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La Clausilie romaine ou Leucostigma candidescens est un escargot vivant en France uniquement dans quelques murs des arênes de Nîmes depuis près de 20 siècles. On la trouve également dans les falaises des Apennins près de Rome mais nulle part ailleurs dans le monde.

Il s’agit d’un escargot dont la coquille allongée mesure environ 1 centimètre et contrairement à la majorité des escargots, sa coquille s’ouvre à gauche de l’axe de la spire.

Les causes de son introduction à Nîmes ne sont pas certaines, il semblerait qu’elle ait été importée par les Romains eux mêmes lors de la construction des arênes ou à la suite d’échanges commerciaux en étant collée à des amphores.

Mais contrairement à de nombreuses espèces introduites, cet escargot particulier n’est pas une espèce envahissante car sa présence dans les arênes de Nîmes a été découverte en 1903 et depuis elle n’a jamais colonisé d’autres sites en France. Récemment,Olivier Gargominy du Muséum national d’Histoire naturelle et Vincent Prié de l’agence Biotope se sont rendus sur place pour s’assurer que l’espèce était toujours bien présente, ils ont relevé une centaine de Clausilies romaines.

Fort heureusement, pour protéger l’habitat des petits escargots, la direction technique des arènes a fait le choix de réaliser localement un désherbage manuel et doux.

Sources/En savoir plus :
L’article de Notre Planète Info (daté du 27.04.2009)

Le code barre est en quelque sorte une carte d’identité d’un produit.

Facilement détecté par les lecteurs optiques dont sont équipées les caisses, il permet à la caissière d’éviter les erreurs de manipulation, au client d’avoir le détail de ses achats et au gérant d’ajuster les prix et de connaître l’état de ses stocks. Les informations nécessaires sont codées sous la forme de barres et de chiffres inscrits sur l’emballage.

En France, la plupart du temps, les deux premiers chiffres du code-barre d’un produit indiquent un lieu. Il s’agit souvent du lieu de production ou bien du pays où est situé le siège social de l’entreprise, mais il peut aussi identifier le lieu où a été codifié le produit.

Sources / En savoir plus :
Quelques informations sur les codes barres sur ce site .
L’historique du code-barre sur le site gomaro.ch.
L’article Wikipédia sur les codes barre et leurs diverses applications.

Connu pour ses photographies aériennes, ses reportages “Vu du ciel” et son association Good Planet, Yann Arthus-Bertrand est un fervent écologiste. C’est grâce à cet engagement pour la protection de la planète et pour le récompenser pour son travail que le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) a décidé de nommer Yann Arthus-Bertrand ambassadeur de bonne volonté pour 2009.

Un titre mérité pour le photographe français selon le directeur du PNUE qui considère qu’il “a changé la manière dont nous regardons notre planète. En plus de nous apporter sa vision artistique, il est devenu un militant extraordinaire de la cause environnementale. Il a ouvert les yeux de millions de personnes”.

L’annonce a eu lieu à l’occasion de la remise des prix “Champions de la Terre” le mois dernier. Les autres lauréats sont le Ministre de l’environnement norvégien Erik Solheim, le défenseur des forêts tropicales et du climat Kevin Conrad, l’entrepreneur de l’énergie éolienne Tulsi Tanti, la spécialiste Biomimétiste Janine Benyus, l’innovateur de recyclage Ron Gonen et une organisation africaine de lutte contre la pauvreté.

Sources/En savoir plus :
L’article d’Actualités News Environnement (daté du 23.04.2009)
L’article du site officiel du PNUE (daté du 22.04.2009)

Autour du siège social californien de Google, il y a des pelouses à l’herbe trop longue et aux broussailles trop nombreuses.

Pour faire plus net et pour réduire les risques d’incendies, il faut donc tondre ces pelouses.

Et plutôt que d’utiliser des tondeuses à moteur, bruyantes consommatrices d’essence qui rejettent du CO2, le célèbre moteur de recherche a opté pour… des chèvres.

Pour un prix équivalent à un travail fait par des tondeuses, 200 chèvres seront donc chargées de brouter les mauvaises herbes chez Google à Mountain View.

Après les panneaux solaires sur ses toîts, voici une décision étonnante qui prouve une fois de plus que le moteur de recherche souhaite s’investir dans les énergies renouvelables.

Et puis les chèvres ne sont pas seulement moins polluantes, elles sont aussi “très mignonnes à voir, bien plus que les tondeuses à gazon !”.

Sources / En savoir plus :
L’article du monde informatique (daté du 04.05.2009)
L’article de Maxisciences (daté du 04.05.2009)

Le 23 avril dernier, les autorités mexicaines confirmaient l’apparition d’un nouveau virus : la grippe porcine (H1N1).

Le virus grippal s’est très vite répandu en Amérique du Nord puis quelques cas sont apparus sur les autres continents dont l’Europe . Jusqu’à présent, le virus a fait 26 morts au Mexique et une victime aux Etats-Unis. La France compte quatre cas confirmés.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recense dans son dernier point 1124 cas confirmés répartis dans 21 pays. Face à cette pandémie, les autorités égyptiennes ont décidé le 29 avril l’abattage “immédiat” de leur cheptel de porcs.

“Il a été décidé de commencer immédiatement à égorger tous les porcs en Egypte, en faisant tourner les abattoirs à leur maximum”, a déclaré à la presse le ministre égyptien de la Santé, Hatem el-Gabali, après une réunion avec le président Hosni Moubarak.

Cette campagne d’éradication des porcs a provoqué des incidents violents dans le pays entre éleveurs et policiers venus prendre leurs animaux pour l’abattage. Cette décision a fait naître l’incompréhension et la colère chez les éleveurs car c’est le seul pays au monde qui a pris une telle mesure alors qu’aucun cas de grippe mexicaine n’a été recensé dans le pays et que l’OMS a indiqué n’avoir connaissance d”‘aucune personne contaminée par des porcs”. De plus, les éleveurs considèrent que le gouvernement veut se “débarasser des cochons parce que cet animal est interdit par l’Islam et qu’ils disent que l’Egypte est un pays islamique”.

Sources/En savoir plus :
L’article de Romandie sur les incidents entre éleveurs et policiers (daté du 29.04.2009)
L’article du Monde sur l’abattoir de Bassatin au Caire ( daté du 05.05.2009)

Chaque année au Canada a lieu la plus grande chasse aux phoques sur la banquise de la côte Atlantique canadienne. Cette pratique est très contestée car c’est plus de 300 000 phoques qui sont chassés et tués pour leur fourrure, quota qui a encore été augmenté en 2009.

L’Union européenne, aux côtés des défenseurs de la cause animale, a toujours désapprouvé ce rituel de chasse . Depuis plusieurs années, elle menace même de boycotter l’importation des produits dérivés du phoque canadien pour faire cesser cette chasse cruelle tout comme le font les Etats-Unis depuis 1972.

Cette décision est attendue impatiemment par les associations de protection des animaux et elle est enfin arrivée cette semaine ! En effet, le Parlement européen s’est prononcé mardi pour l’interdiction de la commercialisation des produits dérivés du phoque dans toute l’Union européenne.

Le règlement européen devrait interdire toute commercialisation ou importation des produits du phoque (les peaux mais aussi les viandes, l’huile, les organes et les graisses, ainsi que les produits pharmaceutiques dérivés) dans les 27 pays membres de l’Union européenne dès 2010. Une dérogation est cependant prévue pour les produits issus de la chasse traditionnelle menée par les Inuits et d’autres communautés autochtones qui s’adonnent à cette activité pour leur subsistance.

Le Canada a déjà menacé de déposer un plainte l’Organisation Mondiale du Commerce afin de contester ce règlement.

Sources/En savoir plus :
L’article de Maxisciences (daté du 05.05.2009)
Sur le site de l’association Fourrure Torture

Lorsqu’on fait un plein, des vapeurs d’essence extrêmement volatiles sont libérées dans l’atmosphère.

Ces vapeurs nocives contiennent un mélange d’hydrocarbure, y compris de benzène, qui est cancérigène et nocif pour la santé et l’environnement.

Les hydrocarbures réagissent à l’air libre et forment de l’ozone au sol, ce qui peut causer une irritation des voies respiratoires voire même une inflammation des poumons, et peut sérieusement polluer l’environnement.

Aujourd’hui, des technologies permettent de récupérer ces “composés organiques volatils” (COV) : ils sont aspirés au niveau de l’embout de la pompe à essence et renvoyés dans les cuves de la station service.

Le Parlement européen a voté, mardi 5 mai, une proposition sur la récupération des vapeurs grâce à ces techniques.

La récupération des vapeurs d’essence deviendra donc obligatoire dès 2012 pour les stations-service rénovées ou nouvellement construites. L’obligation sera ensuite étendue à la quasi-totalité des stations-service d’ici 2018. En revanche, les toutes petites stations seront exemptées.

Une loi que le Parlement européen qualifie de “gagnant-gagnant”.
En effet, tout le monde tirera un bénéfice de cette loi : les citoyens, qui ne seront plus exposées à des substances nocives, l’environnement qui sera préservé et les stations-service économiseront du pétrole.
Une source d’économie réelle mais que l’Union européenne n’a pas encore chiffrée précisément.

Sources / En savoir plus :
L’article de La chaine verte MSN (datée du 06.05.2009)
L’article du site du Parlement Européen (daté du 04.05.2009).

La récupération des vapeurs d'essence, une mesure gagnant-gagnant[/center]
Afin de ne pas dépasser la limite de 2°C d’augmentation de la température de la Terre, il est nécessaire de réduire de 50% les émissions de CO2. Deux études distinctes, réalisées par le Royaume-Uni et l’Allemagne parviennent aux mêmes conclusions : nous ne devons pas puiser plus d’un quart de nos réserves fossiles d’ici 2050.

D’après un article publié par Nature, si nous ne réduisons pas sensiblement notre consommation de carburant fossile dès maintenant, la limite qui a été fixée à 2°C de réchauffement climatique sera atteinte en 2020 et donc dépassée d’ici 40 ans.

Une étude révèle que nous avons déjà émis le tiers du quota de CO2 qui nous est octroyé pour 2050. Les scientifiques allemands et britanniques sont aussi clairs qu’alarmistes : 1000 milliards de tonnes de CO2, c’est le chiffre à ne pas dépasser pour respecter l’objectif fixé. Il correspond à un quart des réserves de carburant fossile terrestre.

Afin de limiter le risque d’un dépassement de 2°C de réchauffement, ces mêmes scientifiques expliquent que nous devons réduire nos émissions de 50% d’ici 2050.

“Si nous continuons à brûler les combustibles fossiles au rythme actuel, le budget carbone sera dépassé dans à peine 20 ans, et le réchauffement climatique sera bien plus élevé que 2 degrés. Notre seule chance raisonnable d’éviter un réchauffement important est d’abandonner rapidement les combustibles fossiles. Nous ne devons pas oublier qu’un réchauffement de plus de 2 degrés nous entraînerait bien au-delà des variations naturelles de températures que notre planète a subies depuis que l’Homme existe,” conclut le Dr Meinshausen.

Sources / En savoir plus :
Assemblée Nationale
Yahoo

Le Grand Palais à Paris, prestigieux édifice 1900 tout près des Champs-Elysées, a installé le 7 mai sur les parties plates du toit du bâtiment une première ruche de 60.000 abeilles et une Reine.

Cette première ruche sera suivie de plusieurs autres dans les mois qui viennent si l’essai est concluant.

Selon Nicolas Géant, apiculteur de la Celle-Saint-Cloud, qui a eu l’idée de l’opération et qui cherchait un “lieu mythique”, les “abeilles vivent mieux en ville qu’à la campagne, à cause de la biodiversité”.

En effet, “il y a des milliers de petites fleurs en ville, même de la lavande, alors que la campagne est polluée par les pesticides”, dit-il. La “pollution de la ville n’est rien comparée à celle occasionnée par les pesticides”, a ajouté l’apiculteur selon qui une ruche en ville peut produire 50 kg de miel par an, contre 10 à 15 kg à la campagne.

Sachant qu’une abeille rayonne jusqu’à 3 km de sa ruche, les butineuses pourront profiter des nombreux arbres et jardins (dont celui des Tuileries) qui entourent le Grand Palais.

Une bonne idée qui n’est pas une première à Paris. Des ruches sont déjà en activité sur les toits de l’Opéra Garnier. Et au total, quelque 300 ruches sont installées dans la capitale, selon le Parisien.
La première récolte du “Miel du Grand Palais” est attendue pour la fin de l’été.

Sources / En savoir plus :
L’article du site TV5 Monde et AFP (daté du 07.05.2009).
L’article du site TF1 (daté du 09.05.2009).

Pourrait-on un jour voir disparaître le ballet quotidien des camions-poubelles et les nuisances pour l’environnement qui en découlent ? L’alternative permettant de supprimer les nuisances sonores, olfactives et les émissions de gaz à effet de serre liées au ramassage des ordures par camions serait l’installation d’un système de collecte pneumatique des déchets.

Ce système de collecte transporte automatiquement les ordures du point de dépôt au point de traitement par voie souterraine dans des canalisations. Il suffit de jeter ses déchets dans une borne placée dans la rue ou dans un immeuble qui soit reliée à un tuyau collecteur puis des turbines aspirent les sacs qui circulent à une vitesse d’environ 70 km/h sous les trottoirs pour finir dans la station centrale.

De nombreuses villes dans le monde sont équipées de ce système comme Barcelone depuis 1992 ou encore Copenhague. Mais en France, le système tarde à se mettre en place à cause de ses inconvénients qui sont dénoncés : le système est particulièrement gourmand en énergie et il coûte très cher, environ 10 millions d’euros.

Malgré ces inconvénients, un projet de collecte souterraine et pneumatique des déchets sera lancé fin 2009 dans le futur éco-quartier de Clichy-Batignolles de la ville de Paris.

Sources/En savoir plus :
L’article d’Actu-Environnement sur le projet de Clichy-Batignolles (daté du 21.04.2009)
L’article de Human Village sur le système de collecte pneumatique (daté du 13.02.2009)

Selon une récente étude de la FAO, le nombre de colonies d’abeilles domestiques présentes à la surface du globe aurait augmentée de 45 % depuis 1961.

Un chiffre qui surprend, alors qu’on entend parler depuis quelques temps, en Europe et aux Etats Unis, d’une forte mortalité chez les butineuses.

Pour comprendre ce chiffre, il faut s’interroger sur la façon dont il a été obtenu : les auteurs, un chercheur argentin Marcelo Aizen et son collègue canadien Lawrence Harden, ont utilisé les statistiques de l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO).

Une méthode qui n’est pas très précise selon Bernard Vaissière (laboratoire de pollinisation et écologie des abeilles à l’INRA d’Avignon), “Il faut avoir conscience des limites des statistiques de la FAO, qui reposent sur les données fournies par les pays“. Autre source de confusion : lorsque des apiculteurs perdent une partie de leur cheptel, ils remplacent les colonies mortes. Si le recensement est effectué après cette opération, les pertes n’apparaissent pas.

L’étude comporte donc une marge d’erreur. Mais en dépit de cela, les données témoignent d’une évolution très contrastée au niveau mondial : d’un côté, une baisse (très médiatisée) constatée aux Etats-Unis et en Europe, qui est compensée de l’autre côté par une hausse importante en Chine, en Argentine et au Canada.

La raison de l’augmentation du nombre d’abeilles serait surtout la conséquence de l’accroissement de la demande de miel, et non pas d’un besoin accru de pollinisation, selon le chercheur. De plus, la demande de certains fruits et noix dépendant des insectes pour se reproduire a plus que triplé depuis un demi-siècle.

Donc paradoxalement, malgrè des abeilles plus nombreuses depuis 1961, les scientifiques n’écartent pas l’hypothèse d’une future crise de la pollinisation. La rapide expansion des cultures qui ont besoin de la pollinisation pourrait accélérer la destruction d’habitats où se trouvent des milliers d’espèces d’insectes sauvages qui jouent eux aussi un rôle important dans la pollinisation, explique Marcelo Aizen.

Sources / En savoir plus :
L’article du Monde (daté du 11.05.2009).
L’article de TF1.fr (daté du 09.05.2009)

Pour atteindre l’objectif fixé par l’Union européenne de produire 15% d’énergie renouvelable d’ici 2020, des chercheurs de l’université de Southampton en Angleterre ont mis au point un système pour récupérer l’énergie des vagues grâce à des serpents de mer, d’où le nom d’anaconda.

Chaque anaconda est capable de produire 1 Megawatt d’énergie propre grâce à la force des vagues. C’ est un long tube flexible en caoutchouc, rempli d’eau et fermé à ses deux extrémités. Placé dans le sens des vagues, il est amarré au fond marin et lorsqu’une vague vient frapper l’une des extrémités du tube, une “onde de renflement” (”Bulge wave”) se crée. La vague extérieure, qui se déplace le long du tube à la même vitesse que l’onde intérieure de renflement, va exercer une pression de plus en plus importante et donc augmenter la puissance et la grosseur de cette onde. Une fois arrivée en bout de tuyau, l’onde ainsi créée transmet toute sa puissance à des turbines, permettant la production d’électricité. L’électricité ainsi générée est ensuite transmise via des câbles électriques à la terre ferme.

Pour l’instant, l’anaconda en est toujours aux phases d’essais mais la société Checkmate a l’intention de le commercialiser d’ici 2014 afin de permettre à l’Angleterre de fournir à ses foyers une énergie verte.

Sources/En savoir plus :
Les explications en vidéo sur Maxisciences
Le site ECOLO

Un prototype d’île solaire artificielle est en cours de construction dans le golfe de Ras al Khaimah aux Emirats Arabes Unis.

Un projet supervisé par Thomas Hinderling, actuel directeur du Centre suisse d’électronique et de microtechnique (CSEM).

La centrale d’un diamètre de 100 mètres sera composée de plusieurs milliers de miroirs qui reflèteront le soleil contre de petits canaux remplis d’eau. La chaleur dégagée transformera l’eau en vapeur, ce qui permettra de produire de l’électricité.

Le prototype financé à hauteur de 5 millions de dollars par le gouvernement de RAK servira de base pour concevoir une plus grande centrale solaire de 3 à 5 km de diamètre. Une fois le système testé sur terre il sera déployé sur mer.

A terme, ces iles flottantes seront presque aussi puissantes que la plus grande centrale nucléaire de Suisse (1 000 MW), mais pour un coût moins élevé.

La plateforme tout entière pivotera sur elle-même pour suivre la trajectoire du soleil et assurer ainsi un maximum de rendement. La couverture thermique des miroirs solaires pourra représenter plus de 95% de la superficie disponible. Pour faire tourner la plateforme, des moteurs électriques hydrodynamiques seront installés tous les 10 mètres le long de la circonférence.

La vapeur d’eau chaude sera stockée dans un réservoir haute pression placé au centre de la structure puis transférée sur la côte via un pipeline. La turbine à vapeur de la centrale sera alors en mesure de générer plusieurs mégawatts de puissance électrique.

D’autres pays producteurs de pétrole comme le Qatar et la Lybie semblent intéressés par ce type de technologie.

Sources / En savoir plus :
L’article du site Enerzine ( non daté).
L’article du site bati-depot (daté du 06.05.2009).

AMAP signifie Associations pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne, elles relient directement les agriculteurs et les consommateurs locaux. L’objectif est de constituer une solide économie locale dépourvue d’intermédiaires tout en privilégiant le lien social entre les individus.

Le fonctionnement est simple, toute personne, quels que soient ses revenus ou sa situation, peut s’inscrire sur la liste d’une AMAP afin de recevoir un panier. C’est un contrat solidaire entre agriculteurs et consommateurs, basé sur un engagement financier des consommateurs en l’échange duquel ils recevront un panier.

Un panier coûte en moyenne 10 euros, il est distribué chaque semaine aux membres de l’AMAP. Il est constitué pour subvenir aux besoins d’une famille de 4 personnes en fruits, oeufs, produits laitiers et parfois viande et fleurs. Son contenu varie selon les saisons car il s’agit de produits frais et de saison, le plus souvent issus de l’agriculture biologique.

Un tel système permet de valoriser directement le travail du producteur mais il y a aussi d’autres avantages : les gaspillages sont évités, les emballages sont supprimés, la diversité des productions est favorisée.

Sources/En savoir plus :
Article des Amis de la Terre sur le fonctionnement des AMAP
Lien pour trouver une AMAP près de chez vous

Le Grenelle de l’Environnement prévoit de porter à au moins 20% en 2020 la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie finale. L’énergie solaire connaissant un véritable succès en France avec une multiplication du parc par 2,5 en 2008, Jean-Louis Borloo a décidé de continuer sur cette lancée et d’offrir la possibilité au parc colaire de se développer davantage pour atteindre les objectifs du Grenelle.

Ainsi, il a lancé hier un appel d’offres pour la construction d’ici 2011 d’une centrale solaire dans chaque région avec un objectif de 300MW. Cet objectif devrait se repartir en 27 tranches sur quatre zones géographiques selon leur ensoleillement, avec pour la zone 1 dans chacune des régions Aquitaine, Auvergne, Languedoc-Roussillon, Limousin, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes, Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Rhône-Alpes) deux projets de 10 MW. Dans la zone 2, dans chacune des régions Alsace, Basse-Normandie, Bourgogne, Bretagne, Centre, Franche-Comté, Pays-de-la-Loire, un projet de 10 MW.

Les projets retenus pourront bénéficier d’un tarif préférentiel d’achat de l’électricité pendant 20 ans

La Ministre de l’Ecologie a fixé un objectif ambitieux pour le secteur de l’énergie solaire : multiplier la production par 400 d’ici 2020. Une bonne nouvelle qui, espérons le, fera remonter la place de la France dans le secteur de l’énergie solaire !

Sources/En savoir plus :
L’article de L’express (daté du 15.05.09)
L’article de Good Planet.info (daté du 15.05.2009)

Cela peut paraître étonnant, mais l’élevage est une des premières sources de pollution au méthane.

En effet, le vaches ballonnées éructent et rejettent du méthane, un des sous produits de leur digestion.

Mais, bonne nouvelle, l’INRA étudie actuellement l’impact des graines de lin dans l’alimentation des bovins. Il en ressort des essais menés sur vaches laitières de Clermont qu’un apport de 6% de lipides issus de la graine de lin a diminué la production de méthane des animaux de 27 à 37%.

Une différence considérable quand on sait qu’une seule vache peut produire 100 à 500 litres de méthane par jour.

Sources / En savoir plus :
L’article Wikipédia sur le méthane (section “source d’émissions”)
L’article du site Paysanbreton (non daté)

Cette année vont avoir lieu les 8ème Jeux Mondiaux au cours desquels sont représentées des disciplines qui ne sont pas inscrites aux Jeux Olympiques comme le billard, le bowling ou encore l’escalade.

Pour cette nouvelle édition, les athlètes seront accueillis par Taïwan qui a construit pour l’occasion un stade “vert”. Le stade de la ville de Kaohsiung est le plus grand stade au monde produisant l’électricité nécessaire à son fonctionnement grâce à l’énergie solaire. Conçu par l’architecte japonais Toyo Ito, la toiture du stade d’une surface de 14000 mètres carrés est entièrement recouverte de panneaux solaires soit plus de 9000 panneaux pouvant produire 1,4GWH d’électricité par an.

De plus, l’immense structure innovante s’intègre dans une démarche environnementale d’économies d’eau et d’énergie de l’équipement sportif.

En France, l’équipe de football des “verts” a également décidé de mettre à profit le toit de son stade pour le convertir en centrale photovoltaïque. En effet, le stade Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne produit de l’énergie solaire grâce à l’installation de 2600 mètres carrés de panneaux solaires sur son toit depuis 2007.

Sources/En savoir plus :
Le stade de Kaohsiung en photos sur Maxisciences

Le groupe Séché Environnement a inauguré ce matin au Vigeant (dans la Vienne) ce qu’il annonce comme le premier site mondial de production d’éco-carburant à base d’algues cultivées grâce à la fermentation de déchets ménagers.

Ce site du Vigeant, dimensionné pour une production de 20 000 litres de bioethanol par hectare, est le premier site pilote de taille industrielle dans ce domaine, la culture des algues pour fabriquer des éco-carburants de troisième génération étant généralement opérée au sein de laboratoires.

Ces algues sont élevées dans des bassins d’eau de 10m sur 3m, profonds de 50cm. “Elles se nourrissent pendant cinq jours” du CO2 dégagé par les déchets ménagers et “le liquide ainsi obtenu est alors transformé en éco-carburant”.

La construction du site d’une superficie de 200m2, qui devrait bientôt passer à un hectare, a coûté 200.000 euros, la région Poitou-Charentes et rapporte 50.000 euros.

L’un des avantages de cette culture est qu’elle n’est pas en concurrence avec les productions vivrières, comme le colza par exemple”. Avec 100 kilos d’algues, la production avoisine “seulement 15 litres d’éco-carburant, mais nous allons très vite monter en puissance. Nous sommes au tout début de nos travaux”, a ajouté Patrice Sarrazin, coordonnateur du projet.

Sources / En savoir plus :
L’article du Télégramme (daté du 18.05.2009).
La news de Yahoo (datée du 15.05.2009)

Le président américain Barack Obama a présenté mardi 19 mai 2009 un plan visant à réduire la quantité de gaz à effet de serre émise par le parc automobile américain.

Les mesures présentées consistent, entre autres, à encourager la production de voitures peu gourmandes en carburant.

Des constructeurs automobiles, américains et étrangers, ainsi que des Etats tels que la Californie, soutiennent le projet qui est présenté comme un tournant historique vers une “économie de l’énergie propre”.

Pour la période 2012-2016, l’objectif serait de construire des voitures qui consomment un gallon (3,78 litres) pour 45,5 miles (environ 73 kilomètres) soit environ 6,6 litres aux cent.
Par rapport aux performances actuelles, cela représenterait 10 miles supplémentaires par gallon et une diminution de 30% des émissions de gaz d’échappement.

Ces nouvelles normes devraient permettre d’économiser des centaines de millions de barils de pétrole, mais elles devraient aussi entraîner pour le consommateur un surcoût de 1.300 dollars (955 euros) par véhicule à partir de 2016. Heureusement, selon M. Obama, ce coût supplémentaire devrait être amorti en trois ans grâce aux économies de carburant réalisées.

Le plan présente aussi l’avantage de réduire la dépendance des Etats-Unis vis-à-vis du pétrole étranger.

Sources / En savoir plus :
L’article des Echos (daté du 19.05.2009)
Les deux articles de Challenges datés du 19.05.2009 : article n°1 et article n°2.

Le gouvernement américain a annoncé mercredi une bonne nouvelle pour la planète : les émissions de CO2 du pays ont baissé de 2,8% en 2008.

Les émissions ont régressé de 165 millions de tonnes pour atteindre 5,8 milliards de tonnes. A l’origine de cette baisse, la plus forte enregistrée depuis que le gouvernement américain a commencé à publier des rapports réguliers sur le phénomène du réchauffement climatique, il y aurait la crise économique et la flambée des prix du pétrole.

A l’heure où les scientifiques alarment sur le réchauffement climatique et déclarent qu’il serait deux fois plus grave que prévu, le gouvernement américain devra faire des efforts pour que cette baisse des émissions de CO2 garde le cap. Allant dans ce sens, Barack Obama a annoncé des normes, qui commenceront à s’appliquer à partir de 2012, plus strictes en matière d’émission de gaz carbonique par les automobiles et de consommation de carburant.

Sources/En savoir plus :
L’article du Blog des énergies renouvelables sur la baisse des émissions de CO2
L’article du Monde sur les nouvelles normes relatives à la pollution automobile

Parmi les célèbres associations participant activement à la protection de l’environnement depuis de nombreuses années, il y a Rainforest Alliance. Cette ONG a été fondée à New York en 1987 pour protéger les forêts et la biodiversité.

C’est un pilier de la lutte contre la déforestation tropicale, mais pas seulement… L’association Rainforest Alliance a également été pionnière en matière d’agriculture durable et a mis en place son propre éco-label depuis 1989 dont la mascotte est une grenouille. La certification agricole est déclinée par type de culture (bananes, café, chocolat..) soumises à plus de 200 critères sociaux, environnementaux et économique.

Le rôle de Rainforest Alliance en matière de certification ne s’arrête pas là, en effet elle a été le premier certificateur du fameux label FSC (Forest Stewardship Council) qui veille à ce que les forêts soient gérées de manière à conserver la biodiversité. À ce jour, elle a certifié 42 millions d’hectares de forêts et 304 742 hectares de petites exploitations agricoles familiales, de coopératives et de plantations dans plus de 60 pays.

Et aujourd’hui l’association continue à être pionnière en lançant un mouvement international de tourisme durable, un tourisme alternatif respectueux de l’environnement et minimisant l’impact négatif qu’il pourrait engendrer.

Sources/En savoir plus :
Sur le site officiel de Rainforest Alliance
Sur le site Ekolo[geek]

Une étude menée par l’Union européenne, qui a été publiée par Nature Geosciences, a abouti à la conclusion selon laquelle la pollution par le plomb aurait eu pour effet de diminuer l’impact des gaz à effet de serre sur le réchauffement climatique.

Ce constat surprenant s’explique par le fait que les particules de plomb rejetées par l’activité humaines auraient la propriété de favoriser la formation de nuages en interagissant avec la vapeur d’eau. Les nuages ainsi formés constitueraient alors d’efficaces “parasols” en reflétant la lumière du soleil dans l’espace ou en piégeant la chaleur émise par la Terre et atténuant par conséquent le réchauffement climatique.

Les résultats de cette étude n’ont pas pour objectif de présenter le plomb comme une solution miracle au réchauffement climatique, bien au contraire les scientifiques rappellent sa toxicité et sa nocivité. Mais ils permettent d’expliquer l’accélération actuelle du réchauffement climatique : au cours des années 1970 et 1980, avant l’introduction de l’essence sans plomb, la plupart des particules de poussière flottant dans l’atmosphère étaient probablement contaminées par le plomb et contribuant ainsi à un ralentissement mondial de l’élévation des températures.

Sources/En savoir plus :
L’article de Notre planète info (daté du 18.05.2009)

Vendredi 15 mai, l’Organisation maritime internationale (OMI) a adopté une première convention sur le démantèlement des navires de commerce, afin de le rendre plus propre et moins dangereux.

Ce nouveau texte impose aux armateurs de fournir aux chantiers de démantèlement une liste des matériaux dangereux contenus dans le navire, avant qu’il ne soit détruit. Selon l’OMI, entre 1990 et 2006, plus de 10 000 navires ont été démantelés dans le monde, les armateurs pouvant ensuite revendre jusqu’à 300 dollars la tonne les matériaux récupérés.

Pour de nombreux groupes de protection de l’environnement, cette convention est décevante car elle n’enrayera pas la tendance actuelle du démantèlement de navires sur les plages d’Inde, du Pakistan ou du Bengladesh où les opérations se réalisent au détriment de la santé des employés et de la protection de l’environnement.

Selon eux, l’Organisation maritime internationale aurait dû adopter une interdiction concrète de démantèlement sur les plages au lieu de cette convention.

Sources/En savoir plus :
L’article de Maxisciences (daté du 23.05.09)
L’article du Monde (daté du 15.05.2009)

Les rencontres et les négociations se multiplient pour préparer “l’après 2012″.

Il y a un mois se tenait une réunion préparatoire du MEF à Washington. Aujourd’hui, à six mois du sommet de Copenhague où doit être conclu un accord mondial sur le climat, le Forum des économies majeures (MEF) rassemble à Paris les pays du G8, ainsi que la Chine, l’Inde, le Brésil, l’Afrique du Sud, le Mexique, la Corée du Sud, l’Indonésie et l’Australie.

Ce sont ces pays qui sont à l’origine de 80% des émissions des gaz à effet de serre (GES) de la planète.

Pour l’instant, la délégation américaine s’est montrée déterminée à “rattraper le temps perdu” lors des huit années de la présidence Bush.

De quoi soulager les Européens, engagés sur une réduction d’au moins de 20% de leurs émissions de GES (voire même 30% en cas d’accord international) à l’horizon 2020 par rapport à 1990.

Cependant, les propositions américaines (environ -6%) sont jugées insuffisantes par les Européens, et mardi, le président français a exhorté les Américains à “aller plus loin” dans leurs engagements.

De son côté, la Chine a une nouvelle fois affirmé que la balle était dans le camp des pays développés, mettant en avant leur responsabilité historique dans l’accumulation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère et appellant les pays riches à réduire “de 40% au moins” leurs émissions de GES d’ici à 2020.

“Si on trouve des points de convergence entre pays qui forment 80% du problème c’est pas mal : 80% du problème c’est 80% de la solution”, résume un diplomate, rappelant l’importance du rendez-vous danois, en décembre.

Un enjeu que Jean-Louis Borloo résume en ces termes : “Copenhague, faut pas se raconter d’histoires, c’est le rendez-vous de l’humanité. Si on se loupe là, on se loupe pour un moment”.

Une troisième réunion aura lieu en juin - probablement au Mexique ou en Californie - après laquelle les chefs d’Etat du MEF doivent en principe se retrouver en Italie en juillet à l’issue du G8.

Sources / En savoir plus :
L’article de (daté du 25.05.2009).
L’article du site suisse lematin (daté du 25.05.2009).

Le dégazage volontaire consiste à vidanger les eaux sales d’un navire en pleine mer, polluant ainsi le milieu marin.

Si la pollution issue du dégazage volontaire est moins spectaculaire que les nappes de fioul échappées de pétroliers accidentés, les quantités en jeu sont bien plus importantes. En effet, selon le directeur d’un Centre de recherche spécialisé dans la pollution marine : “la pollution des eaux marines vient à 80 % de terre, via les fleuves, mais sur les 20 % restants, on estime que 90 % viennent de rejets volontaires, et seulement 10 % des accidents”.

Les autorités luttent activement contre cette pratique, les avions des douanes partent régulièrement à la recherche de navires dégazant leurs eaux sales en tout illégalité. C’est lors d’une telle opération, qu’une nappe d’hydrocarbure dans le sillage du cargo libérien Matterhorn, s’étendant sur 22 kilomètres de long et 200 mètres de large, a été repérée au large du Finistère.

Le Parquet de Brest a ordonné le déroutement du bateau, après un premier refus le cargo a accepté d’être dérouté. Afin qu’il puisse être autorisé à reprendre la mer, une caution devra être versée par l’armateur. Quant au commandant du cargo, celui ci sera convoqué devant le tribunal correctionnel de Brest.

Sources/En savoir plus :
L’article d’Ushuaïa (daté du 26.05.2009)
L’article de Maxisciences (daté du 26.05.2009)