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Selon un rapport de l’AIE (Administration de l’information sur l’énergie) publié mercredi 27 mai 2009, la quantité de dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère pourrait augmenter de près de 40% d’ici 2030 si rien n’est fait pour limiter les émissions de ce gaz.

En effet, selon les prévision des experts américains, la consommation mondiale d’énergie devrait augmenter de 44% au cours des vingt prochaines années.

Malgré une croissance des énergies renouvelables, les carburants fossiles tels que le pétrole et le charbon continueraient à être les plus demandés, ce qui impliquerait une augmentation des émissions de dioxyde de carbone alimentant le réchauffement climatique.

La pollution mondiale augmenterait de 39% entre aujourd’hui et 2030. Le CO2 présent dans l’atmosphère atteindrait 33 milliards de tonnes en 2015 et 40 milliards d’ici 2030, contre 26 milliards en 2006, selon l’AIE.

L’AIE précise que son analyse ne se base que sur les normes légales actuelles et ne tient donc pas compte de l’éventuelle application de lois et traités internationaux limitant les émissions de gaz à effet de serre tels que le dioxyde de carbone.

La conférence sur le climat prévue en décembre à Copenhague a notamment pour objectif de parvenir à un traité prévoyant des limitations de ces émissions de GES.

Sources / En savoir plus :
L’article de canoe.ca (avec AP, daté du 27.05.2009)

Les éoliennes présentent l’avantage de fabriquer de l’électricité propre à partir de la force du vent. Malheureusement, elles sont critiquées parce qu’elles ne passent pas inaperçues dans le paysages.

Un inconvénient sur lequel trois ingénieurs du cabinet Elioth ont décidé de se pencher.

De leur réflexion est née une idée ingénieuse : utiliser les pylônes électriques comme supports afin d’augmenter le nombre d’éoliennes et de mieux les répartir sur le territoire tout en réduisant les problèmes esthétiques. Leur projet baptisé Wind-it leur a permis de remporter le concours Metropolis Next Generation Design Competition.

Ces éoliennes nouvelle génération seraient basées sur un axe vertical directement raccordé au réseau électrique. Autre avantage, une éolienne Wind-It n’a pas besoin d’être orientée face au vent et “son rendement est comparable à celui des éoliennes à axe horizontal et elles est moins bruyante car elle ne génère pas d’effet de sifflement à l’extrémité des pales ” expliquent les trois ingénieurs.

Selon les premières simulations, le rendement de cette installation sur un tiers des pylônes électriques du territoire français correspondrait à l’équivalent de deux réacteurs nucléaires.

Pour l’instant le coût d’investissement de Wind-It est supérieur à celui d’une éolienne à axe horizontal classique, à moyen terme, il pourrait devenir identique.

Avis aux investisseurs : le cabinet Elioth est désormais à la recherche d’une aide industrielle et financière afin de pouvoir développer son ambitieux projet.

Sources / En savoir plus :
L’article de Maxisciences (daté du 27.05.2009)

Le préfet des Pyrénées-Atlantiques, Philippe Rey, a signé le 13 mai dernier l’arrêté autorisant le groupe pétrolier Total à expérimenter le stockage du dioxyde de carbone (CO2) sous les coteaux de Chapelle de Rousse, à Jurançon.

Cette autorisation permettra à Total de procéder sur une durée de deux ans à des essais de captage géologique du CO2 provenant essentiellement de l’une de ses chaudières du bassin de Lacq.

E n partenariat avec Air liquide et avec la collaboration de l’Institut français du pétrole (IFP) et du Bureau de recherches géologiques et minières, Total investira plus de 60 millions d’euros dans ce projet avec pour objectif la séquestration de 120 000 tonnes de gaz à effet de serre.

Cet arrêté préfectoral accordé, après enquête publique, n’a pas reçu un accueil favorable de l’association de protection de l’environnement Coteaux de Jurançon qui juge le projet notamment trop risqué (fuites probables à court ou à long terme) et trop polluant cette technique produit 40% de CO2 qui est évacué dans l’atmosphère).

La première phase d’enfouissement devrait débuter début juin mais elle pourrait être suspendue car l’association Coteaux de Jurançon a l’intention de déposer un recours devant le tribunal administratif.

Sources / En savoir plus :
L’article de Maxisciences (daté du 29/05/2009)
Le point de vue l’association Coteaux du Jurançon sur son blog

Selon le rapport publié vendredi 29 mai par le Forum humanitaire mondial, le réchauffement climatique serait directement responsable de la mort de trois cent mille personnes par an.

Un chiffre effrayant. Mais qui sont les victimes du réchauffement ? Selon le Forum humanitaire, les 325 millions de personnes les plus pauvres de la planète seraient les plus affectées. En tête de liste figurent le Bangladesh (régulièrement frappé par les inondations et les cyclones), l’Ouganda (victime de la sécheresse), ou bien encore certaines îles des Caraïbes et du Pacifique (menacées de disparition à cause de l’élévation du niveau de la mer).

Les plus pauvres ne sont pas seulement les plus en danger. Ce sont aussi ceux qui emettent le moins de gaz à effet de serre et qui donc contribuent le moins au réchauffement dont ils sont, ironiquement, les premières victimes.

En s’appuyant sur ces données, le créateur et président du Forum humanitaire et ex-secrétaire général de l’ONU Kofi Annan a une nouvelle fois souligné la nécessité d’un “accord post-Kyoto courageux pour protéger le monde”, prévenant qu’en cas d’échec, il existait un risque de “famine de masse, [de] migration de masse, [de] maladies de masse et [de] morts en masse”. Le réchauffement climatique est “la plus grande crise humanitaire en puissance de notre temps”, a-t-il insisté.

Les prévisions pour les décennies à venir sont encore plus sombres que les estimations actuelles. En effet, les morts dues au réchauffement climatique pourraient atteindre un million par an à l’horizon 2030 et le coût engendré atteindre les 300 milliards de dollars contre 125 milliards de dollars (90 milliards d’euros) aujourd’hui.

Pour éviter ce scénario catastrophe, lié à une dégradation progressive de l’environnement, les responsables de l’étude appellent les pays développés à multiplier “par un facteur cent” leurs efforts pour s’adapter au changement climatique.

Sources / En savoir plus :
L’article du Monde (daté du 29.05.2009).
L’article du site Romandie (daté du 30.05.2009).

Appeldoorn, ville des Pays-Bas de 150 000 habitants, a pris la décision il y a plusieurs années d’anticiper sur la politique en matière d’énergies renouvelables.

En effet, elle s’est fixé l’objectif d’atteindre 100% d’énergies renouvelables en 2020. Pour 2008, l’étape des 10% était prévue mais ce chiffre n’est toujours pas atteint… Selon Michael Boddeke, responsable du développement durable de la ville, “Les dix premières années nous ont permis de mener les études, de fixer la feuille de route. Maintenant, il faut que ça décolle.

Une feuille de route qui est la suivante : remplacement du gaz utilisé dans le réseau de distribution par un gaz plus respectueux des principes de développement durable, valorisation des déchets, partenariats avec les entreprises de la ville, implantation d’éoliennes, prêts bonifiés pour les propriétaires qui décident d’investir dans le solaire et l’isolation.

Même si le projet est difficile à mettre en oeuvre, la ville d’Appeldoorn compte, fort heureusement, mener à bout son objectif afin de devenir une ville verte à 100%.

Source/En savoir plus :
L’article de Maxisciences (daté du 29.05.2009)

Les émissions de CO2 sont les principales responsables du réchauffement de la planète, pour trouver une solution à l’augmentation de ces émissions une société américaine de Californie travaille un projet de transformation du CO2 en carburant.

Le procédé technique breveté par Carbon Sciences recourt à des micro-organismes qu’elle appelle “bio-catalyseurs” : dans un premier temps il s’agit de “déstabiliser” le dioxyde de carbone en le mélangeant avec de l’eau. Puis les micro-organismes, protégés par des coquilles de polymère spécialement mises au point, se chargent de recomposer hydrogène et carbone pour produire des hydrocarbures.

Selon la société, ce procédé de recyclage permettrait de fournir 30% de la demande mondiale en carburant d’ici 2030 en recyclant 25% des émissions de CO2. L’objectif de Carbon Sciences est de mettre en oeuvre ce projet d’ici 2010 en partenariat avec un producteur de CO2 comme une centrale à charbon ou une raffinerie.

C’est un procédé innovateur, toutefois une technique proche avait été découverte en Europe en 2006. En effet un projet de recherche d’avant-garde, financé au titre du sixième programme-cadre de la Commission européenne, a déjà abouti à la découverte d’une méthode de transformation des rejets de dioxyde de carbone en combustible utile.

Sources/En savoir plus :
Le site de la société Carbon Sciences (en anglais)
L’article de TSR (daté du 22/05.09)

Depuis plus de deux ans aux Etats-Unis, le recyclage peut rapporter de l’argent grâce à un système mis en place par la société RecycleBank. Afin d’encourager les citoyens américains à trier leurs déchets, la société prête aux participants (plus d’1 million) des containers identifiables par un code barre et en fonction de la quantité de déchets collectée dans chaque poubelle, le “trieur” se voit récompensé par des bons d’achats qu’il peut utiliser chez les commerçants partenaires.

Initiative simple et efficace qui a connu un grand succès, à tel point que le concept était très attendu outre-Atlantique et commence à s’exporter.

Le premier pays européen a accueillir ce système de recyclage récompensé sera le Royaume-Uni. Un quota de points sera cependant fixé, pour éviter que certains ne produisent délibérément plus de déchets qu’à l’habitude. La cagnotte constituée par un ménage pourra être consultée en ligne et elle sera ensuite transformée en bons d’achat à dépenser dans de grandes enseignes.

Le projet est déjà testé dans 2800 foyers britanniques, en espérant qu’il conquiert également d’autres pays européens car un tel système a déjà permis de sauver 1 664 312 arbres et 11 176 053 gallons de pétrole ( soit environ 42 000 000 litres).

Sources / En savoir plus :
Le site officiel de RecycleBank (en anglais)
L’article de Terra Eco

La Journée Mondiale de l’Environnement approche et le réseau social professionnel LinkedIn colle à l’actualité avec son sondage sur le développement durable en entreprise.

Au total, plus de 740 personnes ont répondu au sondage entre le 21 mai et le 2 juin 2009. Et les résultats sont sans appels : 92% des sondés s’intéressent au développement durable, et pourtant, 23% des sondés disent ne pas connaître la politique de leur entreprise en matière de développement durable. Pire encore, 8% des personnes interrogées considèrent que leur entreprise fait du “greenwashing” (juste ce qu’il faut pour donner une image “verte”).

65 % des répondants qui travaillent dans des entreprises de taille moyenne trouvent que leur employeur ne fait rien ou presque pour l’environnement. Ils sont 63% des salariés des grandes entreprises à partager cet avis. Les petites entreprises (1-9 salariés) sont pointées du doigt par 45 % de leurs salariés. En définitive, les mieux notées sont les très grandes entreprises, dont seulement 29 % des salariés pensent qu’elles ne font rien ou presque pour l’environnement.
Sources / En savoir plus :
L’article du site Développement Durable (daté du 03.06.2009).
L’article de Wikipédia sur le Greenwashing.

L’ours brun mexicain, ursus actos nelsoni, est une variété de grizzly qui habitait l’Arizona et le Nouveau-Mexique dans les années 1920. Mais cette espèce est aujourd’hui définitivement éteinte suite à une campagne d’éridication menée de 1961 à 1964 car il était considéré comme l’ennemi de l’homme.

Selon l’UICN (Union mondiale pour la nature), six espèces d’ours sur huit sont aujourd’hui menacées d’extinction complète : l’ours malais, l’ours noir d’Asie, le panda géant, l’ours lippu, l’ours polaire et l’ours blanc polaire. Ces deux dernières espèces sont menacées à cause du réchauffement climatique. Les autres à cause du braconnage et de la forte compétition avec les hommes pour les espaces naturels.

L’homme prend de plus en plus de place sur la planète et de ce fait les espaces disponibles pour les animaux diminuent, la conséquence directe est la perte de biodiversité. Le constat est alarmant, sur 41 415 espèces d’animaux recensées sur terre, 15589 figurent sur la liste rouge des espèces menacées de l’UICN.

La disparition d’une espèce va provoquer d’autres disparitions par ricochet et bouleverser les équilibres de l’intégralité de la chaine. Il existe aujourd’hui des instruments de protection de la biodiversité mais il est indispensable de les renforcer car le rythme des disparitions s’accélère, il serait de 10 à 100 fois plus rapide que les rythmes d’extinction naturelle.
Sources/En savoir plus :
La déclaration d’Hubert Reeves “Pourquoi préserver la biodiversité” sur le site de la Ligue ROC
Sur le programme de protection des ours bruns en France

C’est en Angleterre que le premier récif artificiel a vu le jour.

Constituée de milliers de sacs de sables, la structure mise en place doublera la taille des vagues sur la côte de Bournemouth dans le comté de Dorset.

La construction du récif avait commencé à l’automne dernier mais le mauvais temps a provoqué l’effondrement de piles de sacs de sable et retardé les travaux qui reprendront cet été pour se terminer en octobre.

Le système a été conçu par ASR Ltd., une entreprise fondée par l’océanographe Kerry Black, qui a étudié 44 des meilleurs spots de surf mondiaux. Selon lui, pour obtenir le type de vague appréciée des surfeurs, il faut casser la formeplage et c’est à cela que servira le récif artificiel.

Cette installation permettra aux vagues d’atteindre les 4 mètres de haut et d’encourager le tourisme dans la zone.

Sources / En savoir plus :
L’article de Maxisciences (daté du 08.06.2009).

Pour son cinquantième anniversaire, l’association Bretagne Vivante a organisé du 5 au 7 juin dernier le “défi pour la biodiversité” consistant à recenser 1500 espèces en 24 heures dans le Golfe de Morbihan.

Finalement, 2100 espèces végétales et animales ont été recensées grâce à la mobilisation de 140 naturalistes et de 4000 visiteurs. Un véritable succès pour cette opération. Au cours d’une action similaire les scientifiques d’Harvard avaient quant à eux recensé 1904 espèces.

Pour Bretagne Vivante, “c’est la formidable mise en commun de compétences naturalistes au service de la biodiversité qui va bien au-delà des acquis symboliques du défi. Le désir autant que le besoin de travailler ensemble dans des projets communs est indiscutable”.

Les enfants ont eu aussi été mis à contribution grâce au “défi junior” et ont appris à recenser les espèces aux côtés des scientifiques. Une façon de les sensibiliser de manière ludique et pédagogique à la nécessité de la préservation de la biodiversité.

Sources / En savoir plus :
Le site officiel de Bretagne Vivante

Le passage au niveau 6 de l’alerte de l’OMS correspond à une pandémie. Il est déclenché lorsque plus de deux foyers de contamination autonomes ont été identifiés (ce qui est le cas de l’Australie et des Etats-Unis).

Ces conditions étaient déja réunies depuis plusieurs jours, mais L’OMS a hésité à déclarer ce niveau d’alerte, craignant de susciter la panique. L’Organisation Mondiale de la Santé a d’ailleurs qualifié la grippe A de “pandémie modérée” qui n’entraîne pas dans l’immédiat de restriction généralisée de mouvement des personnes, biens et services.

Le qualifiquatif de “pandémie” ne signifie donc pas que le virus H1N1 est devenu plus sévère mais bien que l’épidémie s’est répandue géographiquement. Avec 27 737 personnes affectées dans 74 pays, la grippe A reste donc bien loin des 40 millions de morts des suites de la grippe espagnole en 1918-1919.

L’OMS indique qu’il appartient à chaque État de déterminer les mesures de gestion à retenir, en fonction de la situation de son territoire.

Une réunion de la cellule interministérielle de crise aura lieu vendredi à 9 heures au ministère de l’Intérieur, pour justement faire un “nouveau point sur la situation en France”. La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a laissé entendre que la France allait rester au niveau 5, ce qui n’exclut pas de suivre des mesures de précautions.

Sources : En savoir plus :
L’article du Point (daté du 11.06.2009).
L’article de l’Express (daté du 11.06.2009).

La France est le pays le plus nucléarisé au monde par rapport à son nombre d’habitants. Elle compte 58 réacteurs nucléaires et 1100 sites contenant des déchets nucléaires.

Ces nombreux réacteurs implantés partout dans l’Hexagone fournissent de l’électricité. L’énergie nucléaire en France est la première source d’électricité, en effet elle représente 78% de la consommation électrique française mais seulement 17% de la consommation finale d’énergie. Cela signifie que parmi l’énergie utilisée en France, seulement un faible pourcentage provient de l’énergie nucléaire mais elle provient plutôt du pétrole, du gaz… Des chiffres que ne cesse de mettre en avant le réseau Sortir du Nucléaire pour prouver que la France n’est pas dépendante de l’énergie nucléaire et que les énergies renouvelables sont la solution.

L’énergie nucléaire, même si elle émet peu de CO2, n’est pas une énergie renouvelable. Bien au contraire, elle utilise une énergie fossile épuisable : l’uranium. De plus, elle génère des déchets radioactifs dangeureux pour l’environnement et la santé dont le traitement est très problématique.

Aujourd’hui, la part des énergies renouvelables en France est seulement d’environ 6% mais ce chiffre devra atteindre 20% d’ici 2020 comme l’impose l’Union européenne. Pour cela, la France devra se tourner vers les énergies propres et réfléchir à un autre solution que le nucléaire. De plus, après le résultat d’Europe Ecologie aux élections européennes du week end dernier, Nicolas Sarkozy a annoncé que “là où on dépense un euro pour le nucléaire, on dépensera un euro pour les énergies renouvelables”.

Sources/En savoir plus :
Sur le site du Réseau Sortir du Nucléaire
Sur la position de Nicolas Sarkozy suite aux élections européennes dans le Monde (daté du 10.06.2009)

Le premier train hybride au monde a été inauguré mardi en France lors d’un voyage entre Paris et Troyes.

Répondant au doux nom de BiBi, le train est doublement hybride.

En effet, il est équipé à la fois d’un moteur diesel et d’une propulsion électrique lui permettant de passer d’un mode à l’autre sans s’arrêter, mais il est aussi ”bi-courant”: il peut recevoir une tension de 1.500 volts ou de 25.000 volts grâce à un transformateur situé sur le toit.

Cet ensemble d’innovations font de BiBi le premier train à fonctionner de façon totalement hybride partout dans le monde, indique son constructeur canadien Bombardier.

Ce qui présente aussi l’avantage de ne pas avoir besoin de changer de train ou de changer de locomotive lorsque le convoi passe d’un type de voie à un autre.

L’innovation a un prix : l’achat de huit rames de ce type a coûté 40 millions d’euros à la région Champagne-Ardenne, un prix entre entre 10 et 20% plus élevé que celui d’une rame Bombardier classique, a-t-on précisé chez Bombardier.
Dix régions françaises ont déjà commandé environ 144 ”bibi”: Champagne-Ardenne, Rhône-Alpes, Poitou-Charentes, Ile-de-France, Bretagne, Haute-Normandie, Bourgogne, Picardie, Nord-Pas-de-Calais et Alsace.

Sources / En savoir plus :
L’article du Figaro (non daté).
L’article de Maxisciences (daté du 09.06.2009).

Selon le «Panorama mondial des déchets» de l'Institut des matières premières Cyclope présenté le 9 juin dernier, la planète a produit entre 3,4 et 4 milliards de tonnes de déchets en 2006, dont 1,7 à 1,9 milliard de tonnes de déchets municipaux, 1,2 à 1,67 milliard de tonnes de déchets industriels non dangereux et 490 millions de tonnes de déchets industriels dangereux. Concernant la collecte, 2,74 milliards de tonnes de déchets ont été ramassées dans le monde, dont 1,24 milliard de déchets municipaux.

Hong Kong, la Turquie, l’EU des 15, l’Australie et les USA produisent 500 kilos et plus de déchets municipaux par personne et par an. Toutefois, en volume total, la Chine est devenue le premier producteur de déchets municipaux avec 300 millions de tonnes en 2005.

Les volumes de déchets produits dans le monde continuent donc de croître. Cependant, sur les trois premiers mois de l'année, la baisse de la consommation liée à la crise a contribué à baisser leur volume de 5 à 10 % dans le monde.

Source:
actu-environnement
GoodPlanet.info

C’est à l’initiative d’un habitant du Val d’Aoste, qui a fait analyser ses pellets qui ne brûlaient pas bien, que des traces de radioactivité y ont été détectées.

L’analyse a prouvé qu’ils contenaient du césium 137, une substance radioactive très toxique pouvant être produite lors d’une explosion nucléaire ou par combustion dans un réacteur nucléaire.

Suite à cette découverte, la justice italienne a ordonné samedi 13 juin le rappel immédiat de plus de dix milles tonnes de pellets (granulés de bois) en provenance de Lituanie.Les granulés soupçonnés d’être contaminés ont été importés l’automne dernier de Lituanie et ont été vendus dans 11 régions du nord au sud de l’Italie.

Selon le parquet du Val d’Aoste, les pellets contaminés au césium 137 ne sont pas dangereux pour la santé humaine, mais leurs cendres et les fumées dégagées par leur combustion le sont.

Les pellets, ou granulés de bois, sont principalement issus du compactage des résidus de scieries comme les sciures et copeaux provenant directement de la sylviculture. Il s’agit d’un carburant propre.

Sources / en savoir plus :
L’article AFP (daté du 14.06.2009).
Plus de détails sur les granulés de bois, ou pellets, sur le site de Wikipédia.

Le Grenelle de l’environnement a abouti à un projet de loi dit “Loi Grenelle I” adopté par l’Assemblée nationale en octobre 2008 et validé en février 2009 par le Sénat. Un deuxième projet de loi relatif à la mise en oeuvre de la Loi Grenelle I est actuellement en examen devant l’Assemblée nationale.

Ces deux lois mettent en place 15 grands programmes touchant de nombreux domaines comme celui de l’énergie, des transports, des bâtiments, de la biodiversité ou encore de la santé et des risques.

Autant de domaines visés et de projets qui aboutiraient à la création de 600 000 emplois d’ici 2020 et généreraient 450 milliards d’euros d’investissements, dont 170 milliards provenant de l’Etat et des collectivités locales. C’est ce qu’a révélé une étude réalisée par le Boston Consulting Group (BCG), cabinet international de conseil en stratégie, commandée par le Ministère de l’Environnement et qui a été publiée hier. Le Grenelle de l’environnement permettra ainsi de relancer l’économie

Pour les associations de protection de l’environnement, notamment France Nature Environnement : «ce document démontre que l’économie verte n’est pas un mirage mais un impératif».

Sources/En savoir plus :
L’article de Batiactu (daté du 16.06.2009)
Le site officiel du Grenelle de l’environnement

Le requin pélerin a beau faire partie de la famille des requins, il est bien différent de l’image que nous nous faisons des requins en général.

En effet, loin d’être un mangeur d’homme, le requin pélerin se nourrit principalement de plancton (constitué d’organismes marins microscopiques).

Le requin pélerin n’est donc pas un prédateur, c’est même une espèce vulnérable selon l’IUCN (même si elle n’est pas protégée en France).

Sources / En savoir plus :
L’article relatif au requin pélein sur Wikipédia
L’article à propos des requins pélerins sur le site d’Ifremer

D'après une étude de l'Institut universitaire des Nations Unies pour l'environnement et la sécurité humaine (UNU-EHS) publiée mercredi, plus de 20 millions de personnes pourraient être obligées de migrer d'ici 2010, en raison de la hausse du niveau de la mer mais aussi des sécheresses.
"Les migrations et les déplacements d'individus induits par l'environnement peuvent potentiellement devenir un phénomène sans précédent, à la fois en termes d'échelle et de portée" explique le rapport publié par l'UNU-EHS, l'université de Columbia et l'ONG CARE International.

Les estimations du nombre de personnes contraintes à la migration ne peuvent être précises en raison de la nouveauté de la science du changement climatique, mais 20 à 50 millions de migrants pourraient être comptés en 2010. En 2050, ce nombre pourrait s'élever à 200 millions d'après l'Organisation internationale pour la migration.

Les populations des deltas du Gange, du Mékong et du Nil seront les plus touchées, "une augmentation du niveau de la mer d'un mètre pourrait affecter 23,5 millions d'individus, et réduire la quantité de terres actuellement surexploitées par l'agriculture, d'au moins 1,5 million d'hectares" poursuit le rapport qui insiste sur la nécessité de venir en aide aux pays les plus vulnérables qui sont en majorité les plus pauvres. Un investissement dans des mesures d'adaptation locale, telles que l'irrigation et la gestion des catastrophes, est également prôné.

Ces nouveaux migrants, contraints de fuir en raison du réchauffement climatique, ne correspondent pas aux catégories de migration qui existent aujourd'hui et la création de nouveaux droits pourrait donc s'avérer nécessaire. "Les personnes déplacées par les impacts chroniques du changement climatique auront besoin d'un refuge permanent. Actuellement, les individus qui se déplacent à cause de conditions de vie allant en s'aggravant pourraient être classés dans la catégorie des migrants économiques volontaires, et on leur refuserait ainsi leurs besoins spécifiques de protection" indique le rapport.

Sources: maxi sciences

Ségolène Royal vient d'être désignée "ambassadrice" contre le réchauffement climatique par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a annoncé jeudi le cabinet de l'ex-candidate socialiste à la présidentielle, confirmant une information publiée par "Le Parisien-Aujourd'hui en France".

"Ségolène Royal a accepté cette mission et sera présente, à ce titre, à la conférence mondiale sur le réchauffement climatique qui se tiendra à Copenhague en décembre 2009", a déclaré son cabinet dans un communiqué.

La présidente de la région Poitou-Charentes et ancienne ministre de l'Environnement dit avoir été sollicitée "en tant que présidente d'une région ayant été citée comme exemplaire dans la coopération menée avec une région du Sénégal dans le domaine de l'énergie solaire et du micro-crédit". Sa mission consiste à "oeuvrer à la reconnaissance de l'action des régions, aux côtés des Etats centraux, comme élément clef dans la lutte contre les changements climatiques".

Ségolène Royal a été nommée la semaine dernière par Martine Aubry au poste de représentante du PS au sein de l'Internationale socialiste. AP

Sources: boursorama

Le Conservatoire du littoral, membre de l’Union Mondiale pour la Nature (UICN), est un établissement public créé en 1975.

Il acquière des terrains fragiles ou menacés dans le but de protéger définitivement ces espaces naturels et paysages, sur les rivages maritimes et lacustres.

Il s’occupe de faire des travaux de remise en état lorsque cela est nécessaire. Puis, il en confie la gestion aux communes ou autres collectivités qui doivent assurer une gestion dans le respects des orientations arrêtées.

Il détermine également, à l’aide de spécialistes, la manière d’aménger les sites pour que la nature y soit la plus belle et la plus florissante possible. Ils définissent ensemble les utilisations agricoles ou de loisirs compatibles avec ces objectifs.

Au 1er juin 2008, le Conservatoire assure la protection de 117 200 hectares sur 600 ensembles naturels, représentant environ 1000 km de rivages maritimes.

Les sites sont surveillés et entretenus par environ 150 gardes recrutés par les collectivités locales et les organismes gestionnaires, auxquels s’ajoutent environ 300 emploi-jeunes.

Sources / En savoir plus :
Le site officiel du Conservatoire du Littoral d’où sont tirées toutes les informations.
techno-science

Une trentaine d’aéroports européens ont signé un programme commun de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre visant à atteindre la neutralité carbone. Les aéroports, qui sont membres du groupe ACI Europe n’ont pas de date butoir à respecter.

Trente et un aéroports européens, dont celui de Paris Charles de Gaulle, ont lancé un programme commun mardi visant à réduire à zéro leurs émissions de dioxyde de carbone, d’après ce qu’a déclaré l’association d’aéroports européens, ACI Europe.



ACI Europe est une association professionnelle d’opérateurs d’aéroports qui représente près de 440 aéroports dans 45 pays d’Europe. Les aéroports membres représentent 90% du trafic aérien commercial en Europe.

Sources: actualites-news-environnement.com

Jean-Louis Borloo et Chantal Jouanno, secrétaire d’État chargée de l’Écologie ont lancé vendredi, la première ligne au monde de production en série de batteries lithium-ion pour véhicules hybrides et électriques, dans l’usine de batterie de la coentreprise Johnson Control-Saft à Nersac en Charente , en présence de Ségolène Royal, Présidente du conseil régional de Poitou-Charentes.

Les ministres ont salué cette technologie de batteries qui illustre au sein de l’ensemble des autres technologies françaises le très bon positionnement mondial de notre recherche sur le véhicule décarboné. « Le Leadership mondial doit être recherché pour l’ensemble du véhicule électrique mondial» ont précisé les ministres lors de cette inauguration.

A cette occasion, Saft a présenté au nom de 6 industriels français majeurs la création en cours d’un consortium de six industriels majeurs (Michelin, Valéo, Saft, Leroy Somer, GKN et Léoni). Son objectif est de fédérer leurs efforts pour proposer aux constructeurs des solutions industrielles complètes adaptées aux véhicules décarbonés. Ce partenariat pourrait constituer un véritable pôle national de technologies innovantes, qui croitra au fur et à mesure du développement du marché.

57 millions pour 11 projets

Jean-Louis Borloo et Chantal Jouanno avaient présenté la veille les 11 premiers projets de véhicules « décarbonés » financés à hauteur de 57 millions d’euros par le fonds démonstrateurs de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) – (dossier de presse sur les sites de l’ADEME et du ministère du Développement durable).

Près de 10.000 batteries lithium-ion devraient sortir chaque année de cette unité construite à Nersac, en Charente. La coentreprise Johnson Controls-Saft a investi 15 millions d’euros pour produire à terme 5 à 10 millions de batteries par an, selon les évolutions du marché.

4 millions d’hybrides en 2015

Johnson Controls-Saft estime que le marché automobile devrait compter 4 millions de véhicules hybrides dans le monde à l’horizon 2015. Plus encore, ces moteurs propres pourraient équiper 85% du parc automobile en 2030.

Cette batterie équipera la Mercedes S Class 400 hybride, première voiture européenne de ce type, qui sera commercialisé fin juin. Prévue pour début 2010, la BMW Série 7 ActiveHybride bénéficera également de cette technologie.

Source : Enviro2b; yahoo actualité

Le Conseil mondial de l’eau a fait son choix et c’est la ville de Marseille qui organisera et accueillera le 6e Forum mondial de l’eau en 2012. Après le Maroc, les Pays-Bas ou encore le Japon, c’est donc la France qui sera en charge de ce rendez-vous international.

La décision du Conseil mondial de l’eau fait donc la fierté de la ville de Marseille et du ministère de l’Ecologie. Ils se disent fiers et « déterminés à donner le meilleur pour faire avancer la cause de l’eau» dans le monde. Dans son communiqué, le ministère estime que cette décision « récompense l’enthousiasme et l’engagement dont ont fait preuve l’ensemble des autorités nationales et locales, unies autour de la Ville de Marseille. Elle concrétise aussi l’originalité d’une candidature qui met l’accent sur une nouvelle gouvernance autour du modèle du “Grenelle de l’environnement”, ainsi que sur la thématique du droit d’accès à l’eau et à l’assainissement porté par le ministre d’Etat et la secrétaire d’Etat à l’écologie. Elle marque, enfin, la capacité de Marseille et de sa région à accueillir, avec convivialité, des évènements de dimension internationale« .

8 millions de morts

Il ajoute que « le choix de la France et de Marseille nous confère, en tous cas, une responsabilité majeure face à un enjeu vital à l’échelle de la planète. Plus de huit millions d’êtres humains meurent aujourd’hui des suites de maladies liées à l’eau, près d’un milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable et plus de 2.4 milliards ne disposent pas d’une eau saine. Et les effets du changement climatique, que les scientifiques ne cessent de réévaluer à la hausse, vont accentuer encore les inégalités« .

Source : Enviro2b