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La réponse est: 2075

La couche d’ozone englobe notre planète et la protège en absorbant une partie des rayons solaires, plus particulièrement des rayons ultraviolets qui sont dangereux pour les organismes vivants.

C’est dans les années 70 que la communauté scientifique commence à s’inquiéter de l’impact que pourraient avoir les émissions de divers gaz sur la stabilité de la couche d’ozone. Mais tout semblait plutôt stable, jusqu’à ce que, en 1985, les scientifiques constatent le trou dans la couche d’ozone, au-dessus de l’Antarctique.

Ce phénomène a été la première manifestation spectaculaire de l’effet des activités humaines sur l’atmosphère. Ce fut d’ailleurs très étonnant pour la communauté scientifique de constater que la première zone concernée est une zone non directement touchée par les activités humaines polluantes. Mais c’est à cause de la circulation atmosphérique que les gaz se concentrent dans les pôles.

Des études furent menées et on constata vite la cause de cette dégradation de la couche d’ozone. Des composés chlorés, tout particulièrement les CFC en sont la cause. C’est grâce au protocole de Montréal que la plupart des pays producteurs et consommateurs ont apportés des produits de substitution beaucoup moins nocifs.

Mais, dernièrement, un professeur de physique de l’Université d’Alcalá de Henares, en Espagne s’est dit plutôt optimiste, déclarant que le trou s’est stabilisé depuis ces 15 dernières années, grâce à une diminution de plus de 90 % des éléments chlorés engendrée par le protocole de Montréal. Selon lui, le trou devrait se fermer d’ici environ 80 ans. Ces dires ont d’ailleurs été confirmés par l’Organisation météoroglogique mondiale.

Pourtant, la Nasa constatait un record dans la taille du trou, qui en septembre 2006 atteignait 27,5 millions de km2, soit environ la superficie de l’Amérique du Nord.

Sources / En savoir plus :

Le dossier de Futura-science “Climat et couche d’ozone”

“Le trou de la couche d’ozone se refermera dans 80 ans” sur le site Techno-science (30.04.2007)

“Le trou de la couche d’ozone a atteint une superficie record” sur le site Notre Planète (02.11.2006)

Un dossier sur le protocole de Montréal sur le site Environnement Canada

La réponse est : Désorienter les oiseaux

Le 11 septembre dernier, comme chaque année depuis 2003 et dans le but de commémorer les victimes des attentats du World Trade Center, la ville de New York a fait briller deux faisceaux lumineux pour représenter les tours tombées en 2001.

Mais déjà depuis 2004, un phénomène inquiétant à été constaté : des dizaines de milliers d’oiseaux ont vu leur boussole interne perturbée par ces fortes lumières. Chacune des lumières représentant un carré de 15 mètres de large prennent au piège des oiseaux qui volent en rond et s’effondrent d’épuisement.

Ce phénomène est appelé pollution lumineuse et touche de nombreux oiseaux. A la tombée de la nuit, les éclairages artificiels de toutes sortes (lampadaires, panneaux publicitaires, etc.) sont si nombreux et omniprésents qu’ils nuisent à l’obscurité.

Cette pollution est très peu évoquée car elle n’est pas dangereuse pour la santé, cependant, cela implique une consommation d’énergie qui peut être considérée comme inutile dans le cas des panneaux publicitaires par exemple.

De plus, les oiseaux migrateurs ainsi que les insectes noctures sont déstabilisés et meurent de cette désorientation et les plantes éclairées en permanences perdent leurs qualités.

Sources / En savoir plus :

Un article traitant du sujet sur le site Enviro2b (15.09.2008) ainsi qu’un autre article traitant du même sujet sur les informations de yahoo (12.09.2008)

“La pollution lumineuse” sur le site Notre Planète

La réponse est : Pneu

Le rechapage consiste à remettre en état un pneu en remplaçant la bande de roulement, lorsque celle-ci à atteint sa limite d’usure.

Cette technique, qui consiste à enlever par râpage la partie usée à et mouler de la gomme neuve sur le pneu, permet d’allonger la durée de vie d’un pneu. Certains pneus peuvent être rechapés jusqu’à trois fois. Et la qualité n’est pas altérée, semblable à celle d’un pneu neuf.

Utilisés depuis longtemps dans le milieu des camions et des véhicules de travaux publiques, les particuliers émettent des réticences, suite à des polémiques concernant la qualité et la sécurité des pneus rechapés. De plus, avec le marché asiatique proposant des pneus neufs à des prix défiant toutes concurrences, les gens se tournent plus facilement vers des produits neufs. Pourtant, depuis 2002, les pneus rechapés sont soumis aux mêmes contrôles que les pneus neufs, du moins en France, ce qui assure la qualité des pneus.

La fabrication d’un pneu demande beaucoup de matières premières. Jusqu’à 30 différents types de caoutchouc sont utilisés. Les rechaper, en plus d’être un gain d’argent permet d’utiliser un maximum ce produit qui a demandé beaucoup d’énergie pour être fabriqué.

Dans les années 50, les pneus parcourraient dans les 15′000 kms. Aujourd’hui, grâce à la technique du rechapage, la moyenne est passée à 40′000 kms pour les véhicules de tourismes et à 300′000 kms pour les poids lourds. Si le pneu est rechapé une troisième fois, il peut même parcourir un millions de kms.

Rechaper, c’est une économie d’argent, mais de plus cela permet de maximiser le rendement pour diminuer le coût environnemental.

Sources / En savoir plus :

La fabrication d’un pneu expliquée sur le site Goodyear

Un article sur le site Caradisiac, parlant du rechapage (non daté)

Sur le site Prorecyclage, une rubrique parlant du recyclage des pneumatiques

La réponse est : 1 000 000 000 $

En août dernier, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a créé un “Fonds amazonien” pour préserver “le poumon vert de la planète”. Jens Stoltenberg, premier ministre de la Norvège a officiellement annoncé un don de 1 milliard de dollars en faveur de cette lutte contre la déforestation en Amazonie.

En décembre 2007, les autorités brésiliennes avaient annoncé, pour la troisième année consécutive, une baisse de la déforestation en Amazonie. Malheureusement, la déforestation a repris intensivement avec un triste record d’abattage : environ 7000 km2 de forêt ont été défrichés, de août à décembre 2007

Pourtant le gouvernement brésilien a fixé un objectif “zéro déforestation” et les diminutions des trois dernières années poussaient à croire que la diminution allait devenir durable. Mais une demande de produits tels que le soja ou la viande va inévitablement augmenter ces prochaines décennies et la pression agricole avec, ce qui laisse à penser que nous ne sommes pas prêt de l’objectif zéro déforestation…

Pour rappel, la destruction des forêts tropicales est responsable de 20 % des émissions de gaz à effet de serre issues des activités humaines.

Ce fonds servira à lutter contre le déboisement mais également à financer des projets de préservation et de développement durable de la forêt amazonienne.

Sources / En savoir plus :

“Après une accalmie, la déforestation amazonienne reprend de plus belle” sur le site Notre Planète (29.01.2008)

“Le Brésil s’engage dans la lutte contre la déforestation” sur le site de la Chaîne Verte (29.08.2008)

Un site officiel sur la déforestation en Amazonie

“Une zone forestière de la taille d’une ville a été supprimée dans la forêt amazonienne” sur le site Notre Planète (26.06.2008)

La réponse est : D’aspirine

Tout comme les humains ou les animaux, les plantes sont sujettes au stress. Dernièrement, le Centre national américain de recherche atmosphérique (NCAR) a fait une découverte étonnante : Les plantes sont capables de fabriquer un mélange de substances chimiques, semblable à de l’aspirine, pour stimuler leurs défenses biochimiques et réduire leurs blessures, en cas de n’importe quelle forme de stress.

Ce phénomène, qui n’avait jusque là été constaté qu’en laboratoire, a enfin pu être mesuré à l’air libre sur des noyers, de manière fortuite puisque l’étude portait sur les produits polluants d’un champ de noyers.

Cette aspirine est produite lorsque la plante subit un stress quelconque telle une sécheresse ou des températures non-saisonnières. Elle est détectable dans l’atmosphère quand par exemple, les noyers réagissent à la sécheresse.

Cette découverte devrait ouvrir de nouvelles voies de recherches sur les réactions des végétaux à l’environnement ainsi que leur impact sur la qualité de l’air. Cela pourrait aussi pousser les agriculteurs et forestiers à surveiller les plantes pour détecter les premiers symptômes de stress, afin d’y remédier.

Selon Cliff Jacobs, le directeur de programmes de recherche dans le département science atmosphérique du NCAR, les interactions de la biosphère et de l’atmosphère sont importantes pour comprendre le système terrestre.

Sources / En savoir plus :

La dépêche de la Tribune

“Les noyers souffrant de la sécheresse produisent une forme d’aspirine” sur le site les Echos (19.09.2008)

La réponse est : Des moutons

Les militaires du camp de Sissonne, avec l’aide du Conservatoire des sites naturels de Picardie, ont trouvé un moyen écologique pour débroussailler un terrain qui servirait de place d’entraînement. Faire pâturer des moutons ! Ceci permettera de préserver la biodiversité de la région.

Le camp de Sissonne fut fondé en 1895 et s’étend sur 5′900 hectares. Il regroupe la plus grande pelouse calcaire d’orchidées de Picardie, abritant également de nombreuses espèces végétales, telles que des anémones, du thym ou de l’origan, ainsi que de nombreuses espèces d’insectes et d’oiseaux.

Depuis 2006, le camp héberge un centre d’entraînement unique en Europe, où les militaires s’entraînent aux combats urbains. Le passage des chars, il y a longtemps, avait aérée la zone, cependant, le terrain commence sérieusement à s’embroussailler et, par exemple, les buissons d’aubépine ou les pins prennent le dessus sur la biodiversité des pelouses calcaires.

L’armée souhaite que l’entraînement se poursuive sur toute la zone du camp, il devenait donc indispensable de trouver un moyen de débroussailler ces pelouses. C’est ainsi qu’une entente entre le Conservatoire des sites naturels de Picardie et l’armée débuta.

Dans le soucis de préserver la biodiversité naturelle de la région, la décision de laisser des moutons en pâture tournante fut prise. Les moutons ont tendances à se nourrir des plantes envahissantes. La pâture tournante implique que les moutons sont régulièrement déplacés afin de permettre aux plantes de repousser entre deux pâtures.

Aujourd’hui, environ 20 moutons se nourrissent sur le site. Mais en 2010, au plus tard, environ 200 moutons ainsi qu’un berger itinérant vont entretenir la zone sur environ 400 hectares.

Une solution écologique puisqu’elle permet le maintien durable de la biodiversité mais c’est aussi une solution économique car cela permet l’entretien du terrain à moindre frais.

Sources / En savoir plus :

“Des moutons au service de l’armée pour la préservation de la biodiversité” sur le site France 24 (21.09.2008)

L’article Wikipedia explicant le comportement alimentaire des moutons.

Global Footprint Network est une organisation non gouvernementale américaine qui souhaite favoriser un monde où tous ont la possibilité de vivre une vie satisfaisante dans la limite des moyens fournis par la Terre. Chaque année, elle calcule l’empreinte écologique de l’humanité, la pression exercée, entre autre, sur les cultures et les forêts, et la compare à la capacité de regénération et d’absorption des déchets de notre planète.

Fondé en 1990, l’ONG est maintenant très largement consultée par les entreprises, gouvernements et collectivités afin de surveiller les ressources naturelles et concevoir des plans durables pour l’avenir.

Selon la dernière étude de l’ONG, la demande actuelle en ressources naturelles dépasse de 40 % la capacité réelle de notre planète.

Cette année, la Terre aurait besoin d’un an et trois mois pour produire tout ce qui est consommé à travers le monde. Selon l’ONG, le 23 septembre est la date à laquelle nous avons consommé la totalité de ce que la planète peut produire. C’est très alarmant car la consommation ne cesse d’augmenter et la date ne cesse d’avancer.

L’année 1986 fut la première année dans l’histoire de l’humanité ou la production égalait parfaitement la consommation. Cette année là, tout ce qui fut produit fut consommé. En 1996, la production fut écoulée en novembre. L’année dernière, la date fatale arriva le 6 octobre et cette année le 23 septembre. Cela continue car l’humanité poursuit son mode de vie au-dessus de moyens écologiques de la Terre.

Pour remédier à ce problème, il faut absolument établir un équilibre entre ce que la nature peut nous fournir, ce qu’elle nous fournit réellement et ce que nous consommons. Nous n’avons qu’une seule planète à disposition, seul un quart de la planète est productif, cependant, si la population mondiale vivait au même niveau que les Français par exemple, il faudrait 3 planètes pour couvrir les besoins.

Sources / En savoir plus :

“La Terre surexploitée, averti l’ONG Global Footprint Network” sur le site Ecolopop (22.09.2008)

Le site officiel de Global Footprint Network (en anglais)

“Synthèse de la rencontre-débat sur l’empreinte écologique” sur le site du Centre Ressources du Développement Mondial

La réponse est : Le Mexique

La journée mondiale de l’environnement a été instaurée en 1972 par l’Organisation des Nations Unies pour marquer l’ouverture de la conférence de Stockholm sur l’environnement humain, conférence qui sera à l’origine du premier vrai concept de développement durable. C’est d’ailleurs le même jour que fut crée le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE).


La Journée mondiale a lieu tout les 5 juin, et chaque année un pays est choisi pour être l’hôte de la conférence. Cette année c’est le Mexique qui a été choisi pour son engagement croissant dans la lutte contre le réchauffement climatique. “Votre planète a besoin de vous, unissons nous contre le changement climatique” tel est le slogan de cette journée qui sera célébrée à Mexico.


En effet, dans le cadre de la campagne lancée par le PNUE, “Plantons pour la planète” dont le but est de planter un milliard d’arbres d’ici à fin 2009, le Mexique a planté 25 % des arbres de cette campagne apportant ainsi une grande contribution à la réalisation de ce projet.


Pour rappel, Greenquizz plante des arbres grâce à votre participation et à l’aide de Planète Urgence dans le cadre de ce programme.


Cependant, l’objectif de la campagne “Plantons pour la planète” a été modifié. Actuellement, plus de 2,2 milliards d’arbres ont déjà été plantés et le PNUE souhaite maintenant planter 7 milliards d’arbres d’ici la fin 2009.


Cette journée est un des moyens princpaux par lesquels les Nations Unies stimulent la sensibilisation mondiale sur l’environnement et renforcent l’attention et l’action politiques.


Le but de cette année 2009 est de montrer l’urgence d’une unification dans les décisions prises concernant le déréglement climatique afin d’amener les gouvernements et les peuples à devenir les agents actifs du développement durable et équitable.




Sources / En savoir plus :

L’article du site Actu-environnement traitant du sujet (24.09.2008)

La brève du site Actualité-news-environnement (23.09.2008) ainsi que des informations détaillées sur la Journée mondiale de l’environnement et sur le PNUE.

Le site officiel du PNUE ainsi que l’article publié sur ce site au sujet de la Journée mondiale de l’environnement puis, la campagne “Ensemble, plantons 7 milliards d’arbres d’ici la fin 2009″

BirdLife International est un mouvement mondial de conservation de la nature et des oiseaux. Le mouvement relie les pays développés et ceux en voie de développement, les amateurs et les professionnels, les scientifiques et les gestionnaires de la conservation de la nature.


L’ONG, leader dans le domaine de l’ornithologie et dans la conservation de l’habitat des oiseaux, fournit un travail de recherche de haut niveau ainsi qu’une base solide pour des actions durables.


Mais selon le dernier rapport de l’ONG Birdlife, établi avec la collaboration d’une centaine de pays, 45 % des espèces d’oiseaux les plus communes sur le continent européen voient leurs populations diminuer fortement. Ce pourcentage atteint même 80% en Australie ! Selon Birdlife, les gouvernements qui s’étaient engagés à lutter contre la perte de biodiversité ne financent pas leurs promesses.


La raison du déclin de ces oiseaux communs est la destruction de leur habitat. L’intensification de l’agriculture, de la pêche industrielle, de la déforestation et le remplacement des forêts naturelles par des monocultures sont les causes de cette destruction.


Selon Mike Rands, porte-parole de l’ONG Birdlife, “Les oiseaux fournissent un baromètre environnemental exact et facile à déchiffrer, nous permettant de voir clairement les pressions que notre mode de vie exerce sur la biodiversité mondiale”.



Sources / En savoir plus :

Le site officilel de la LPO, représentant officiel francophone de Birdlife et le site officiel de Birdlife (en anglais)

L’article publié sur le site de Radio Canada (22.09.2008)

“Déclin et disparitions des espèces” sur le site du Programme des Nations Unies pour l’Environnement

Début septembre, la première centrale à biomasse a été mise en route en Europe, à Moerdijk, au Pays-Bas. Cette centrale est alimentée par des fientes de poulets.

C’est environ 440′000 tonnes de fientes de poulets qui seront récupérés, chaque année afin d’alimenter cette centrale à biomasse. Grâce à cela, la production électrique annuelle devrait dépasser les 270 millions de kWh. Cette centrale est actuellement la plus grande du monde et permettra au final d’alimenter environ 90′000 foyers.

Les fientes de poulets dégagent du méthane qui, une fois brûlé, produit du courant. Les déchets eux, sont utilisés comme engrais.

Cela fait 10 ans que le groupe néerlandais Delta travaille pour mener à bien ce projet. Les groupes Austrian Energy & Environment Group et Siemens ont participé à la construction de la centrale, financée par des fonds publics à hauteur de 150 millions d’euros.

Cette centrale aidera à atteindre les objectifs fixés de diminution d’émissions de CO2 d’un tiers et d’une utilisation d’au moins 20 % d’énergie renouvelables. La centrale est considérée comme neutre en carbone puisqu’elle limite la quantité de gaz à effet de serre libérée dans l’air par les fientes répandues au sol.

La Chine a inauguré une centrale similaire en août dernier, utilisant les déchets des élevages de poulets en batteries. Cette centrale a une capacité 5 fois inférieure à la centrale de Moerdijk.

Sources / En savoir plus :

“Les fientes de poulets néerlandais génèrent du courant” sur le site Enerzine (26.09.2008)

“Une centrale à base de fientes de poulets ouvre aux Pays-Bas” sur le site Le Monde (25.09.2008)

La réponse est : 6 100 000 000 $


En juillet dernier, la Banque mondiale avait annoncé la création, d’ici à trois ans, de deux fonds d’investissement sur le climat. Le premier, intitulé « technologie propre », offrira de nouveaux financements à grande échelle pour des projets de technologies à basse consommation d’hydrocarbures. Le second, appelé « fonds stratégique pour le climat », financera divers programmes-tests sur les façons innovantes de gérer le changement climatique.


Dernièrement, c’est 6,1 milliards de dollars qui ont été promis à la banque mondiale pour ses fonds climatiques. Les premiers versements devraient être effectués début 2009.


Cet argent sera utilisé pour financer des projets de lutte contre le changement climatique, tel que par exemple, aider les pays en développement dans leurs efforts pour atténuer les émissions de gaz à effet de serre et s’adapter au changement climatique. Les technologies propres et renouvelables, les progrès dans les activités de resistances au changement climatique, la protection des forêts sont au coeur même des projets qui seront financés.


Cependant, 121 ONG de 42 pays différents ont exprimés une certaine opposition à la création de ce fonds, estimant que cela entre en concurrence avec les fonds créés dans le cadre du protocole de Kyoto et de la convention du climat. Ils pensent que cela risquerait de déstabiliser les processus de négociations en cours.


Les ONG ont peur que ces fonds ne financent de fausses solutions technologiques, comme par exemple le charbon « propre » et le captage et stockage du carbone, rappelant qu’entre 2006 et 2008, la banque mondiale a financé 11 milliards $ dans le secteur énergétique dont seulement 1,4 milliards $ (soit 12,5% seulement) pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.


C’est pourquoi, des ONG telles que Les Amis de la Terre déconseillent fortement de soutenir la Banque Mondiale. C’est dans ce cadre qu’aura lieu, le 15 octobre prochain à La Haye, une audience publique sur la Banque mondiale. Six témoins du Sud s’exprimeront au sujet de projets d’énergies fossiles ou de privatisation des services d’eau potable soutenus par la Banque mondiale, et seront questionnés par des experts indépendants.


Sources / En savoir plus :

La brève sur le site France24 (26.09.2008)

“Fonds d’investissement sur le climat de la Banque mondiale” sur le site France-attac (19.07.2008)

“Monde contre Banque - tribunal publique sur la Banque mondiale” sur le site des Amis de la Terre

Utiliser des matières premières non renouvelables pour la fabrication de piles alors que ces matériaux pourraient être récupérés dans les piles usagées constitue un réel gaspillage.

C’est pourquoi il faut impérativement ramener les piles usagées aux points de récupération. Les piles contiennent des métaux lourds et toxiques tels que du plomb, du lithium, du zinc, etc.

Depuis 1991, l’Europe considère les piles comme déchets dangereux. Elle a par la suite adopté une nouvelle législation, imposant recyclage obligatoire des piles et des accumulateurs, interdisant formellement de les mettre en décharge. Cette loi impose également une restriction dans l’utilisation de mercure et du cadmium pour la fabrication des piles.

Cependant, seulement 7 pays parmis les 27 pays membre de l’union Européenne respectent cette législation. Selon la commission, une pile sur deux vendue en Europe en 2005 a été mise en décharge ou éliminée par incinération au lieu d’être recyclée.

Le 26 septembre dernier, la Commission Européenne a annoncé que les pays ne respectant pas cette loi seront sanctionnés. Les états membre de l’union doivent d’ici à 2012, recycler au moins 25% piles et des accumulateurs portables utilisés annuellement. Ce pourcentage devra passer à 45% en 2016.

Nous sommes aussi acteurs et devons regroupons nos piles usagées pour les déposer dans les bacs collecteurs disposés à cet effet.

Sources / En savoir plus :

“Recyclage des piles usagées, l’UE durcit le ton” sur le site de France 3 (26.09.2008)

“Recycler les piles usagées” sur le site de Notre Planète qui donne des informations sur la composition d’une pile ainsi que sur son recyclage (14.04.2004)

Depuis de nombreuses années, les responsables des pays latino-américains dénoncent les effets ravageurs de la cocaïne vue comme une drogue “champagne” dans les pays consommateurs, notamment l’Europe. Source de financement pour les groupes armés, culture illégale qui fragilise les paysans locaux, les responsables du Pérou et de la Colombie ont ajouté cette semaine à leur argumentaire le risque environnemental.


“Chaque année, 300.000 hectares de forêt tropicale sont détruits en Colombie du fait de la culture de coca (…) La consommation d’un gramme de cocaïne équivaut à la destruction de 4 m2 de forêt tropicale”, a affirmé le vice-président colombien, Francisco Santos Calderon. “L’Europe connaît une augmentation très forte de la consommation de cocaïne et cela a un impact gigantesque sur notre pays. Ce que nous voulons, c’est sensibiliser les Européens aux dégâts produits sur l’environnement”, a-t-il ajouté.

En 2007, la Chine est passée devant les États-Unis, devenant ainsi le pays le plus pollueur du monde. C’est l’organise Global Carbon Project qui a annoncé la nouvelle en publiant sa dernière étude.


The Global Carbon Project a été fondé afin d’aider la communauté scientifique à établir une base de donnée, dans le but de soutenir des actions politique afin de diminuer les émissions de gaz à effet de serre.


Jusqu’en 2005, les pays industrialisés émettaient la majorité du CO2 dégagé dans l’atmosphère. Cependant, les pays en développement rejettent maintenant 53 % du CO2 dans l’air. La plus forte hausse d’émission est intervenue principalement dans les pays développés tel que la Chine ou l’Inde. Ces pays ont une croissance très forte, alors que les pays industrialisés ont une croissance beaucoup plus lente.


Les émissions de CO2 sont principalement dues à l’utilisation de combustibles fossiles et à la déforestation.


Selon l’étude du Global Carbon Project, “le niveau actuel de concentration est le plus élevé depuis les 650.000 dernières années et probablement depuis 20 million d’années”. L’étude souligne également que les émissions ont très nettement augmentées depuis le début du siècle.

Alors que la température moyenne de la terre a augmenté de 0.8 °C, l’Europe, enregistre une hausse de température de 1°C.


L’Agence européenne de l’environnement a publié une étude, le 29 septembre, affirmant que le continent européen est actuellement le plus sensible au réchauffement climatique. Les zones montagneuses et côtières sont les plus touchées

.

L’Europe du Nord devient de plus en plus humide alors que les régions méditerranéennes se désertifient petit à petit.


Les canicules mortelles pourraient devenir de plus en plus fréquentes. Une modification des précipitations aggrave encore les différences entre le nord toujours plus humide et le sud toujours plus aride.


Ce réchauffement a également d’autres conséquences telles que la hausse du niveau des mers qui menace les zones côtières, la migration de certaines espèces de poissons qui se trouvent désormais 1.000 kilomètres plus au nord, et la disparition de deux-tiers des glaciers alpins depuis 1850.


Selon les estimations, environ 4 milliards de personnes sont menacées par la montée des eaux, en Europe uniquement.

Manger du kangourous au lieu de manger du boeuf pourrait réduire les émissions de gaz à effet de serre, c’est ce que démontre le dernier rapport du professeur Garnaut, scientifique australien. Ce rapport a été validé par le plus haut conseiller environnemental du gouvernement australien.


En effet, les flatulences des kangourous, au contraire de celle des bovins, ne dégagent que peu de méthane, grâce à une bactérie qui leur est propre.


En Australie, les bovins sont tout de même responsable de 67 % des émissions de gaz à effet de serre.


Dans son rapport publié mercredi dernier, le professeur Garnaut propose d’installer un système imposant l’attribution de licences en fonction des volumes de gaz émis. Cela aurait pour conséquence de faire grimper le prix de la viande bovine et ovine et pourrait inciter les Australiens à modifier leurs habitudes alimentaires.


Le kangourou, qui fut pendant longtemps la principale viande consommée en Australie, pourrait être à nouveau majoritairement consommé par les Australiens, donnant le privilège aux élevages de kangourous plutôt que de bétail.


Voilà qui permettrait de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Un nouveau type de biocarburant contenant de l’éthanol fabriqué à base de riz sera mis sur le marché dès mars 2009 au Japon. C’est une première mondiale. C’est avec une nouvelle espèce de riz, le Hokuriku 193, que ce carburant est fabriqué. Cette espèce de riz, qui n’était pas connue jusque là, n’est pas comestible. De plus, cette espèce n’est pas issue de manipulation génétique.

Une vingtaine de stations-service de la région de Niigata seront alimentées d’ici à mars prochain. Cultivé au centre du Japon, une tonne de Hokuriku 193 permet de produire 450 litres d’éthanol, soit pratiquement autant que le maïs.

L’éthanol à base de riz sera êlé à raison de 3 % à de l’essence. Mais il semblerait que le marché des biocarburants ne soit pas l’unique motivation à l’utilisation de riz. Au Japon, la capacité de production de riz actuelle est de 12 millions de tonnes.

Cependant 40 % des rizières sont au repos, afin de maintenir les prix, et la production effective actuelle est de 8,7 millions de tonnes. Si ces rizières dormantes sont abandonnées, elles seront irrécupérables et elle pourraient être d’un grand secours en cas de grave crise alimentaire. Les réactiver par la fabrication de bioéthanole est un moyen de sauvegarder ces rizières.

Sources / En savoir plus : L’article traitant du sujet sur le site du Monde (01.10.2008) “Le Japon met du riz dans ses moteurs” sur le site Le Web Pédagogique (03.10.2008)

C’est il y a 60 ans que l’Union mondiale pour la nature, ou Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) fut fondée, à Fontainebleau, le 5 octobre 1948.

L’UICN réunit 83 États, 114 agences gouvernementales, plus de 800 ONG et plus de 10 000 experts et de scientifiques de plus de 180 pays qui ensemble, travaillent à la conservation de la nature.

Ce réseau environnemental est le plus vaste et le plus ancien du monde. Sa mission consiste à influencer, à encourager et à aider les sociétés du monde à conserver l’intégrité et la diversité de la nature. De plus, elle cherche à ce que toute utilisation des ressources naturelles soit équitable et durable sur le plan écologique.

Tout les quatre ans, un congrès mondial de la nature a lieu, dans le but d’améliorer les modes de gestion du milieu naturel dans l’optique du développement humain, économique et social

Le congrès a lieu cette année à Barcelone et a débuté le 5 octobre. Pendant 10 jours, plus de 8000 personnes vont débattre, partager, apprendre, s’engager, voter et décider. Les objectifs : des idées, des actions et des solutions pour un monde durable et varié.

Sources / En savoir plus :

L’article sur le site de TV5 (05.10.2008)

Le site officiel de l’UICN et des détails sur le congrès

Selon une étude publiée samedi dans l’édition en ligne de la revue britannique The Lancet, d’ici à 2033, c’est 32 millions de Chinois qui risquent certainement de perdre la vie à cause du tabagisme et de l’utilisation de charbon ou encore de bois comme combustible de chauffage.


Les chercheurs de l’Ecole de santé publique d’Harvard (Etats-Unis) ont en effet pu établir que le renoncement au: tabagisme, chauffage au bois et au charbon devrait éviter 32,3 millions de décès.


Les maladies respiratoires sont la deuxième cause principale des décès en Chine et le cancer des poumons en est la 6ème.


Il semblerait que les responsables de ces décès soit l’usage conjoint de la cigarette et du charbon ou du bois de chauffage.


L’étude rappelle que 70 % des Chinois utilisent toujours le charbon ou le bois pour chauffer leurs maisons et que la moitié des Chinois de sexe masculin fument.


Sources / En savoir plus :

L’article sur le site du Monde (04.10.2008)

Des manifestant anti-éoliens se sont réunis samedi dernier à Paris pour réclamer la suspension immédiate du programme de développement des éoliennes prévu par le Grenelle de l’environnement.


Alors que la loi Grenelle prévoit d’ici à 2020 sont au moins 10 % de production d’énergie par les éoliennes, ce qui veux dire environ 8.000 à 10.000 éoliennes de plus au sol, de nombreux habitants de l’est de la France, de l’ouest et de Picardie se sont réunis à Paris pour exprimer leur mécontentement.


Le président de la Fédération Environnement Durable (FED), organisateur de ce mouvement affirme que la France n’a pas besoin de 15′000 éoliennes, expliquant que déjà 15% de l’électricité est exportée.


Mais pour les manifestants, il s’agit en priorité d’obtenir la “suppression définitive” de l’obligation d’achat de l’électricité éolienne par EDF à un tarif garanti, qui constitue selon eux “une rentabilité scandaleuse pour quelques promoteurs”.


La moins coûteuse des énergies renouvelables, selon ses défenseurs, l’énergie éolienne reste la plus polémique et continue de mobiliser d’un même élan pro et anti.

Un quart des espèces vivant sur la planète pourrait être menacé d’extinction, a indiqué Jonathan Baillie, directeur de la société zoologique de Londres, lors de la présentation de la liste rouge 2008 de l’Union mondiale pour la nature (UICN) lundi à Barcelone.


“L’idée que une sur quatre de toutes les espèces pourrait être menacée d’extinction ne semble pas déraisonnable”, a-t-il déclaré.


En effet, les évaluations de la biodiversité mondiale ont été jusqu’alors limitées à un nombre relativement faible de groupes, essentiellement les mammifères et les oiseaux, a-t-il expliqué.


Ainsi, selon les experts de l’UICN, un mammifère sur quatre, un oiseau sur huit et un amphibien sur trois, sont menacés de disparition.


Mais l’état des autres groupes est très mal connu.

Le lagunage consiste à établir un écoulement lent par gravité des eaux usées dans plusieurs bassins de rétention (3 à 5) peu profonds (de 1,2 à 0,4 m) en éliminant le risque d’infiltration dans les eaux souterraines.


L’eau usée arrive d’abord dans les pré traitements : dégraisseurs, déshuileurs, dessableurs, etc. qui, comme leur noms l’indiquent, sont chargés d’éliminer les particules solides et les graisses.


Les premiers bassins sont des bassins à micro-organisme, où est dégradée la matière organique (MO) contenue dans les eaux usées. L’eau transite ensuite dans des bassins moins profonds, à macrophytes (iris, roseaux, joncs…). Ceux-ci absorbent les éléments minéraux issus de la dégradation de la matière organique pour leur croissance.


Cette technique présente la caractéristique de nécessiter une surface importante, entre 15 et 20 m² pour un volume de 50 m³ d’eau, voilà pourquoi on lui attribue la propriété extensive. Le temps de séjour doit être élevé (minimum 30 jours, voire plus). Les boues se concentrant sur le fond et intervenant dans la biologie du système ne doivent être évacuées qu’après quelques 5 à 10 années.


Les lagunes sont généralement construites sous forme de bassins de terre, pourvus de talus ayant une pente d’un tiers. Si une protection contre l’infiltration dans les eaux souterraines est nécessaire, les fonds et les remblais doivent être colmatés. Elles sont généralement rectangulaires.


L’eau qui sort de ce système est conforme aux normes de la Directive 91-271 du 21 mai 1999 concernant les paramètres d’épuration : DCO, DBO, MeS, Pt, Nk…

Article extrait de wikipédia

Des chercheurs Israéliens ont réussis, grâce à des manipulations génétiques, à rendre le parfum des fleurs dix fois plus puissants.


Cette découverte pourrait être utile aux personnes qui se promènent dans les rues, avides d’achats de fruits, de fleurs ou de parfums, qui pourraient par exemple, n’offrir qu’une seule fleur au lieu d’un bouquet, tant la senteur d’une fleur serait suffisante.


Les parfumeurs aussi seront avantagés, selon les chercheurs ayant découvert ce “secret”. Ils pourront en effet, recourir aux fleurs OGM au lieu d’utiliser des extraits chimiques pour produire des parfums.


La bonne nouvelle est que la quantité de fleurs utilisée sera dix fois moindre. Mais l’avantage majeur c’est que cette technique pourrait aider les producteurs de fruits à augmenter leurs récoltes car, en effet, les arbres dont les bourgeons sont plus odorants attirent plus d’insectes pollinisateurs.



Sources / En savoir plus :

“Dites-le avec dix fois moins de fleurs” sur le site de l’Express (08.10.2008)

Personne n’apprécie les piqûres de moustique qui sont dérangeantes et parfois même douloureuses.


Il existe différentes techniques pour éviter que les moustiques ne s’approchent de nous : les insecticides, en aérosols ou diffuseurs électriques, et les repulsifs existant tout deux en aérosols. Cette technique est nocive à la santé et à l’environnement.


Il existe également les appareils à ultrasons cependant leur efficacité reste à prouver. De plus, cela peut perturber d’autres animaux comme les chiens, les chats, les oiseaux ou les chauves-souris. Ces dernières se nourrissent d’ailleurs de moustiques.


On trouve facilement dans le commerce des bougies parfumées ou des liquides diffuseurs spécialement conçus dans le but de faire fuire les moustiques. Ils sont généralement parfumées à la citronnelle qui est une odeur fortement désagréable pour les moustiques qui l’évitent.


Mais un autre moyen c’est d’avoir un plant de citronnelle sur le rebord extérieur de votre fenêtre. L’odeur se diffuse assez largement pour que les moustiques passant par là changent de direction.


Mais en plus d’être repulsif sur les moustiques, le plant de citronnelle a un autre avantage. Il attire des insectes butineurs, pollinisateurs qui auront une source supplémentaire pour accomplir leur tâche.


Mais la citronnelle n’est pas la seule plante capable de ces miracles. Par exemple, toutes les plantes de l’espèce des lamiacées (labiées) ont la propriété d’être repulsif envers divers espèces d’insectes. La citronnelle n’en fait pas cependant pas partie. Mais le thym citron, qui en Europe centrale pousse même en hiver, la mélisse, qui peut être cultivée dans les climats froids, ou encore le basilic à petite feuille, différent du basilic utilisé en cuisine, qui lui, fait fuir les mouches.


Enfin, les plantes de l’espèce des géraniacées (géranium) ne font pas bon ménage avec les moustiques également dérangés par l’odeur. Le geranium citron semble être l’espèce la plus efficace.


En plus de vous aider, ces plantes peuvent être utiles à l’assaisonnement, au tisanes ou être simplement ornementales.


Sources / En savoir plus :

L’article sur le site Ekopedia parlant des moustiques et anti-moustiques