monsanto ne présenterait pas de risque sanitaire selon un rapport publié par l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) mis en ligne hier sur son site.

Ce rapport a lancé la polémique en affirmant que cette espèce de maïs OGM ne présentait pas de danger pour la santé humaine. Il vient contredire la position du gouvernement français qui avait décidé depuis février 2008, en application du principe de précaution, l’interdiction de la culture du maïs génétiquement modifié et qui avait déclenché la clause de sauvegarde auprès de l’Union européenne.

Face aux réactions qui ont suivi la publication de ce rapport, le Ministère de l’Ecologie a affirmé que la clause de sauvegarde suspendant la culture du maïs OGM n’était pas remise en cause et qu’il soutiendrait l’interdiction de l’utilisation de cette semence.

Sources/En savoir plus :
Lien vers le rapport de l’AFSSA diffusé sur son site
Article des Echos

Le plus grand toit solaire du monde sera bientôt installé à Perpignan.

Il sera posé à partir du mois de mai 2009 sur les bâtiments et entrepôts de la société Saint-Charles et fournira de l’électricité quelques mois plus tard, dès 2010.

Selon Akuo Energy (l’une des sociétés qui gèrent la construction) cette centrale photovoltaïque d’une puissance installée de 9 mégawatts pourra produire 10% de la consommation de la ville de Perpignan.

Un projet de grande envergure, car comme le dit le président de la société, Eric Scotto, : “Il s’agit du plus grand projet de toiture intégrée sur bâti existant, on passe vraiment à un stade supérieur“.

Sources / En savoir plus :
L‘article de l’Express (avec AFP, daté du 11.02.2009).

Dans le Geophysical Research Letter paru mercredi dernier, des chercheurs de l’institut de recherche pour le développement (IRD) ont indiqué qu’entre 1975 et 2006, les 376 glaciers de la Cordillère Royale en Bolivie ont perdu 43 % de leur volume.

Jusqu’ici, l’évolution sur une longue période des glaciers d’Amérique du Sud était mal connue. Suite à la comparaison de séries de photographies aériennes réalisées depuis 1963, les chercheurs ont constaté que les masses glacières ont peu varié jusqu’en 1975 mais qu’elles ont ensuite fortement diminuée. Les glaciers les moins hauts et orientés vers le nord-ouest sont les plus affectés.

Ce recul, dans un délai très court, est très inquiétant. De plus, l’Institut National de Ressources Naturelles (Inrena) a annoncé il y a quelques semaines, la disparition du glacier de Quilca, situé dans la région de Puno, au Sud-Est du Pérou, non loin de la frontière bolivienne. La neige et la glace ont totalement disparu et la montagne de Quilca ne présente plus que des sommets de terre et de roches. C’est le deuxième glacier qui disparaît depuis 2005 au Pérou. C’est bien toute la chaîne de la cordillère des Andes qui est touchée.

En 2007 pourtant, les pays andins ont approuvé un projet commun visant à ralentir le recul des glaciers dans les régions touchées. Ce projet devrait obtenir es résultats dans un délais de 5 ans. Mais est-ce qu’il sera vraiment efficace ? Quoi qu’il en soit, il s’agit réellement d’une question de survie pour la population touchée qui s’approvisionne en eau et en énergie grâce aux glaciers.

Sources / En savoir plus :
L’article sur Yahoo actualité (13.02.2009)
“Fonte d’un glacier à la frontière entre le Pérou et la Bolivie” sur le site de RTBF (20.01.2009)
“Andes : projet contre le recul des glaciers” sur le site Enviro2b (10.08.2007)

Une espèce de mammifères sur dix est menacée de disparition en France métropolitaine. Ce chiffre a été annoncé vendredi par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le Museum d’histoire naturelle dans un communiqué. C’est à l’occasion de l’élaboration du troisième chapitre de la Liste rouge des espèces menacées que cette évaluation alarmante a été faite.

Sur les 119 espèces recensées sur le territoire métropolitain français, 11 sont menacées d’extinction. Parmi ces espèces, deux sont en “danger critique d’extinction” : l’ours brun et la chauve souris Rhinolophe de Méhely, trois autres sont “en danger” : le Grand hamster, le vison d’Europe et le lynx boréal, enfin six espèces sont “vulnérables” : le loup gris, le mouflon, le cachalot et trois espèces de chauves souris (Minioptère de Schreibers, Murin de Capaccini, Murin du Maghreb). D’après l’étude, toutes ces espèces sont particulièrement menacée du fait de la dégradation de leurs habitats, en raison de l’urbanisation intensive des milieux naturels, et de la raréfaction de leurs proies due à l’utilisation intensive de pesticides.

Même si la situation s’améliore pour certaines espèces grâce à la mise en place de plans de restauration, l’UICN tire la sonnette d’alarme afin que tous les plans mis en place soient efficaces et portent leurs fruits afin d’éviter la disparition de ces espèces comme cela a été le cas pour le bouquetin des Pyrénées, la baleine basque et le phoque moine.

Sources/En savoir plus :
Article sur le site Le Point.fr(13.02.2009)
Sur le site officiel du Comité français de l’UICN

Avec quelques 75 000 tonnes de pesticides chimiques pulvérisés chaque année sur son territoire, la France détient le triste record du plus gros consommateur de pesticides d’Europe.

Ces même pesticides qui, selon plusieurs études, sont encore présents dans les aliments lorsqu’ils arrivent dans nos assiettes.

Une situation inquiétante, d’autant qu’on fait de plus en plus le lien entre expositions répétées aux pesticides et risques accrus de cancers.

Heureusement, certaines mesures commencent à se mettre en place.
Par exemple, le plan Ecophyto 2018 qui vise à supprimer “progressivement” les molécules les plus dangereuses du marché et à réduire de moitié l’utilisation des pesticides en France d’ici 2018.

Il reste à espérer que ce plan permettra aussi d’enrayer rapidement la pollution engendrée par les pesticides, que ce soit dans les rivières, dans l’air ou dans les sols.

Sources / En savoir plus :
Des informations à propos de la campagne internationale “Pesticides et cancers” (daté du 15.01.2009).
L‘article d’actua-news-environnement à propos du plan Ecophyto 2018 (daté du 11.09.2008)
Sur le site Verdura, un article étonnant et peu rassurant à propos des quantités de pesticides tolérées dans les denrées alimentaires (daté du 10.09.2008)

Après le dauphin bionique dont nous avions parlé en mai 2008, ce sera au tour d’une tortue, nommée Yu, de recevoir des prothèses.

Cette tortue de mer japonaise aurait vraisemblablement été mordue par un requin qui aurait emporté les nageoires de Yu. Elle avait été repêchée l’été dernier au large des côtes du sud-ouest du Japon et placée dans un aquarium. Ensuite, c’est une association locale de protection des tortues marines qui l’a pris en charge.

Yu est dotée d’une carapace de 74 cm de long et ne peut pas être remise en liberté car elle n’a plus que 60 % des capacités de nager par rapport à une tortue en bonne santé. Cependant, dans le but de lui rendre ses capacités, la décision de lui greffer des nageoires a été prise.

Mlle Erika Akai, membre de l’association qui s’occupe de Yu explique : “les prothèses doivent être suffisamment solides pour la tortue puisse se hisser sur la plage et y pondre normalement.”

Cela ne devrait pas poser trop de problèmes car les Japonnais excellent dans cette spécialité orthopédique. Ils ont, en effet, déjà l’habitude de greffer des nageoires artificielles aux dauphins qui se blessent fréquemment dans les filets.

Sources / En savoir plus :
La nouvelle AFP (17.02.2009)
L’article de Greenquizz du 13.05.2008 concernant Winter, le dauphin avec une nageoire artificielle.

Dans un rapport publié hier, l’ONU dénonce les conséquences du développement économique en Amazonie qui dégrade l’écosystème de cette région. Le travail des experts du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), qui ont élaboré ce rapport, y soulignent qu’en 2005 la déforestation avait affecté plus de 857 000 kilomètres carrés provoquant une réduction de 17% du couvert végétal.

Parmi les causes de cette déforestation importante de l’Amazonie, le PNUE dénonce dans le rapport : la construction d’infrastructures industrielles, l’augmentation de la population, la construction de routes qui s’est multipliée par dix en trente ans. L’étude mentionne également l’augmentation de l’utilisation des biocarburants qui encourage la déforestation au profit de la culture du soja et de la canne à sucre. Enfin, la dernière conséquence de la déforestation est une perte de la biodiversité mettant ainsi en danger la survie de nombreuses espèces.

Le rapport tient à alarmer les gouvernements des pays se partageant l’Amazonie (la Bolivie, le Brésil, la Colombie, l’Equateur, Guyana, le Pérou, le Suriname et le Venezuela) et leur suggère des solutions pour enrayer la déforestation comme la mise en place d’instruments de gestion environnementale intégrés, l’harmonisation des politiques environnementales…

Sources/En savoir plus :
Communiqué de presse officiel de l’ONU
Article sur le site Romandie “L’Amazonie souffre du développement, 17% de forêt déjà détruit”

Hier, le ministère du Développement durable a établi une liste des agglomérations françaises qui sont encore dépourvues de système d’évacuation des eaux usées conformes à la règlementation européenne. La France compte encore 268 villes qui n’ont pas de stations d’épuration en ordre, plus particulièrement le long de la Seine et sur le pourtour méditerranéen.

Jean-Louis Borloo qui se bat depuis septembre 2007 pour l’assainissement considère que cette situation est alarmante. Mais pour rattraper ce retard et pour accélérer la mise en conformité des installations, le ministère à signé une convention avec la Caisse des dépôts qui va avancer 1,5 milliards d’euros.

Actuellement, la France s’expose à de lourdes pénalités de la part de Bruxelles pour non respect de la directive européenne sur les eaux résiduaires urbaines.

En 1991, date de la directive, 522 agglomérations françaises étaient dépourvues de stations d’épuration conformes. L’un des engagements pris dans le cadre du Grenelle de l’environnement vise à la mise en conformité de la totalité des stations d’épurations d’ici à la fin 2011.

Sources / En savoir plus :
La nouvelle AFP (20.02.2009)
“Organisation et fonctionnement d’une station d’épuration”sur le site de l’ADEME

Nicolas Sarkozy a inauguré, samedi matin, la 46e édition du Salon de l’Agriculture installé jusqu’au 1er mars porte de Versailles à Paris.

Cette année, la manifestation est placée sous le signe du développement durable. En effet, plus de 4000 animaux seront présents dans les halls du salon mais ils pourraient se voir voler la vedette par les chercheurs, agriculteurs et industriels spécialement présents pour expliquer comment continuer à nourrir les 9 milliards d’êtres humains prévus en 2050 tout en préservant les ressources naturelles. Ce salon sera donc l’occasion de réfléchir aux moyens à mettre en oeuvre pour une production agricole qui respecte l’environnement, une agriculture durable.

D’ailleurs le message de ce 46ème salon de l’agriculture résume bien cette envie d’aller vers une agriculture durable : “Génération agriculture, produire aujourd’hui, nourrir demain, respecter toujours”.

A l’heure où la nouvelle politique agricole commune (PAC) est en préparation pour son entrée en vigueur en 2013, la volonté d’une agriculture plus respectueuse de l’environnement exprimée au Salon de l’Agriculture est un message de bonne augure pour l’avenir de nos ressources.

Sources/En savoir plus :
Article du site de France Info (daté du 21.02.2009)
Présentation du Salon de l’agriculture sur son site officiel

Le troisième plus important lac de Chine, le lac Taihu, a vu ces derniers temps une algue bleue-verte proliférer dans ses eaux. En 2007, le lac avait déjà été massivement contaminé par cette même algue. La cause est le rejet de déchets non traités et de hautes concentrations en azotes.

Les autorités chinoises vont à nouveau avoir recours à des poissons mangeurs d’algue pour tenter de dépolluer ce lac.

Dix millions de poissons vont être lâchés dans le lac, notamment des carpes, afin de nettoyer le lac. Mais, il faudrait dix fois plus de poissons pour nettoyer l’ensemble du lac qui a une surface de 2′400 km2, indique Lin Jianhua, responsable de l’Administration de la pêche pour le lac Taihu, cité par l’agence Chine Nouvelle.

En 2007, cette pollution avait privé d’eau du robinet plus de 2,3 millions d’habitants de la ville de Wuxi. La pollution des lacs est malheureusement très fréquente en Chine où 70 % des cours d’eau et lacs sont contaminés. Cela est lié au développement économique rapide de la Chine.

Même si un investissement de cinq milliards de yuans dans des infrastructures pour éviter que les eaux polluées environnantes ne soient déversées dans le Taihu, la pollution reste un problème sérieux, selon M. Lin.

Sources / En savoir plus :
Un article sur cyberpresse (20.02.2009)

Comment réduire les émissions de gaz à effet de serre d’une ville en 50 ans afin de préserver notre planète du réchauffement climatique? C’est l’objectif que vous devrez atteindre dans le jeu de simulation en ligne, Clim’City imaginé par Cap Sciences, le centre de culture scientifique d’Aquitaine. C’est le premier jeu interactif en ligne écolo permettant de créer virtuellement un Plan Climat

Le but est non seulement de réduire les émissions de gaz à effet de serre de Clim’City, pour minimiser l’impact de nos activités sur le climat, mais également de s’adapter à l’inévitable changement climatique en cours. Pour cela, le joueur se retrouve dans une interface où divers milieux sont représentés : la ville, la campagne, la montagne… Et lorsqu’il clique sur un lieu, diverses actions lui sont proposées, par exemple le développement de l’éolien, des transports en commun…

Cap Sciences, par le biais de ce jeu, souhaite favoriser la prise de conscience collective sur la nécessité d’agir pour notre planète et de réduire nos gaz à effet de serre. Au-delà de la possibilité offerte d’être un “héros vert”, Clim’ City a également le mérite d’être un jeu très réaliste permettant d’apprendre beaucoup de choses à propos de l’écologie.

Sources/En savoir plus :
Jouez à Clim’City en ligne
Article de Planète Terra “Clim’City, la guerre climatique”

Les Chiliens ont fait un constat très inquiétant : en dix ans, le nombre de cancers de la peau a plus que doublé dans leur pays.

Comment une telle augmentation est-elle possible ?

La réponse se trouve très haut dans le ciel, là où la couche d’ozone devrait filtrer les rayons ultra-violets qui jouent un grand rôle dans le déclenchement des cancers cutanés.

En effet, le fameux trou dans la couche d’ozone se situe au-dessus de la zone antarctique, non loin du Chili. Il se forme durant plusieurs mois dès le printemps.

D’après Camila Salazar, dermatologue à Santiago “il suffit de marcher dix minutes à l’air libre pour attraper un coup de soleil” les jours de grosse chaleur en été.

Pour protéger la population, plusieurs mesures ont été adoptées, comme “la loi de l’ozone”, promulguée en 2006. Cette loi oblige les employeurs à équiper leur personnel travaillant en plein air de tenues adaptées, de chapeaux et lunettes de soleil.
Citons aussi les bulletins quotidiens détaillants le rayonnement solaire du jour diffusés par les journaux, la radio et la télévision ainsi que quelques “feux rouges” indiquant les moments auxquels une exposition au soleil est dangereuse.

Enfin, des actions sont menées pour sensibiliser la jeune génération aux méfaits du soleil. En effet, les Chiliens sont encore qualifiés d’adeptes “fanatiques” du bronzage, et ce au mépris des risques de cancer.

Malgré ces mesures, la situation reste préoccupante pour les Chiliens et aussi pour leurs voisins Argentins car la couche d’ozone ne se reconstitue malheureusement pas aussi vite que ce qu’espéraient les scientifiques.

Sources / En savoir plus :

L’article de Libération (daté du 19.02.2009)
L’article du Monde (daté du 14.02.2009)
Pour en savoir plus sur la couche d’ozone et sur la diminution de son épaisseur, l’article de Wikipédia.

Le ministère de l’environnement a annoncé le vendredi dernier le lancement du Grenelle de la Mer.

Il réunira tous les acteurs du secteur et devra aboutir à des engagements d’ici la fin 2009. Jean-Louis Borloo, le ministre de l’Ecologie déclare : “Dans le grenelle de l’environnement il y avait une partie mer, mais nous avons voulu aller plus loin, mettre en réseau tous les savoirs et toutes les propositions.”

Les sujets abordés seront la lutte contre la pollution, la gestion de la pêche, la protection de la biodiversité et le potentiel énergétique des océans.

D’ici un mois, quatre groupes de travail vont être mis en place pour traiter du développement harmonieux du littoral, des activités maritimes et des métiers de la mer, ainsi que de la gouvernance au niveau local et mondial.

La France a une responsabilité maritime particulière, souligne la secrétaire d’Etat à l’Ecologie, Madame Chantal Jouanno, car elle possède le deuxième domaine maritime mondial.

Jean-Louis Borloo a également déclaré que “c’est la mer qui sauvera la terre.”

Sources / En savoir plus :
L’article du Figaro (27.02.2009)
L’article du NouvelObs (27.02.2009)

Comment faire de l’ombre sur sa terrasse tout en produisant de l’énergie solaire? C’est la possibilité qu’offre la toile de store solaire créée par l’entreprise Dickson en partenariat avec Somfy. Cette innovation majeure a été dévoilée début février à l’occasion du salon R+T de Stuttgart.

Le concept, permettant de réduire les dépenses énergétiques d’un bâtiment, est simple : la lumière projetée sur la toile est transformée en énergie grâce aux cellules photovoltaïques légères et fines intégrées dans la toile. De plus pour optimiser l’efficacité du store, il est relié à un moteur assorti une station météo qui l’ouvre lors des temps ensoleillés et qui le ferme si le vent se lève.

Ce store producteur d’énergie renouvelable devrait être commercialisé à l’horizon 2010 pour des maisons individuelles, du mobilier urbain, des bureaux ou des campings car, avec un prix de 2 à 3 fois celui d’un store classique.

L’entreprise Dickson estime qu’une toile de 25 mètres carrés produira environ 400 kwh par an, soit un an de consommation d’un combiné réfrigérateur-congélateur.

Une telle innovation devrait avoir pour effet de contribuer à la production d’énergie solaire dont le taux de développement est aujourd’hui à 3% en France.

Sources/En savoir plus :
L’article du site Actualités News Environnement
L’article du site Batiactu (avec photos du prototype)